(Le Potentiel 23/01/2013)
Les négociations qui se roulent à Kampala en Ouganda entre le gouvernement de Kinshasa d’une part et l’opposition congolaise et le M23 d’autre part ne laissent pas entrevoir la sortie prochaine de la crise en RDC au regard des déclarations des négociateurs de toutes les parties lesquelles formulent chaque jour de nouvelles revendications.
Après avoir terminé avec le volet de la révision de l’accord du 23 mars 2009, mais sans en avoir encore tiré les conclusions, le M23 veut toujours revoir toute l’architecture politique à Kinshasa, alors que le pouvoir ne veut rien concéder.
Pour sa part, le numéro 2 de la délégation de l’opposition, l’ex-député d’opposition récemment destitué Roger Lumbala vient de jeter le pavet dans la marre en exigeant le départ dy président Kabila.
« Nous disons que nous ne pouvons pas continuer avec un président qui n’est pas élu dans notre pays. Nous avons Etienne Tshisekedi qui a été élu, nous voulons qu’il puisse retrouver l’impérium et continuer à gérer la République démocratique du Congo avec un consensus national », a déclaré mardi Roger Lumbala sur Rfi.
Il justifie cette démarche par le fait que l’élection controversée de Joseph Kabila a créé beaucoup de problèmes. « Est-ce qu'il y a eu des problèmes en République démocratique du Congo après les élections? Est-ce que Kabila a sorti les chars et des militaires pour tuer des citoyens congolais qui réclamaient la vérité des urnes? S'il n'y a pas eu ces problèmes-là, okay! Mais s'il y a eu ces problèmes-là, c'est un problème qui se pose dans notre pays, et nous devons le traiter », s’est-il écrié.
Côté gouvernemental, on ne cache plus une certaine impatience après plusieurs semaines de discussions. Il va falloir trouver une conclusion, dit le négociateur François Mwamba interrogé de son côte par Rfi. Pour lui, le M23 doit exprimer clairement une revendication.
« Tout ce qui est recevable, au sens de légitime, au sens de quelque chose qui tienne la route ; qu’il nous disent véritablement ce qu’ils souhaitent ». « Ils le disent : ce qu’ils veulent, c’est renverser le président Kabila ». « S’ils pouvaient confirmer que c’est cela la destination qu’ils donnent à cette discussion ; elles sont terminées déjà à ce moment-là ».
Et François Mwamba de coblure : « Maintenant qu'on doit conclure, que doit-on retenir? En d'autres termes, qu'est-ce qu'ils veulent vraiment? Qu'ils le disent! Après ça, qu'il soit possible de mettre fin à cette discussion qui ne peut, de toute façon, avoir pour destination ni la survie du M23, qui est une force négative, ni la remise en cause, de quelques manières que ce soit, des institutions de la République démocratique du Congo, la souveraineté de la RDC, ou l'intégrité de son territoire ».
Les négociations qui se roulent à Kampala en Ouganda entre le gouvernement de Kinshasa d’une part et l’opposition congolaise et le M23 d’autre part ne laissent pas entrevoir la sortie prochaine de la crise en RDC au regard des déclarations des négociateurs de toutes les parties lesquelles formulent chaque jour de nouvelles revendications.
Après avoir terminé avec le volet de la révision de l’accord du 23 mars 2009, mais sans en avoir encore tiré les conclusions, le M23 veut toujours revoir toute l’architecture politique à Kinshasa, alors que le pouvoir ne veut rien concéder.
Pour sa part, le numéro 2 de la délégation de l’opposition, l’ex-député d’opposition récemment destitué Roger Lumbala vient de jeter le pavet dans la marre en exigeant le départ dy président Kabila.
« Nous disons que nous ne pouvons pas continuer avec un président qui n’est pas élu dans notre pays. Nous avons Etienne Tshisekedi qui a été élu, nous voulons qu’il puisse retrouver l’impérium et continuer à gérer la République démocratique du Congo avec un consensus national », a déclaré mardi Roger Lumbala sur Rfi.
Il justifie cette démarche par le fait que l’élection controversée de Joseph Kabila a créé beaucoup de problèmes. « Est-ce qu'il y a eu des problèmes en République démocratique du Congo après les élections? Est-ce que Kabila a sorti les chars et des militaires pour tuer des citoyens congolais qui réclamaient la vérité des urnes? S'il n'y a pas eu ces problèmes-là, okay! Mais s'il y a eu ces problèmes-là, c'est un problème qui se pose dans notre pays, et nous devons le traiter », s’est-il écrié.
Côté gouvernemental, on ne cache plus une certaine impatience après plusieurs semaines de discussions. Il va falloir trouver une conclusion, dit le négociateur François Mwamba interrogé de son côte par Rfi. Pour lui, le M23 doit exprimer clairement une revendication.
« Tout ce qui est recevable, au sens de légitime, au sens de quelque chose qui tienne la route ; qu’il nous disent véritablement ce qu’ils souhaitent ». « Ils le disent : ce qu’ils veulent, c’est renverser le président Kabila ». « S’ils pouvaient confirmer que c’est cela la destination qu’ils donnent à cette discussion ; elles sont terminées déjà à ce moment-là ».
Et François Mwamba de coblure : « Maintenant qu'on doit conclure, que doit-on retenir? En d'autres termes, qu'est-ce qu'ils veulent vraiment? Qu'ils le disent! Après ça, qu'il soit possible de mettre fin à cette discussion qui ne peut, de toute façon, avoir pour destination ni la survie du M23, qui est une force négative, ni la remise en cause, de quelques manières que ce soit, des institutions de la République démocratique du Congo, la souveraineté de la RDC, ou l'intégrité de son territoire ».
Écrit par Matshi
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