Premier parti politique de l’opposition eu égard au nombre élevé de ses députés nationaux, l’UDPS est en train de décevoir jusque-là tous ceux qui pensaient que ce parti politique pouvait faire quelque chose de bon. Ce parti politique qui avait boycotté les élections législatives et présidentielles de 2006 se devait de rassurer ceux des Congolais qui leur ont fait confiance en 2011. Malheureusement, ce parti politique semble n’être pas intéressé par le débat parlementaire qui est pourtant l’expression par excellence de la démocratie ni par l’occupation de certains postes ministériels en RDC. Comme pour dire que pour eux,le but d’un parti politique n’est pas de gagner et de conserver le pouvoir le plus longtemps possible, mais de le gagner et de le boycotter après.
En Rd Congo, il aura fallu que l’Informateur, l’honorable Charles MwandoNsimbadonne le programme de ses consultations pour que l’on enregistre des sons discordants au niveau de l’opposition politique. Une opposition, comme il faut le rappeler,qui n’est pas parvenue en 2011, pendant que le terrain lui était favorable, non seulement à émettre sur une même longueur d’onde, mais aussi à se trouver un candidat commun qui devait affronter l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
Par ces manœuvres, certains n’ont pas hésité à dire que cette opposition a facilement fait le lit de la majorité, qui n’a pas eu beaucoup de difficultés pour emporter le scrutin à tour unique. N’ayant pas tiré les leçons de cette débâcle électorale, l’UDPS Tshisekedi campe toujours sur ses positions radicales et repousse toute tentative allant dans le sens de préserver et de consolider la nouvelle démocratie.
C’est ainsi que le démon de la division est apparu. Ce démon a été encouragé par la décision du chef de l’Etat Joseph Kabila de nommer un Informateur. Celui-ci, selon l’article 78 de la Constitution, doit prendre contact avec les partis, groupements et personnalités politiques, toutes tendances confondues, siégeant au sein du Parlement en vue d’identifier une coalition. C’est dans cet objectif que l’honorable MwandoNsimba se devait de commencer les consultations, tout en prenant soin de publier le programme des différents rendez-vous. Ce programme prévoyait pour la journée de mardi 13 mars dernier, le passe de partis politiques tels que l’ACDD, l’ACO, l’ADH, l’AFDC, l’ARC, la CCU, le CNC, COFEDEC et le CRD précédés par le Secrétaire général de la Majorité présidentielle.
Ce qui est tout à fait normal. Car, ne pas le faire, c’est aller à l’encontre même du discours d’investiture du chef de l’Etat. Lui qui a manifesté sa volonté de travailler avec tous les Congolais compétents et patriotes. « Président de tous les Congolais, je reste fidèle à mon esprit d’ouverture traditionnelle. Je suis convaincu qu’ensemble, déterminés et motivés, nous ne pouvons que relever le défi de l’émergence de notre pays. Je travaillerai donc avec tous les compatriotes qui ont la passion du Congo et veulent travailler à la modernisation du Congo parce qu’au service de la patrie, il n’y a point de camp politique. Seuls comptent la compétence, le patriotisme et la bonne volonté ».
Pour certains partis politiques de l’opposition, l’Informateur a mal procédé, en mettant leurs noms sur le calendrier, avant qu’ils ne soient avisés au préalable. Il s’agit d’une fuite en avant pour des partis qui ne veulent pas que le Congo aille de l’avant. Pour Aubin Minaku, il appartient à chaque parti politique de l’opposition qui a reçu l’invitation d’y répondre ou pas. Il affirme que le temps n’est pas approprié pour apprendre aux partis politiques de l’opposition l’ABC de la démocratie. D’autant que l’Institution Informateur est une vieille tradition dans les vieilles démocraties et la Rd Congo n’a pas intérêt à changer cette tradition. Chaque parti peut user de sa totale liberté quant à ce.
