Des chiens spécialement dressés pour retrouver la piste de braconniers d'éléphants ont été utilisés pour la première fois dans le Parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi auprès de la direction du Parc.
"La toute première opération s'est déroulée la semaine dernière après la découverte d'un éléphant mort", sans ses défenses, dans l'est des Virunga, a déclaré à l'AFP LuAnne Cadd, responsable de la communication du Parc.
Deux chiens de la race Limier, réputés pour avoir un odorat très développé et pouvoir suivre une piste sur une longue distance, ont traqué des suspects sur 7 kilomètres.
Arrivés dans un village de pêcheurs, il y a eu "un contact armé entre les gardes forestiers du parc et de présumés braconniers", qui se sont échappés, ainsi que la "saisie d'une cache d'armes illégale", indique la direction du parc dans un communiqué.
Cette première opération menée avec l'équipe canine -qui dispose de cinq chiens au total- a été lancée après une "succession de cas de braconnage d'éléphants" dans le parc, est-il précisé.
Onze éléphants y ont été tués en 2011, et trois les deux premiers mois de 2012, selon Mme Cadd.
Le travail de l'unité canine, dont la mise en place a été soutenue par l'Union européenne, aura un "impact significatif" dans la lutte contre le braconnage, "particulièrement en protégeant la population vulnérable des éléphants alors que la demande pour l'ivoire augmente dans le monde", indique le communiqué.
Les chiens ont été entraînés pendant environ une année par un centre spécialisé suisse, avec le concours de volontaires de la police allemande.
Créé en 1925, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, le Parc national des Virunga est le plus ancien d'Afrique. Il s'étend sur près de 800.000 hectares dans la Province Orientale et celle du Nord-Kivu (est), à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda.
Il abrite notamment quelque 200 gorilles des montagnes, une petite population de gorilles des plaines -une espèce menacée d'extinction-, ou encore des milliers d'hippopotames.
Des groupes armés, miliciens et soldats de l'armée congolaise, présents dans la région, y déciment des animaux, notamment pour se nourrir, et abattent des arbres pour produire du charbon de bois.
© AFP
"La toute première opération s'est déroulée la semaine dernière après la découverte d'un éléphant mort", sans ses défenses, dans l'est des Virunga, a déclaré à l'AFP LuAnne Cadd, responsable de la communication du Parc.
Deux chiens de la race Limier, réputés pour avoir un odorat très développé et pouvoir suivre une piste sur une longue distance, ont traqué des suspects sur 7 kilomètres.
Arrivés dans un village de pêcheurs, il y a eu "un contact armé entre les gardes forestiers du parc et de présumés braconniers", qui se sont échappés, ainsi que la "saisie d'une cache d'armes illégale", indique la direction du parc dans un communiqué.
Cette première opération menée avec l'équipe canine -qui dispose de cinq chiens au total- a été lancée après une "succession de cas de braconnage d'éléphants" dans le parc, est-il précisé.
Onze éléphants y ont été tués en 2011, et trois les deux premiers mois de 2012, selon Mme Cadd.
Le travail de l'unité canine, dont la mise en place a été soutenue par l'Union européenne, aura un "impact significatif" dans la lutte contre le braconnage, "particulièrement en protégeant la population vulnérable des éléphants alors que la demande pour l'ivoire augmente dans le monde", indique le communiqué.
Les chiens ont été entraînés pendant environ une année par un centre spécialisé suisse, avec le concours de volontaires de la police allemande.
Créé en 1925, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, le Parc national des Virunga est le plus ancien d'Afrique. Il s'étend sur près de 800.000 hectares dans la Province Orientale et celle du Nord-Kivu (est), à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda.
Il abrite notamment quelque 200 gorilles des montagnes, une petite population de gorilles des plaines -une espèce menacée d'extinction-, ou encore des milliers d'hippopotames.
Des groupes armés, miliciens et soldats de l'armée congolaise, présents dans la région, y déciment des animaux, notamment pour se nourrir, et abattent des arbres pour produire du charbon de bois.
© AFP
afreeknews.com
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