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vendredi 18 janvier 2013

Présence supposée des FDLR à Muja et Rusayo: Le gouvernement dément les « rumeurs sans fondement » de Kigali



(Le Potentiel 18/01/2013)
A court d’arguments pour justifier sa présence dans l’Est de la RDC, Kigali fait circuler actuellement des rumeurs sur la présence des éléments des FDLR à Muja et Rusayo, deux localités du Nord-Kivu. Ce qu’a démenti catégoriquement le gouvernement par la bouche de son porte-parole, Lambert Mende Omalanga.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a démenti le mardi 15 janvier à Kinshasa les « rumeurs (qui) circulent sur la présence des FDLR à Muja et à Rusayo » au Nord-Kivu.
« Elles ont été à la base de la dénonciation par le Rwanda de cette présence qui éveille son inquiétude sur la sécurité de son territoire », a expliqué le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga.
Ainsi, le gouvernement de la RDC, après des enquêtes impartiales quant à ce, a fait la mise au point suivante : « Saisi par l’Etat rwandais de la présence des éléments FDLR à Muja et à Rusayo (Nord-Kivu), une mission de l’Equipe du Mécanisme conjoint de vérification élargi (MCV) composé d’officiers du Congo-Brazzaville, du Burundi et de RDC s’est rendue sur les lieux et a fait des constats qui démentent ces rumeurs ainsi qu’en témoignent ces rapports des 7 et 10 janvier courant ; les enquêteurs de l’Equipe conjointe de vérification (ECV) ont constaté qu’il n’y avait aucune présence FDLR, ni d’autres forces négatives dans les localités susmentionnées.
Ils ont noté que les habitants de Kanyati (surtout les femmes et les enfants), fuyant les rondes du M23 dans les environs dudit village passent la nuit à Muja pour ne regagner leur village que le matin. Ce qui confirme que Muja est sécurisé, notamment par les détachements indien et uruguayen de la Monusco ; le colonel Cassius James des Rwanda Defence Forces, représentant le Rwanda dans l’Equipe de conjointe de vérification s’est réservé volontairement de prendre part à la mission sur terrain « de peur d’être capturé par les FDLR », selon les déclarations qu’il a faites à ses collègues.
Mais son absence n’entache en rien l’objectivité et la neutralité de l’enquête de vérification ; la vérification s’est étendue aux secteurs Mutao-Rutoke-forêt de Nyiragongo et Kibumba. Nulle part dans ces secteurs, l’ECV n’a aperçu un quelconque site de campement des FDLR ou d’autres groupes armés ».
« Rumeurs dénuées de tout fondement »
Pour le gouvernement congolais, « il appert donc clairement que les rumeurs sur la présence des FDLR à Muja et Rusayo sont dénuées de tout fondement ».
Il en tient pour preuve le fait que, « la Monusco, qui avait participé activement à la traque des FDLR, rejette elle aussi ces rumeurs à travers son communiqué n° CP/OSRM/020113 ».
De son côté, la Monusco a précisé la version défendue par le gouvernement. « L’information selon laquelle 4 000 éléments FDLR seraient arrivés à Kazibake accompagnés des membres de leurs familles par la Zambie est totalement est fausse. Toutes les informations disponibles indiquent que la nuisance des FDLR a été sérieusement réduite et leur nombre n’est plus estimé qu’à quelques centaines que les forces congolaises de sécurité et de défense sont occupées à éradiquer », a indiqué la mission onusienne », soulignant, par ailleurs, qu’ « aucune confirmation n’a été obtenue du passage de deux hélicoptères de couleur blanche sans le logo de l’ONU, le 13 décembre entre Nyange et Lwama ».
La Monusco est formelle : « La rumeur selon laquelle il existerait au Kivu un nouveau commandant des FDLR nommé Bakota n’est pas avérée ; il n’y a pas d’approvisionnement en armes et munitions des FDLR par des avions des FARDC ».
« Cela étant, il se pose la question de savoir l’origine réelle de ces rumeurs et l’intention de ceux qui les fabriquent. Le gouvernement de la RDC prend à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale pour constater à cet égard une volonté voilée de trouver prétexte de menaces parfois inventées de toutes pièces pour d’éventuels agendas de déstabilisation de la RDC », selon le ministre congolais des Médias.
La RDC « en appelle ainsi à la vigilance de la nation et de la communauté internationale, pour que plus jamais aucun prétexte ne justifie le mort violente des congolais dans leur pays ».

Publié le vendredi 18 janvier 2013 00:55
Écrit par LP

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