(L'Avenir
Quotidien 11/01/2013)
*Joseph Kabila a pris l’engagement de hisser la Rd Congo au
rand de pays émergent à l’horizon 2030 et de puissance mondiale en 2060. Mais
pour y parvenir, il faut mettre tout de suite un plan stratégique, des objectifs
qui vont faire du Congo un pool d’intelligence et de savoir-faire, un vivier de
la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne, un grenier agricole, une
puissance énergétique et environnementale, un pool économique et industriel, une
terre de paix et de mieux être. Bref, une puissance régionale au cœur
d’Afrique.*La concrétisation de cette vision ambitieuse devrait être en
partie facilitée par l’effacement acquis de plus de 10 milliards de dette
extérieurs. Outre l’effacement de 74% de al dette extérieure qui a nettement
contribué à la consolidation du niveau de réserves internationales de la Rdc qui
sont passées de 78,55 millions de dollars Us au 31 décembre 2011 à 1,395
milliards en 2012, le Gouvernement a fait des efforts remarquables dans la
mobilisation des ressources internes. Dans un documentaire intitulé « Rdc vers
un pays émergent » qui a été diffusé hier par la Rtg@, nous découvrons une fois
de plus l’ambition de Joseph Kabila, celle de faire de la Rd Congo un pays
émergent.
En effet en juillet 2010, après 7 années de négociations et des
réformes structurelles, la Rdc a été admise au point d’achèvement de
l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés. Date historique pour le
président de la République, avec le Premier ministre d’alors qui a salué
l’effacement de la dette extérieure, trop pesante pour la Rdc.
Pour
Joseph Kabila, c’est une occasion indiquée pour relancer la construction et la
modernisation du sous-continent au cœur de l’Afrique. Et le président de la
République saisit la balle au bond. Sans attendre la campagne électorale de
2011, Kabila a accéléré les grands travaux de reconstruction, de stabilisation
et de modernisation de la Rdc. Cette volonté politique du chef de l’Etat a été
clairement exprimée dans son message du 14 septembre 2011 à Kingakati, la ferme
présidentielle située à une soixantaine de Km de la ville de Kinshasa.
Le
message clair de Joseph Kabila
Dans son message, Joseph Kabila a
publiquement pris l’engagement d’hisser la Rdc au rang de pays émergent à
l’horizon 2030 et de puissance mondiale en 2060. Pour y parvenir, il fallait
mettre tout de suite un plan stratégique, des objectifs qui vont faire du Congo
un pool d’intelligence et de savoir-faire, un vivier de la nouvelle citoyenneté
et de la classe moyenne, un grenier agricole, une puissance énergétique et
environnementale, un pool économique et industriel, une terre de paix et de
mieux être.
Bref, une puissance régionale au cœur de l’Afrique. La
concrétisation de cette vision ambitieuse devait être en partie facilitée par
l’effacement acquis de plus de 10 milliards de dette extérieure. Outre
l’effacement de 74% de la dette extérieure qui a nettement contribué à la
consolidation du niveau de réserves internationales de la Rdc qui sont passées
de 78,55 millions de dollars Us au 31 décembre 2011 à 1,395 milliards en 2012,
le Gouvernement a fait des efforts remarquables dans la mobilisation des
ressources internes. Pour la première fois dans l’histoire de la Rdc, le budget
est passé de 721 millions des Francs congolais en 2006, à 6,746 milliards en
2011. Bien plus, plus de 65% du budget 2011 sont provenus des ressources
internes du pays, soit 4 fois plus que le Gouvernement 1+4 de 2006. Autant de
signes palpables d’une crédibilité internationale réajustée et de sérieux dans
la mobilisation des recettes publiques.
Quid de l’amélioration de la
qualité de la vie
Du côté amélioration de la qualité de vie, le
Gouvernement a réalisé plusieurs actions socialement significatives. Ainsi, dans
le domaine des infrastructures de base, sur un réseau routier national de 58.129
Km de route d’intérêt général longtemps abandonné, le Gouvernement a réhabilité
plus de 5.961 Km entre décembre 2006 et mai 2011. Les travaux se sont encore
poursuivis sur 12.000 autres Km, sans oublier des réfections sur des tronçons
additionnels dans les provinces de Bandundu, Equateur, Katanga, Sud-Kivu et en
province Orientale.
