Les élections législatives du 28 novembre 2011 ont eu pour grande révélation politique la montée sur scène de l’AFDC « Alliance des Forces Démocratiques du Congo » dont le Président national Modeste Bahati Lukwebo a montré ses capacités en matière de stratégie politique.
En effet ce jeune parti qui, dix mois seulement après sa brillante sortie à la Foire Internationale de Kinshasa a su s’implanter sur toute l’étendue de la République. Il n’existe un seul territoire du pays où ne flotte le drapeau rouge-blanc frappé de la houe au milieu comme pour dire que l’AFDC est le parti des paysans et des gagne petit.
En même temps que l’honorable Bahati Lukwebo et son équipe s’employaient à implanter l’AFDC, ils devaient aussi faire face aux échéances électorales : faire élire son Autorité Morale Joseph Kabila et gagner un grand nombre de sièges au parlement en vue de conforter la majorité parlementaire dont a besoin le Président réélu pour mieux gouverner.
Ceci explique que partout où est passée la première dame Olive Lembe ainsi que son cher époux Joseph Kabila Kabange en pré et en campagne électorale, tout le monde a bien noté la forte mobilisation des populations par l’AFDC porteuses du drapeau de cette dernière: De Kindu à Basankusu et de Matadi à Manono en passant par toutes les provinces, l’AFDC a été aux côtés du PPRD aux premières loges de l’accueil du candidat de la MP.
Le clou de la mobilisation s’est observé à Kabare au Sud Kivu, où bravant pluies, glissades et autres intempéries, Bahati Lukwebo et son AFDC ont démontré leur capacité de communication et de conviction face à une population intoxiquée à outrance par les différents opposants qui venaient de se succéder au Sud-Kivu.
Les résultats sont là. Grâce à la forte adhésion des kabarois au discours de Kabila et de Bahati, la quasi-totalité des populations de ce territoire a voté massivement pour le candidat numéro 3 et du coup ramenant Kabila Kabange en première position dans le Sud-Kivu, bien au dessus de tous les opposants.
L’autre résultat à remarquer, c’est le nombre de députés élus sur la liste de l’AFDC: 17 au total. Ils sont élus dans toutes les provinces. Ce qui démontre le caractère véritablement national de l’AFDC. Sans compter les deux indépendants de l’AFDC qui n’ont pas pu trouver de place sur les listes officielles de l’AFDC mais qui demeurent membres à part entière de ce parti.
Les indiscrétions rapportent que n’eussent été les tares de la CENI qui a facilité des irrégularités criantes aux législatives dans plusieurs circonscriptions comme Gungu, Idiofa, Kalémie, Bukama, Kabare, Tshikapa, Masimanimba, Kolwezi, Lubumbashi, Bokungu, Kasongolunda, Kenge pour ne citer que celles-là, l’AFDC allait cartonner et dépasser la barre de 40 députés.
Mais qu’à cela ne tienne, la moisson récoltée mérite des félicitations lorsqu’on sait que la MP n’a pas financé les candidats de l’AFDC et que son président national tout comme les autres dirigeants de l’AFDC ne sont pas aux affaires publiques, il y a de quoi dire que l’AFDC est la révélation des élections du 28 novembre 2011.
De quoi donner matière à tout analyste politique avisé et neutre sur la capacité organisationnelle et managériale de l’honorable Bahati Lukwebo. Ceci explique aussi que pendant la réunion des chefs des partis politiques de la MP ayant gagné au moins un siège aux dernières législatives, l’ombre de l’honorable Bahati Lukwebo a plané sur les travaux de Kingakati et plusieurs responsables politiques n’ont pas manqué de chuchoter le nom de Bahati Lukwebo comme prochain Premier Ministre de Kabila surtout au moment où en audience privée le Chef de l’Etat a reçu le premier vice président de l’AFDC qui représentait le président national Bahati Lukwebo empêché car il se trouvait au même moment où la Bircham International University de Delaware aux USA où il recevait son diplôme de Doctorat PhD en économie appliquée après une brillante soutenance de sa thèse sur les banques commerciales congolaises face aux ratios prudentiels.
Inutile de parler davantage de l’homme Bahati Lukwebo car les congolais le connaissent depuis qu’il était l’une des révélations à la conférence nationale souveraine où il a dirigé la prestigieuse Commission banque, monnaie et crédit aux côtés de l’ancien gouverneur de la banque Centrale du Congo, Albert Ndele Bamu.
Depuis lors, il n’a cessé d’épater le peuple congolais par ses prestations et ses prises de position objectives sur la vie politique, sociale, culturelle et économique de la République Démocratique du Congo; il est connu pour sa franchise et sa rigueur dans la gestion, ce qui lui attire parfois des ennuis mais il ne baisse pas les bras.
Il a failli laisser sa peau dans l’affaire des assurances du patrimoine de la MONUC au moment où il était à la tête de la SONAS, mais tenace, et après avoir présenté le dossier au Secrétaire Général des nations Unies à New York, il a eu raison de la MONUC qui a fini par se conformer à la législation congolaise en matière d’assurances.
Mais le plus grand risque qu’il a pris dans son parcours c’est d’avoir initié en tant que Ministre de la Fonction Publique et pour la première fois, le contrôle de la paie des militaires à Kinshasa à l’issue duquel plusieurs milliards de nouveaux zaïres de l’époque avaient été récupérés et reversés au compte du trésor public.
Jusqu’à ce jour, l’opinion continue à apprécier la réforme introduite au ministère du budget en formant et en affectant dans tous les services et institutions éligibles au budget de l’Etat, des sous gestionnaires des crédits et des contrôleurs du budget pour un assainissement des recettes et dépenses publiques.
Il est vrai que dans un monde où les valeurs républicaines et morales sont en dégringolade, les personnes qui tiennent aux vertus de la moralité, de la bonne gouvernance et des intérêts du peuple, sont parfois incomprises et combattues. Mais cela n’empêche que Monsieur Bahati Lukwebo, fort de sa foi en Dieu et en la vision du Chef de l’Etat Kabila Kabange, celle de faire de la RDC un pays émergent, continue son combat pour le changement positif car estime-t-il, à chaque fois que nous l’avons approché, il clamait: « il est révoltant de voir un pays aussi dote d’énormes potentialités avec un peuple si pauvre et classé en dernière position de l’indice de Développement Humain ».
Mais nous pensons que le Président de la République peut bien réaliser son projet de société avec comme premier ministre, Monsieur Bahati Lukwebo dont la loyauté et la fidélité envers Kabila Kabange restent inébranlables. Surtout en ce moment où la République Démocratique du Congo doit faire face à une grogne interne inhérente aux dernières élections législatives et au repli des partenaires extérieurs suite aux multiples voix dissonantes de la classe politique congolaise.
Nous pouvons donc dire, sans peur d’être contredits que l’oiseau rare dont a besoin le Président Joseph Kabila Kabange, est bel et bien Monsieur Bahati Lukwebo qui, hormis la loyauté envers son Autorité Morale, détient les atouts politiques, stratégiques, courageux et intellectuels pour diriger le gouvernement en cette période cruciale.

MMC
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