Comme un minable petit bambin sans jugeote, Gecoco Mulumba s'est amusé à jouer plus qu'il ne faut avec le feu. Il se trouve à présent cerné de toutes parts par des flammes qui s'annoncent impitoyables.
Adolphe Muzito a décidé d'en découdre avec le délinquant au niveau de la justice. Ge-Co-Con est allé plus loin que ne l'autorise le droit et le savoir-vivre en société. N'ayant aucune notion en ces deux matières sensibles, il s'est cru tout permis : imputations dommageables, diffamation, injures publiques et tout ce que la panoplie des infractions de droit commun étale.
Pratiquement, un villageois qui ne connaît rien des exigences du savoir-vivre dans une société civilisée. En effet, si Ge-Con-Con possédait quelques notions de savoir-vivre et de droit, il ne se serait guère répandu en diffamations sur la place publique. Car, même le plus illettré des congolais sait qu'on ne peut accuser personne de quoi que ce soit sans fournir des preuves.
Autrement, on est passible de poursuites judiciaires.
Cette obligation légale voudrait que lorsqu'on se hasarde à affronter l'opinion publique contre quelqu'un, les preuves doivent être brandies en premier. Et quiconque détient réellement les preuves, doit avant tout s'adresser à la justice avant de s'illustrer par un show médiatique.
C'est dire que lors qu'une démarche est honnête et vise à mettre à nu la maffia au sommet de l'Etat, on s'adresse à la justice. Si cette dernière ne réagit pas comme il se doit, on peut alors déclencher une campagne de diabolisation. Cet abc de la vie dans un monde policé et civilisé, Ge-Con-Con ne le connaît guère. Comment en peut-il être autrement pour un petit garagiste sans niveau intellectuel ? Sans doute le Murumba de Kingabwa s'est cru en présence d'une panne de moteur de véhicule et a cru utile de recourir à la brutalité sauvage. Non, l'infraction de l'enrichissement illicite ou celui de détournement des deniers publics ne sont pas à confondre avec une panne de moteur ou de carburateur.
Parader devant les petits écrans avec quelques images minables tournées à la sauvette et prétendre provoquer un Muzitogate, reste de la pure folie.
Ge-Con-Con aurait mieux fait d'attendre l'ouverture de la session ordinaire pour se relancer dans sa fameuse campagne dans le cadre des débats à l'hémicycle du Palais du peuple. Mais, pour ne l'avoir pas fait, il s'est rendu très vulnérable. Surtout s'il a commis la folie de renoncer officiellement à son mandat de député.
PILI-PILI
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