Les politiciens en République Démocratique du Congo (RDC) se tirent à boulets rouges par les médias interposés. Ils tiennent à tout prix à occuper un poste soit au bureau définitif de l'Assemblée nationale soit au sein du gouvernement. Lorsqu'ils se battent pour un poste, c'est aux journalistes qu'ils recourent pour laver leurs linges sales dans la rue. Mais s'ils se retrouvent ensemble autour d'un gâteau pour festoyer, le journaliste est renvoyé dans le couloir pour attendre d'éventuelles miettes du gâteau. Ouvrons donc l'œil et le bon pour ne pas devenir au finish le dindon de la farce.
Les initiés de la politique rd congolaise perçoivent clairement comment " ils " se tirent à boulets rouges depuis quelques semaines, cela par les médias interposés. " Ils ", ce sont les politiciens qui tiennent à tout prix à occuper un poste soit au bureau définitif de l'Assemblée nationale soit au sein du gouvernement.
Pour ce, tous les coups bas sont permis. Ce n'est pas étonnant que ce combat des gladiateurs oppose les membres de la famille politique à laquelle appartient le chef de l'Etat parce que c'est elle qui a remporté la majorité à l'issue du scrutin législatif du 28 novembre 2011.
Ce combat prend une allure indigeste parce que les protagonistes, au lieu de mettre à l'avant plan leur vision sur le quinquennat à venir, se rabattent plutôt sur des dossiers supposés sales de leurs adversaires pour les descendre proprement. Face à ce spectacle qui démontre à suffisance l'inculture politique de ceux qui se sentent investis du pouvoir de diriger les Congolais, ceux-ci se posent la question de savoir si toutes ces gesticulations visent réellement l'intérêt du peuple.
Pourquoi, s'interrogent d'aucuns, toutes les " affaires " qui nous sont révélées aujourd'hui ne l'ont-elle pas été avant les élections pour permettre aux électeurs de voter en connaissance de cause ? Pourquoi, alors que l'Assemblée nationale de la dernière mandature était opérationnelle, n'avoir pas initié une motion de censure contre tel ou tel autre commis de l'Etat pour abus de biens sociaux ? La non réponse à ces quelques interrogations pousse le petit peuple à se demander si la guerre que nos politiciens se mènent actuellement n'est pas simplement de la farce de mauvais goût ?
Il est clair que ceux qui se donnent ces petits coups bas peuvent d'une manière ou d'une autre réussir à faire discréditer leurs adversaires auprès du président de la République à qui revient le dernier mot dans le processus de nomination des membres du gouvernement. Cependant il n'est pas aussi évident que c'est le tombeur d'un tel que le Raïs nommera à la place de l'infortuné.
On raconte aussi que dans cette lutte effrénée pour le pouvoir, certains recourent aux pratiques immorales en sollicitant tant le concours des marabouts ou de devins. Ceux-ci, selon les témoignages des politiciens qui sont passés par cette voie, imposent à leurs " clients " des rituels aussi grotesques qu'inacceptables. Aux uns on demande la consommation des liquides indigestes, aux autres on exige la visite des cimetières à minuit pour participer à des scènes qu'on qualifierait de macabre. Tout cela pour occuper un poste durant un temps limité après avoir sacrifié sa dignité. Quelle honte !
Dans ce mélodrame, ridicule est le rôle attribué aux médias. La survie obligeant, les hommes de médias sont mis à contribution pour l'exécution du sale boulot pourvu qu'on s'en sorte avec une maigre pitance soit-elle. Foulant aux pieds les règles élémentaires de la profession, des confrères s'alignent derrière tel ou tel protagonistes. En fin de compte c'est nous qui sommes traités comme de parias une fois qu'un adversaire d'hier ou parfois même tous les deux sont gratifiés d'un poste dans une institution. Pauvre quado. Quand comprendrons-nous que ces politiciens se servent de nous comme de simples marchepieds ?
Le mieux est de les laisser se charcuter entre eux pour ne pas nous salir et même prendre des risques pour rien. Pourquoi nous le disons ? Parce que ces gens-là sont les mêmes.
