Dans le cadre de l’exécution du programme d’aménagement du lac Tanganyika, un atelier national s’est ouvert depuis hier à Kinshasa sur l’harmonisation des lois sur la pêche dans ce lac pour les quatre pays qui le partagent en commun, notamment la RD Congo, le Burundi, la Zambie et la Tanzanie.
Organisés par le Ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage et l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT), les travaux de cet atelier se clôturent cet après-midi. C’est le ministre intérimaire de l’Agriculture, Pêche et Elevage, M. Alulea Charles ministre du Développement Rural qui a personnellement lancé ces travaux.
En effet, il existe une convention sur la gestion durable du lac Tanganyika signée et ratifiée par les quatre Etats. Laquelle convention a été défendue au Parlement en RDC et promulguée par le Président de la République. « Cette loi pour la protection de l’écosystème du lac Tanganyika, il faut qu’on puisse la préserver, la gérer d’une façon durable », a indiqué le directeur national de Pêche, M. Gayo Lemba. Etant donné que chacun de ces pays est régi de ses principes de loi sur la pêche dans le lac Tanganyika et qui sont différents des autres, il y a donc lieu de les harmoniser afin d’avoir une unique gestion législative de ce lac patrimoine commun, a-t-il indiqué.
Dans son discours, le ministre Alulea a fait savoir que le programme d’aménagement intégré du lac Tanganyika démarré en novembre 2008 s’inscrit dans le cadre des domaines prioritaires des stratégies nationales de réduction de la pauvreté, du plan cadre pour l’aménagement des pêches, du code de conduite pour une pêche responsable, et du plan d’action stratégique pour la gestion durables des ressources halieutiques. Ce, afin de reconstituer durablement les stocks halieutiques au niveau des zones actuellement surexploitées, de protéger le bassin versant, d’induire une production additionnelle de poisson et de valoriser les produits de pêche transformés.
« L’exploitation durable de ces ressources n’est possible que lorsqu’elle s’appuie sur une législation harmonieuse, rigoureuse et adaptée aux écosystèmes et aux instruments juridiques internationaux tels que recommandés par la convention sur la gestion durable du lac Tanganyika », a déclaré le ministre. A savoir, le lac Tanganyika est l’un des Grands Lacs d’Afrique, deuxième lac africain par la surface après le lac Victoria, le deuxième au monde par le volume et la profondeur après le lac Baïkal, et le plus long lac du monde (677 km). Il est le plus poissonneux du monde.
Du déroulement des travaux
Au cours de cet atelier il est prévu des exposés respectivement sur le bilan de l’état d’avancement des travaux préparatoires sur l’harmonisation des législations nationales des pays du lac Tanganyika et sur les orientations méthodologiques et les aspects législatifs de la convention sur la gestion durable de ce lac. Il y a également des présentations des dispositions types des lois/projets de loi de pêche et d’aquaculture en RDC et de la synthèse des travaux de l’atelier sur la formulation de la politique de pêche et de l’aquaculture en RDC.
Les travaux se poursuivront par l’analyse du questionnaire sur l’harmonisation législative et les politiques des pêches des pays du lac Tanganyika, des questions autour des exposés, travail en groupe sur le projet de loi. Après quoi, il y aura la présentation des travaux de groupe en plénière, la synthèse des travaux de l’atelier pour terminer par des questions et recommandations.
Lepetit Baende
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