Victime dans sa partie Est des violences faites aux femmes, la RDC a pris une part active à la réunion préparatoire d’Addis-Abeba, organisée en prélude à la rencontre de mars 2013 à New York de la Commission sur le statut de la femme. C’est la ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi, qui a porté haut la voix de la RDC à ce forum de la capitale éthiopienne.
Reconnues comme armes de guerre dans divers conflits, les violences faites aux femmes sont devenues plus que jamais une préoccupation de l’ONU. C’est dans ce cadre que se tient en mars 2013 au siège de l’ONU à New York, une rencontre internationale pour traiter de ce problème. Victime de ce fléau dans sa partie Est, la RDC ne pouvait qu’adhérer à une telle initiative.
C’est pour se préparer à ce grand événement international qu’elle a délégué à Addis-Abeba (Ethiopie) sa ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi Bulo Kasongo, à une rencontre panafricaine destinée à adopter une position commune de l’Afrique au prochain forum de New York.
Mme Géneviève Inagosi Kasongo a donc pris part du 13 au 17 janvier 2013 à Addis-Abeba à la réunion préparatoire de la 57ème session de la Commission sur le statut de la femme qui se tiendra à New York du 4 au 15 mars 2013. Le thème de cette session parrainée par l’ONU est : « L’élimination et la prévention de toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles ».
Organisée avec le concours de l’ONUFEMMES, en partenariat avec la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, ces assises ont réuni les ministres africains ayant en charge le Genre et les Affaires étrangères ainsi que des experts et représentants des organisations de la Société civile.
Il était question pour les 147 délégués de 26 Etats membres de réfléchir et de proposer des stratégies visant à mettre fin à la violence faite aux femmes en vue de préparer la 57ème session de la Commission sur le statut de la femme. Les ministres africains ont proposé des recommandations et des messages clés sur l’accélération des interventions aux niveaux mondial, régional et national par rapport à la violence faite aux femmes.
« UNE PRIORITE POUR LE DEVELOPPEMENT »
Dans une déclaration rendue publique à l’issue des travaux, en commission, les ministres africains du Genre et des Affaires étrangères ont fait savoir que « mettre un terme à la violence faite aux femmes n’est pas une option, mais une priorité au développement, à la cohésion sociale ». Ils se sont également engagés à réaliser la campagne : « Tolérance zéro » à toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles en Afrique. Les ministres ont aussi résolu de renforcer les lois, les politiques et adopter des actions stratégiques visant à éliminer la violence faite aux femmes.
Intervenant à la tribune au nom de son gouvernement, la ministre Géneviève Inagosi a plaidé pour une participation efficace et efficiente de l’Afrique à la 57ème session de la commission sur le statut de la femme. Son intervention a porté essentiellement sur le rôle des partenaires clés au niveau national, en s’assurant d’une représentation efficace, d’un niveau de préparation nationale y compris le dialogue et la documentation.
Dans le cadre de l’élimination des violences faites aux femmes, elle a fait part à l’assistance du cas de la RDC qui a identifié des partenaires pour coordonner des interventions sur terrain afin que les victimes bénéficient réellement et effectivement de ces interventions. Parlant du rôle des acteurs nationaux impliqués, la ministre du Genre a évoqué le cas du président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui a donné la vision, l’impulsion en garantissant par des actes, sa volonté politique aux autres acteurs dans la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, des déclarations, traités, accords, engagements, résolutions ratifiés par le pays.
Pour ce qui est du Parlement congolais, il a voté plusieurs lois sur la promotion de l’égalité du Genre, notamment la Constitution qui consacre l’égalité des sexes, la parité homme-femme en ses articles 13, 14, 15 et 16 ; les lois sur les violences sexuelles portant modification du Code pénal de 1939 et qui définit clairement les infractions des violences sexuelles.
L’occasion était également donnée à la RDC, par la voix de la ministre du Genre, d’indiquer que la priorité des femmes congolaises pour l’instant c’est la cessation des conflits armés, source de viol et autres violences à l’endroit des femmes et enfants. Géneviève Inagosi Kasongo a sollicité de ses pairs africains une mobilisation et une solidarité à l’endroit des victimes de violences et d’atrocités à l’Est de la RDC.
