En effet, deux sujets divisent le camp de l'Opposition pro-Tshisekedi : la participation ou non des députés de l'opposition aux travaux de l'Assemblée et la reconnaissance de la victoire de Joseph Kabila lors du scrutin présidentiel du 28 novembre 2011 face à Etienne Tshisekedi.
Par rapport à ce débat, Etienne Tshisekedi, auto-proclamé «Président de la République élu» à l'issue de l'élection présidentielle, semble être isolé par la plupart de ses lieutenants. Au niveau de son propre parti, la grande partie des députés élus sous le label de 1'UDPS aurait choisi d'occuper leurs sièges au Palais du Peuple. Du côté des «députés rebelles»., l'argument majeur avance est celui de vouloir mener la fronde au sein des institutions en lieu et place d'appliquer la politique de la chaise vide.
Ce discours ne passe pas à Limete où valentin Mubake, le conseiller politique d'Etienne Tshisekedi estime qu'on ne peut pas siéger au Palais du Peuple au même moment qu'on reconnaît la victoire du leader de l'UDPS à la dernière élection présidentielle. A ce sujet, la position de Valentin Mubake est claire : «L'expulsion de 42 députés élus de l'UDPS qui siègent au Palais du Peuple contre la démarche de la hiérarchie, n'entamera pas l'ancrage de notre parti sur le plan national», soutient-il.
Le fidèle des fidèles
Bien que la plupart des leaders de l'opposition qui avaient soutenu Etienne Tshisekedi en novembre 2011 aient choisi de rejoindre l'hémicycle pour, argumentent nombre d'entre eux, de servir leurs électeurs, Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), lui reste encore fidèle. Elu député dans la circonscription électorale de la Funa, dans la ville de Kinshasa, il a refusé d'occuper son siège au Palais du Peuple.
Tablant sur la crise politique engendrée par la mauvaise organisation des élections présidentielle et législatives, Eugène Diomi Ndongala soutient l'ouverture des négociations entre les deux camps politiques. Pour ce faire, suggère-t-il, «un médiateur national ou venant d'ailleurs, bénéficiant de la confiance de Joseph Kabila et d'Etienne Tshisekedi, devrait être désigné».
Le président de la DC croit que si les négociations ne sont pas entamées entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi, c'est dernier pourrait être amené à nommer son propre Premier ministre. «S'il ne le fait jusque-là, tranche l'élu de la Funa, c 'est parce qu 'il croit encore au dialogue afin de consolider la démocratie dans notre pays».
Qui du profil du Premier ministre made in Limete? Selon certaines indiscrétions, si jamais le leader de l'UDPS prenait la grave décision de dédoubler le gouvernement, son Premier ministre pourrait s'appeler Eugène Diomi Ndongala. Ce dernier, soutiennent les mêmes sources, récolterait les fruits de sa fidélité au sphinx de Limete.
Dialogue entamé au Palais du Peuple
Du côté de la Majorité Présidentielle, l'on se pose des questions sur les négociations que continue de réclamer l'Opposition. Dans le camp présidentiel, on indique que la participation des députés élus aux travaux de l'Assemblée nationale permettra aux deux camps politiques de se parler régulièrement.
Au niveau de la MP, l'on indique qu'en votant un règlement intérieur qui octroie deux places à l'Opposition au sein du bureau définitif de l'Assemblée nationale, est un signe qui montre que le dialogue est déjà sur les rails entre les deux camps.
Ces arguments ne passent du côté de Limete où l'on réclame toujours la vérité des urnes. Que va-t-il arriver si jamais les deux familles politiques ne concilient pas leurs points de vue ? That is the question.
Thomas NABOR
Par rapport à ce débat, Etienne Tshisekedi, auto-proclamé «Président de la République élu» à l'issue de l'élection présidentielle, semble être isolé par la plupart de ses lieutenants. Au niveau de son propre parti, la grande partie des députés élus sous le label de 1'UDPS aurait choisi d'occuper leurs sièges au Palais du Peuple. Du côté des «députés rebelles»., l'argument majeur avance est celui de vouloir mener la fronde au sein des institutions en lieu et place d'appliquer la politique de la chaise vide.
Ce discours ne passe pas à Limete où valentin Mubake, le conseiller politique d'Etienne Tshisekedi estime qu'on ne peut pas siéger au Palais du Peuple au même moment qu'on reconnaît la victoire du leader de l'UDPS à la dernière élection présidentielle. A ce sujet, la position de Valentin Mubake est claire : «L'expulsion de 42 députés élus de l'UDPS qui siègent au Palais du Peuple contre la démarche de la hiérarchie, n'entamera pas l'ancrage de notre parti sur le plan national», soutient-il.
Le fidèle des fidèles
Bien que la plupart des leaders de l'opposition qui avaient soutenu Etienne Tshisekedi en novembre 2011 aient choisi de rejoindre l'hémicycle pour, argumentent nombre d'entre eux, de servir leurs électeurs, Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), lui reste encore fidèle. Elu député dans la circonscription électorale de la Funa, dans la ville de Kinshasa, il a refusé d'occuper son siège au Palais du Peuple.
Tablant sur la crise politique engendrée par la mauvaise organisation des élections présidentielle et législatives, Eugène Diomi Ndongala soutient l'ouverture des négociations entre les deux camps politiques. Pour ce faire, suggère-t-il, «un médiateur national ou venant d'ailleurs, bénéficiant de la confiance de Joseph Kabila et d'Etienne Tshisekedi, devrait être désigné».
Le président de la DC croit que si les négociations ne sont pas entamées entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi, c'est dernier pourrait être amené à nommer son propre Premier ministre. «S'il ne le fait jusque-là, tranche l'élu de la Funa, c 'est parce qu 'il croit encore au dialogue afin de consolider la démocratie dans notre pays».
Qui du profil du Premier ministre made in Limete? Selon certaines indiscrétions, si jamais le leader de l'UDPS prenait la grave décision de dédoubler le gouvernement, son Premier ministre pourrait s'appeler Eugène Diomi Ndongala. Ce dernier, soutiennent les mêmes sources, récolterait les fruits de sa fidélité au sphinx de Limete.
Dialogue entamé au Palais du Peuple
Du côté de la Majorité Présidentielle, l'on se pose des questions sur les négociations que continue de réclamer l'Opposition. Dans le camp présidentiel, on indique que la participation des députés élus aux travaux de l'Assemblée nationale permettra aux deux camps politiques de se parler régulièrement.
Au niveau de la MP, l'on indique qu'en votant un règlement intérieur qui octroie deux places à l'Opposition au sein du bureau définitif de l'Assemblée nationale, est un signe qui montre que le dialogue est déjà sur les rails entre les deux camps.
Ces arguments ne passent du côté de Limete où l'on réclame toujours la vérité des urnes. Que va-t-il arriver si jamais les deux familles politiques ne concilient pas leurs points de vue ? That is the question.
Thomas NABOR
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