Les forces de sécurité loyales au président Joseph Kabila sont responsables d'exactions et de tueries qui se sont soldées par au moins 33 morts à Kinshasa lors des élections présidentielle et législatives de 2011 en République démocratique du Congo (RDC), estime un rapport de l'ONU publié ce mardi.
Le chef de l'Etat a remporté un nouveau mandat à l'issue du scrutin chaotique du 28 novembre dont les observateurs ont relevé le manque de crédibilité et dont le résultat a été rejeté par l'opposition. Dans son rapport, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (UNJHRO) affirme que 22 personnes au moins ont été tuées par balle dans le mois qui a précédé le scrutin et dans les jours suivants. D'autres victimes ont péri à la suite de mauvais traitements infligés par des membres des forces de l'ordre. Seize autres au moins sont toujours portées disparues.
«Le nombre de morts pourrait être bien plus élevé étant donné les nombreuses difficultés auxquelles l'équipe (de l'ONU) s'est heurtée pour enquêter sur les allégations de violations», ajoute-t-il. «Ces violations de droits de l'homme sont imputables principalement à des éléments de la Garde républicaine, à des membres de la police nationale congolaise (...) et, dans une moindre mesure, à des militaires des forces armées», ajoutent les rapporteurs sur la foi des récits de témoins et de victimes.
Le chef de l'Etat a remporté un nouveau mandat à l'issue du scrutin chaotique du 28 novembre dont les observateurs ont relevé le manque de crédibilité et dont le résultat a été rejeté par l'opposition. Dans son rapport, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (UNJHRO) affirme que 22 personnes au moins ont été tuées par balle dans le mois qui a précédé le scrutin et dans les jours suivants. D'autres victimes ont péri à la suite de mauvais traitements infligés par des membres des forces de l'ordre. Seize autres au moins sont toujours portées disparues.
«Le nombre de morts pourrait être bien plus élevé étant donné les nombreuses difficultés auxquelles l'équipe (de l'ONU) s'est heurtée pour enquêter sur les allégations de violations», ajoute-t-il. «Ces violations de droits de l'homme sont imputables principalement à des éléments de la Garde républicaine, à des membres de la police nationale congolaise (...) et, dans une moindre mesure, à des militaires des forces armées», ajoutent les rapporteurs sur la foi des récits de témoins et de victimes.
Avec Reuters
20minutes.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...