Toujours dans la même période, plus de 129 Km de
voirie urbaine sur un total de 7.400 Km ont été totalement réhabilités avec un
accent particulier sur Kinshasa la capitale, miroir du pays et siège mondial de
la Francophonie en octobre 2012. Dans le même domaine, des ponts ont été
construits. Cas de Loange, long de 444 m reliant le Bandundu au Kasaï-Occidental
; du pont Mpozo, à l’entrée de Matadi et des ponts mobiles, bacs, navettes de
transports dans l’ensemble du pays. Des ports et des aéroports ont également
fait l’objet d’une modernisation. C’est le cas des ports de Matadi, Kalemie,
Mbandaka, Kisangani, Kalundu, Dilolo, ainsi que les aéroports de Goma, de Loano,
de Kisangani, de Moanda, de Kolwezi, Kavumu et de Kinshasa/Ndjili.
A cela
s’est ajouté la relance des activités ferroviaires, particulièrement la relance
de la SNCC, la mise en circulation d’un nouveau train urbain à Kinshasa et la
réhabilitation de plusieurs unités flottantes de l’ex ONATRA. Sur le plan
relance de l’agriculture, 3.000 tracteurs et accessoires ont été achetés et
distribués à travers toutes les provinces entre 2009 et 2011. L’objectif était
d’emblaver plus de 250.000 hectares de culture afin de booster la production
agricole, moteur de croissance économique.
Dans le secteur de
l’enseignement supérieur et universitaire, des bâtiments universitaires ont été
construits à Kindu, Bukavu et Butembo. Les premières universités construites à
100% par l’Etat congolais depuis l’indépendance. Par ailleurs, d’autres
bâtiments universitaires datant des années 50 et 60 ont été réhabilités et
modernisés. Cas de l’IBTP/Kinshasa, de l’Unilu, l’Unikin, l’Unikis et
l’Upn/Kinshasa.
Les infrastructures de santé ont aussi été modernisées et
équipées. On peut citer les cliniques universitaires de Kinshasa et celles de
Kisangani où les bâtiments ont été équipés pour la Faculté de Médecine. A cela
s’ajoute la réhabilitation des 24 ISP et de 3 ISPT à travers le pays.
La
promotion d’une éducation pour tous a été appuyée par la distribution de 25
millions de manuels scolaires aux élèves de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème primaires.
« Les défis restent immenses, mais la volonté de les relever est évidentes. Mes
cers compatriotes, le développement est un processus cumulatif.
C’est en
posant les pierres, l’une après l’autre, en nous prémunissant contre le syndrome
de perpétuel recommencement que nous bâtirons la maison Congo », avait indiqué
le chef de l’Etat à Kingakati, avant d’ajouter qu’à cet égard, mon ambition
n’est rien de moins que l’émergence du Congo comme un pays de référence et à
forte croissance.
Et son accession au statut de puissance mondiale à
l’horizon du centenaire de notre indépendance. Cette ambition est portée par une
vision, celle d’un Congo dont la vocation naturelle est d’être la maison au
sommet de la montagne. Mais elle est aussi portée par une démarche singulière,
parce que constamment en rupture avec le schéma du passé et friande des formules
novatrices, efficaces et audacieuses.
Matata Ponyo renforce la vision
stratégique de Joseph Kabila
Avec l’avènement du Gouvernement du
Premier ministre Matata Ponyo formé en mai 2012, on a noté le renforcement de la
mise en œuvre de la modernité, vision stratégique chère à Joseph Kabila déjà à
l’aube de sa réélection le 28 novembre 2012. Dans sa feuille de route défendue
el 2 juin 2012, le Gouvernement Matata s’est fixé 5 principaux objectifs à
savoir : la poursuite des réformes institutionnelles visant le renforcement de
l’efficacité de l’Etat, la consolidation de la stabilité macroéconomique et la
relance de la croissance et de la création d’emplois, la poursuite de la
construction et de la modernisation des infrastructures de base, l’amélioration
des conditions de vie de la population, le renforcement du capital humain, de la
diplomatie, de la coopération au développement.