Lorsqu'ils se battent pour un poste, c'est aux journalistes qu'ils recourent pour laver leurs linges sales dans la rue. Mais s'ils se retrouvent ensemble autour d'un gâteau pour festoyer, le journaliste est renvoyé dans le couloir pour attendre d'éventuelles miettes du gâteau. Ouvrons donc l'œil et le bon pour ne pas devenir au finish le dindon de la farce. Laissons-les s'entretuer sans nous.
Rombaut Ot.
Les initiés de la politique rd congolaise perçoivent clairement comment " ils " se tirent à boulets rouges depuis quelques semaines, cela par les médias interposés. " Ils ", ce sont les politiciens qui tiennent à tout prix à occuper un poste soit au bureau définitif de l'Assemblée nationale soit au sein du gouvernement.
Pour ce, tous les coups bas sont permis. Ce n'est pas étonnant que ce combat des gladiateurs oppose les membres de la famille politique à laquelle appartient le chef de l'Etat parce que c'est elle qui a remporté la majorité à l'issue du scrutin législatif du 28 novembre 2011.
Ce combat prend une allure indigeste parce que les protagonistes, au lieu de mettre à l'avant plan leur vision sur le quinquennat à venir, se rabattent plutôt sur des dossiers supposés sales de leurs adversaires pour les descendre proprement. Face à ce spectacle qui démontre à suffisance l'inculture politique de ceux qui se sentent investis du pouvoir de diriger les Congolais, ceux-ci se posent la question de savoir si toutes ces gesticulations visent réellement l'intérêt du peuple.
Pourquoi, s'interrogent d'aucuns, toutes les " affaires " qui nous sont révélées aujourd'hui ne l'ont-elle pas été avant les élections pour permettre aux électeurs de voter en connaissance de cause ? Pourquoi, alors que l'Assemblée nationale de la dernière mandature était opérationnelle, n'avoir pas initié une motion de censure contre tel ou tel autre commis de l'Etat pour abus de biens sociaux ? La non réponse à ces quelques interrogations pousse le petit peuple à se demander si la guerre que nos politiciens se mènent actuellement n'est pas simplement de la farce de mauvais goût ?
Il est clair que ceux qui se donnent ces petits coups bas peuvent d'une manière ou d'une autre réussir à faire discréditer leurs adversaires auprès du président de la République à qui revient le dernier mot dans le processus de nomination des membres du gouvernement. Cependant il n'est pas aussi évident que c'est le tombeur d'un tel que le Raïs nommera à la place de l'infortuné.
On raconte aussi que dans cette lutte effrénée pour le pouvoir, certains recourent aux pratiques immorales en sollicitant tant le concours des marabouts ou de devins. Ceux-ci, selon les témoignages des politiciens qui sont passés par cette voie, imposent à leurs " clients " des rituels aussi grotesques qu'inacceptables. Aux uns on demande la consommation des liquides indigestes, aux autres on exige la visite des cimetières à minuit pour participer à des scènes qu'on qualifierait de macabre. Tout cela pour occuper un poste durant un temps limité après avoir sacrifié sa dignité. Quelle honte !
Dans ce mélodrame, ridicule est le rôle attribué aux médias. La survie obligeant, les hommes de médias sont mis à contribution pour l'exécution du sale boulot pourvu qu'on s'en sorte avec une maigre pitance soit-elle. Foulant aux pieds les règles élémentaires de la profession, des confrères s'alignent derrière tel ou tel protagonistes. En fin de compte c'est nous qui sommes traités comme de parias une fois qu'un adversaire d'hier ou parfois même tous les deux sont gratifiés d'un poste dans une institution. Pauvre quado. Quand comprendrons-nous que ces politiciens se servent de nous comme de simples marchepieds ?
Le mieux est de les laisser se charcuter entre eux pour ne pas nous salir et même prendre des risques pour rien. Pourquoi nous le disons ? Parce que ces gens-là sont les mêmes.
Lorsqu'ils se battent pour un poste, c'est aux journalistes qu'ils recourent pour laver leurs linges sales dans la rue. Mais s'ils se retrouvent ensemble autour d'un gâteau pour festoyer, le journaliste est renvoyé dans le couloir pour attendre d'éventuelles miettes du gâteau. Ouvrons donc l'œil et le bon pour ne pas devenir au finish le dindon de la farce. Laissons-les s'entretuer sans nous.
Rombaut Ot.
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