L’UDPS qui a exigé l’annulation des élections du 28 novembre 2011 ne peut pas du coup changer de stratégie, et permettre à ses cadres d’aller rencontrer MwandoNsimba. Espérons qu’avec la médiation des évêques de la CENCO, ce parti reviendra à la raison. Ce qui constituerait une avancée significative pour la jeune démocratie congolaise. En effet, les contradictions les plus farouches ont vu le jour lors de la rentrée parlementaire de la deuxième législature. A cette occasion, un autre parti politique de l’opposition et non des moindres, l’Union de la nation Congolaise (UNC) a haussé le ton pour dire que l’UDPS n’était pas le gendarme de l’opposition pour que quand elle tousse, tout le monde doit aussi lui emboîter le pas.
Du côté du MLC, ce parti politique souligne qu’il sera partout où l’avenir de la Rd Congo se discute. « Là où on discute pour le présent et l’avenir de la Rd Congo, le MLC sera présent et donnera sa position », a indiqué Jean-Lucien Busa, qui ne s’est pas gêné de révéler au journal l’Avenir que si le MLC est invité par l’Informateur, il répondra et donnera sa position sur les questions d’intérêt national. A cette occasion, le MLC compte écouter l’Informateur et lui dire ce qu’il pense. Pour l’occasion, il a rappelé que le MLC a été à Sun City, a pris part au Gouvernement 1+4, sans oublier la première législature où son travail était visible. Le moins que l’on puisse dire est que l’Opposition est vraiment divisée. Mais, on ne sait jamais, des surprises ne sont pas à écarter même aux ultimes minutes. En politique, il faut s’attendre à tout.
[L’Avenir]
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En Rd Congo, il aura fallu que l’Informateur, l’honorable Charles MwandoNsimbadonne le programme de ses consultations pour que l’on enregistre des sons discordants au niveau de l’opposition politique. Une opposition, comme il faut le rappeler,qui n’est pas parvenue en 2011, pendant que le terrain lui était favorable, non seulement à émettre sur une même longueur d’onde, mais aussi à se trouver un candidat commun qui devait affronter l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
Par ces manœuvres, certains n’ont pas hésité à dire que cette opposition a facilement fait le lit de la majorité, qui n’a pas eu beaucoup de difficultés pour emporter le scrutin à tour unique. N’ayant pas tiré les leçons de cette débâcle électorale, l’UDPS Tshisekedi campe toujours sur ses positions radicales et repousse toute tentative allant dans le sens de préserver et de consolider la nouvelle démocratie.
C’est ainsi que le démon de la division est apparu. Ce démon a été encouragé par la décision du chef de l’Etat Joseph Kabila de nommer un Informateur. Celui-ci, selon l’article 78 de la Constitution, doit prendre contact avec les partis, groupements et personnalités politiques, toutes tendances confondues, siégeant au sein du Parlement en vue d’identifier une coalition. C’est dans cet objectif que l’honorable MwandoNsimba se devait de commencer les consultations, tout en prenant soin de publier le programme des différents rendez-vous. Ce programme prévoyait pour la journée de mardi 13 mars dernier, le passe de partis politiques tels que l’ACDD, l’ACO, l’ADH, l’AFDC, l’ARC, la CCU, le CNC, COFEDEC et le CRD précédés par le Secrétaire général de la Majorité présidentielle.
Tout parti est libre
Dans sa démarche, l’Informateur ne pouvait commencer qu’avec la Majorité présidentielle, une famille politique proche du chef de l’Etat qui lui a donné beaucoup de députés. Ceci est justifié par le fait qu’il est de notoriété publique que la Majorité présidentielle dispose bien de la majorité absolue des députés nationaux, soit un peu plus de 340 députés. Pour son Secrétaire exécutif, il a voulu répondre à cette invitation pour présenter à l’informateur la liste de ses 340 députés. Surtout que tel est son devoir d’identifier la Majorité parlementaire afin de permettre au chef de l’Etat de désigner un formateur conformément à la Constitution de la République. Etant donné que les règles démocratiques sont très claires dans ce domaine, il appartient donc à l’Informateur de faire en sorte qu’il consulte même les partis de l’opposition.Ce qui est tout à fait normal. Car, ne pas le faire, c’est aller à l’encontre même du discours d’investiture du chef de l’Etat. Lui qui a manifesté sa volonté de travailler avec tous les Congolais compétents et patriotes. « Président de tous les Congolais, je reste fidèle à mon esprit d’ouverture traditionnelle. Je suis convaincu qu’ensemble, déterminés et motivés, nous ne pouvons que relever le défi de l’émergence de notre pays. Je travaillerai donc avec tous les compatriotes qui ont la passion du Congo et veulent travailler à la modernisation du Congo parce qu’au service de la patrie, il n’y a point de camp politique. Seuls comptent la compétence, le patriotisme et la bonne volonté ».