Pour atteindre ces
objectifs, le Gouvernement a axé sa stratégie opérationnelle dans le sens de
poser des actes qui déclenchent l’émergence de la Rdc. Ainsi, du point de vue de
l’environnement du cadre macroéconomique, les efforts ont été
conjugués.
Maintenir le cadre macroéconomique, avec à la clé un taux
‘inflation qui s’est situé à 3,16% au 25 octobre 2012, alors que l’objectif fixé
dans le cadre du programme économique du Gouvernement était de 9,9%. Dans le
même canal, le taux de change est de 920 FC pour 1$. Même la très redoutée
opération de lancement des billets à valeur faciale adaptée, soit 1.000, 5.000,
10.000 et 20.000 FC n’ont pas enflammé les prix sur le marché, encore moins
secoué le pouvoir d’achat de la population.
Bien au contraire, le
Gouvernement s’est résolument engagé dans l’amélioration du climat des affaires
avec l’adhésion à l’OHADA. A cela s’ajoute la décision du Gouvernement de
supprimer des perceptions illégales des taxes par la réduction de nombre des
services. Ce qui assure un fonctionnement optimal du guichet unique au port de
Matadi.
Un reliquat de 1,5 millions Usd
Dans le domaine de
la fonction publique, la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires
de l’Etat est sans doute un plus grand bouleversement réussite par le
Gouvernement Matata. La bancarisation de la paie des fonctionnaires a permis au
Gouvernement de récupérer chaque mois un reliquat de près de 1,5 millions de
dollars Us détournés et partagés pendant plus de 10 ans par des réseaux maffieux
de l’administration publique.
Des poursuites judiciaires et des sanctions
pénales sont en route pour décourager cette pratique criminelle.
L’administration avec le rajeunissement des effectifs grâce à la politique de
recrutement sur concours de jeunes universitaires. Cela crée de manière
remarquable de milliers d’emplois et contribue à l’horizon 2030 à une réduction
sensible du taux de chômage en Rdc.
Le Gouvernement est aussi déterminé à
faire de la Rdc une puissance agricole à l’horizon 2020. En témoigne le
lancement de la campagne agricole 2012-2013 qui permet déjà la mise en valeur de
11 millions d’hectares de 80 millions d’hectares que possède la Rdc.
Avec
un appui budgétaire de plus de 23 millions Us, le secteur de l’agriculture
vivrière, de la pêche et de l’élevage sont promus à un avenir meilleur. Les
efforts ont aussi été consentis dans le domaine de la desserte des populations
en électricité et eau potable. Dans le secteur de l’électricité, le Gouvernement
a fait passer le taux de desserte de la population de 6% en 2006 à 9% en
2012.
La construction des barrages hydroélectriques comme Kakobola, d’une
puissance de 9,3 MW, Katende 64 MW et Zongo 140 MW devra améliorer sensiblement
la qualité de l’énergie électrique fournie à la population. Il est prévu en 2012
la construction et la réhabilitation d’autres petites et moyennes centrales
hydroélectriques à Baraka au Sud-Kivu, Zongo 2 dans le Bas-Congo, travaux lancés
le 16 mai 2012 par le chef de l’Etat ; Bongandanga dans la province de
l’Equateur et Budana en province Orientale.
Dans le secteur de l’eau,
l’amélioration globale de la desserte en eau a été rendue possible grâce à la
construction des infrastructures de production, de transformation et de
distribution d’eau potable. Il faut noter l’inauguration le 2 juillet 2012 du
2ème module de l’usine de traitement d’eau de Kalemie, l’approvisionnement
régulier en produits chimiques de la Régie des eaux, etc.
Jean-Marie
Nkambua
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