Nécessité d'une participation citoyenne à la gestion des ressources naturelles. Au cours d'une conférence-débat organisée le samedi 10 mars 2012 au centre Bondeko, à Limete, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), le Groupe de presse «Le Potentiel & Télé 7» et le magazine Géopolis, ont, tour à tour, souligné la nécessité d'une participation citoyenne à la gestion des ressources naturelles en République démocratique du Congo.
La conférence était placée sous le thème principal : «Problématique et enjeux de la gestion des ressources naturelles et la participation citoyenne en RDC».
Ce thème a été enrichi de plusieurs sous thèmes. Dans son intervention, l'Administrateur directeur général du Groupe de presse «Le Potentiel & Télé 7», Freddy Mulumba, a d'abord expliqué l'origine de sa lutte contre la balkanisation de la RDC.
Il a ensuite indiqué que le projet haineux injustement tramé contre ce pays résulte du fait que la RDC est victime du capitalisme international.
Poursuivant ses propos, Freddy Mulumba a salué la Loi Obama qui est venue mettre un terme à l'exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC par des prédateurs.
L'orateur a éveillé la conscience des participants de façon à le rejoindre dans la lutte contre le projet de balkanisation qui n'est pas un mythe mais une réalité.
Face à cette situation on ne peut inquiétante, l'ADG du Groupe de presse «Le Potentiel & Télé 7» invite le peuple congolais à «se prendre en charge, se libérer de notre imaginaire collectif et beaucoup lire pour mieux comprendre l'histoire de la RDC».
De son côté, le coordonnateur national de la Nouvelle société civile congolaise, Jonas Tshiombela, a d'abord fait observer que «Nous sommes sur un territoire où nous ne sommes pas maîtres. Ainsi, il est difficile que le peuple arrive à se repartir les richesses du pays».
Raison pour laquelle il a demandé au peuple congolais de «cesser de dénoncer et passer plutôt à la phase de réclamation de ses droits constitutionnels».
Un contrôle rigoureux
Willy Kalengayi du magazine Géopolis a, pour sa part, énuméré les différentes stratégies mises en place par le gouvernement congolais en vue de lutter contre l'exploitation illicite de ses ressources naturelles.
L'orateur a toutefois déploré le fait que toutes ces stratégies n'ont malheureusement pas pu mettre fin au commerce illicite de ressources naturelles dans l'Est de la RDC. Willy Kalengayi a notamment cité la Loi Obama qui, selon lui, a «ruiné» l'Est de la RDC où tous les comptoirs étrangers ont actuellement quitté cette partie du pays.
Face à cette situation, Willy Kalengayi propose non seulement le rétablissement de l'autorité de l'Etat, mais surtout la mise en place d'un Etat de droit.
Dressant un état des lieux de richesses naturelles de la RDC, Me Georges Bokundu a, dans sa communication, fait observer que la gestion de ces richesses implique le respect des textes ; la mise en place d'une politique cohérente de ressources naturelles ; l'accès à l'exploitation et l'octroi des contrats ;
la question de la volonté politique de faire de ces ressources un moteur de développement de la RDC ; la politique attractive des investissements de la part du gouvernement congolais.
En définitive, cet avocat de formation a souligné la nécessité d'un contrôle rigoureux qui doit être intégré dans la question de la transparence de gestion des ressources naturelles en République démocratique du Congo.
Par Bienvenu Ipan
Le Potentiel/12/03/2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...