Pour certains partis politiques de l’opposition, l’Informateur a mal procédé, en mettant leurs noms sur le calendrier, avant qu’ils ne soient avisés au préalable. Il s’agit d’une fuite en avant pour des partis qui ne veulent pas que le Congo aille de l’avant. Pour Aubin Minaku, il appartient à chaque parti politique de l’opposition qui a reçu l’invitation d’y répondre ou pas. Il affirme que le temps n’est pas approprié pour apprendre aux partis politiques de l’opposition l’ABC de la démocratie. D’autant que l’Institution Informateur est une vieille tradition dans les vieilles démocraties et la Rd Congo n’a pas intérêt à changer cette tradition. Chaque parti peut user de sa totale liberté quant à ce.
L’UDPS/Tshisekedi n’est pas le gendarme de l’opposition
Premier parti politique de l’opposition eu égard au nombre élevé de ses députés nationaux, l’UDPS est en train de décevoir jusque-là tous ceux qui pensaient que ce parti politique pouvait faire quelque chose de bon. Ce parti politique qui avait boycotté les élections législatives et présidentielles de 2006 se devait de rassurer ceux des Congolais qui leur ont fait confiance en 2011. Malheureusement, ce parti politique semble n’être pas intéressé par le débat parlementaire qui est pourtant l’expression par excellence de la démocratie ni par l’occupation de certains postes ministériels en Rd Congo. Comme pour dire que pour eux,le but d’un parti politique n’est pas de gagner et de conserver le pouvoir le plus longtemps possible, mais de le gagner et de le boycotter après.L’UDPS qui a exigé l’annulation des élections du 28 novembre 2011 ne peut pas du coup changer de stratégie, et permettre à ses cadres d’aller rencontrer MwandoNsimba. Espérons qu’avec la médiation des évêques de la CENCO, ce parti reviendra à la raison. Ce qui constituerait une avancée significative pour la jeune démocratie congolaise. En effet, les contradictions les plus farouches ont vu le jour lors de la rentrée parlementaire de la deuxième législature. A cette occasion, un autre parti politique de l’opposition et non des moindres, l’Union de la nation Congolaise (UNC) a haussé le ton pour dire que l’UDPS n’était pas le gendarme de l’opposition pour que quand elle tousse, tout le monde doit aussi lui emboîter le pas.
Du côté du MLC, ce parti politique souligne qu’il sera partout où l’avenir de la Rd Congo se discute. « Là où on discute pour le présent et l’avenir de la Rd Congo, le MLC sera présent et donnera sa position », a indiqué Jean-Lucien Busa, qui ne s’est pas gêné de révéler au journal l’Avenir que si le MLC est invité par l’Informateur, il répondra et donnera sa position sur les questions d’intérêt national. A cette occasion, le MLC compte écouter l’Informateur et lui dire ce qu’il pense. Pour l’occasion, il a rappelé que le MLC a été à Sun City, a pris part au Gouvernement 1+4, sans oublier la première législature où son travail était visible. Le moins que l’on puisse dire est que l’Opposition est vraiment divisée. Mais, on ne sait jamais, des surprises ne sont pas à écarter même aux ultimes minutes. En politique, il faut s’attendre à tout.
[L’Avenir]
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