L'organisation non gouvernementale internationale de défense des droits de l'homme estime que la capture de l'ancien chef rebelle permettrait de rendre justice aux milliers d'enfants forcés à prendre part au conflit dans le pays et ailleurs. La mise aux arrêts de Bosco Ntaganda est réclamée suite au verdict de la Cour pénale internationale (CPI) prononcé le 14 mars à l'encontre de son coaccusé, Thomas Lubanga Dyilo, qui a été reconnu coupable d'enrôlement d'enfants soldats durant la guerre civile en Ituri en 2002 et 2003. « Le verdict souligne la nécessité de procéder immédiatement à l'arrestation du coaccusé dans l'affaire Lubanga, Bosco Ntaganda, qui est actuellement un général dans l'armée congolaise à Goma, à l'est du Congo, et continue d'échapper à la justice », a indiqué l'organisation.
Directrice du plaidoyer en faveur de la justice internationale à Human rights watch (HRW), Géraldine Mattioli-Zeltner, citée dans un communiqué de l'organisation, a estimé que malgré ce jugement important sur l'utilisation d'enfants soldats, les victimes d'autres atrocités aux mains des troupes de Lubanga n'ont pas encore obtenu justice. « Ce verdict ne devrait pas être une excuse pour ignorer les autres crimes graves commis par l'Union des patriotes congolais et d'autres groupes armés au Congo, et il ne fait que souligner l'importance d'engager des poursuites plus complètes contre d'autres, parmi lesquels Ntaganda », a-t-elle souligné.
HRW a précisé que Bosco Ntaganda occupe à l'heure actuelle la fonction de commandant adjoint des opérations militaires dans l'est du pays. Selon cette ONG, les troupes placées sous son commandement continueraient à perpétrer de graves exactions.
Visé par un mandat d'arrêt de la CPI émis en 2006 pour l'enrôlement d'enfants soldats, a noté HRW, Bosco Ntaganda vit sans se cacher à Goma, où il serait régulièrement aperçu dans les meilleurs restaurants ou sur les courts de tennis. Lubanga ayant été reconnu coupable, a précisé Géraldine Mattioli-Zeltner, le fait que Ntaganda soit toujours en liberté est une trahison d'autant plus honteuse vis-à-vis des victimes. Pour elle, il appartiendrait aux autorités congolaises de l'arrêter et de le transférer à la CPI pour sa responsabilité présumée en tant que coauteur des crimes reprochés à Lubanga.
Rappelons que Thomas Lubanga est condamné par la CPI pour enrôlement d'enfants soldats quand il dirigeait les Forces patriotiques pour la libération du Congo, bras armé de l'Union des patriotes congolais qu'il a fondée. Des audiences seront programmées dans les semaines à venir afin de déterminer sa peine et les réparations pour les victimes. « Le verdict contre Lubanga est une victoire pour les enfants forcés à combattre dans les guerres brutales du Congo », a commenté la directrice du plaidoyer en faveur de la justice internationale à HRW.
Lucien Dianzenza
Directrice du plaidoyer en faveur de la justice internationale à Human rights watch (HRW), Géraldine Mattioli-Zeltner, citée dans un communiqué de l'organisation, a estimé que malgré ce jugement important sur l'utilisation d'enfants soldats, les victimes d'autres atrocités aux mains des troupes de Lubanga n'ont pas encore obtenu justice. « Ce verdict ne devrait pas être une excuse pour ignorer les autres crimes graves commis par l'Union des patriotes congolais et d'autres groupes armés au Congo, et il ne fait que souligner l'importance d'engager des poursuites plus complètes contre d'autres, parmi lesquels Ntaganda », a-t-elle souligné.
HRW a précisé que Bosco Ntaganda occupe à l'heure actuelle la fonction de commandant adjoint des opérations militaires dans l'est du pays. Selon cette ONG, les troupes placées sous son commandement continueraient à perpétrer de graves exactions.
Visé par un mandat d'arrêt de la CPI émis en 2006 pour l'enrôlement d'enfants soldats, a noté HRW, Bosco Ntaganda vit sans se cacher à Goma, où il serait régulièrement aperçu dans les meilleurs restaurants ou sur les courts de tennis. Lubanga ayant été reconnu coupable, a précisé Géraldine Mattioli-Zeltner, le fait que Ntaganda soit toujours en liberté est une trahison d'autant plus honteuse vis-à-vis des victimes. Pour elle, il appartiendrait aux autorités congolaises de l'arrêter et de le transférer à la CPI pour sa responsabilité présumée en tant que coauteur des crimes reprochés à Lubanga.
Rappelons que Thomas Lubanga est condamné par la CPI pour enrôlement d'enfants soldats quand il dirigeait les Forces patriotiques pour la libération du Congo, bras armé de l'Union des patriotes congolais qu'il a fondée. Des audiences seront programmées dans les semaines à venir afin de déterminer sa peine et les réparations pour les victimes. « Le verdict contre Lubanga est une victoire pour les enfants forcés à combattre dans les guerres brutales du Congo », a commenté la directrice du plaidoyer en faveur de la justice internationale à HRW.
Lucien Dianzenza
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