Véritablement engagée dans le combat contre les violences faites aux femmes, particulièrement en RDC et au Mali, Géneviève Inagosi a dénoncé cette pratique utilisée dans divers conflits armés en Afrique comme une arme de guerre. Un plaidoyer qui a été clairement consigné dans la déclaration finale à l’issue des travaux.
Elle a, en outre, mis un accent particulier sur l’éducation des filles, l’autonomisation des femmes, avant de proposer que soit désormais pérennisés les thèmes centraux pendant au moins trois ans. Cela pour permettre la mise en œuvre des programmes, politiques et procédés aux évaluations périodiques.
Publié le dimanche 20 janvier 2013 22:20
© Copyright Le PotentielC’est pour se préparer à ce grand événement international qu’elle a délégué à Addis-Abeba (Ethiopie) sa ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi Bulo Kasongo, à une rencontre panafricaine destinée à adopter une position commune de l’Afrique au prochain forum de New York.
Mme Géneviève Inagosi Kasongo a donc pris part du 13 au 17 janvier 2013 à Addis-Abeba à la réunion préparatoire de la 57ème session de la Commission sur le statut de la femme qui se tiendra à New York du 4 au 15 mars 2013. Le thème de cette session parrainée par l’ONU est : « L’élimination et la prévention de toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles ».
Organisée avec le concours de l’ONUFEMMES, en partenariat avec la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, ces assises ont réuni les ministres africains ayant en charge le Genre et les Affaires étrangères ainsi que des experts et représentants des organisations de la Société civile.
Il était question pour les 147 délégués de 26 Etats membres de réfléchir et de proposer des stratégies visant à mettre fin à la violence faite aux femmes en vue de préparer la 57ème session de la Commission sur le statut de la femme. Les ministres africains ont proposé des recommandations et des messages clés sur l’accélération des interventions aux niveaux mondial, régional et national par rapport à la violence faite aux femmes.
« UNE PRIORITE POUR LE DEVELOPPEMENT »
Dans une déclaration rendue publique à l’issue des travaux, en commission, les ministres africains du Genre et des Affaires étrangères ont fait savoir que « mettre un terme à la violence faite aux femmes n’est pas une option, mais une priorité au développement, à la cohésion sociale ». Ils se sont également engagés à réaliser la campagne : « Tolérance zéro » à toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles en Afrique. Les ministres ont aussi résolu de renforcer les lois, les politiques et adopter des actions stratégiques visant à éliminer la violence faite aux femmes.
Intervenant à la tribune au nom de son gouvernement, la ministre Géneviève Inagosi a plaidé pour une participation efficace et efficiente de l’Afrique à la 57ème session de la commission sur le statut de la femme. Son intervention a porté essentiellement sur le rôle des partenaires clés au niveau national, en s’assurant d’une représentation efficace, d’un niveau de préparation nationale y compris le dialogue et la documentation.
Dans le cadre de l’élimination des violences faites aux femmes, elle a fait part à l’assistance du cas de la RDC qui a identifié des partenaires pour coordonner des interventions sur terrain afin que les victimes bénéficient réellement et effectivement de ces interventions. Parlant du rôle des acteurs nationaux impliqués, la ministre du Genre a évoqué le cas du président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui a donné la vision, l’impulsion en garantissant par des actes, sa volonté politique aux autres acteurs dans la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, des déclarations, traités, accords, engagements, résolutions ratifiés par le pays.
Pour ce qui est du Parlement congolais, il a voté plusieurs lois sur la promotion de l’égalité du Genre, notamment la Constitution qui consacre l’égalité des sexes, la parité homme-femme en ses articles 13, 14, 15 et 16 ; les lois sur les violences sexuelles portant modification du Code pénal de 1939 et qui définit clairement les infractions des violences sexuelles.
L’occasion était également donnée à la RDC, par la voix de la ministre du Genre, d’indiquer que la priorité des femmes congolaises pour l’instant c’est la cessation des conflits armés, source de viol et autres violences à l’endroit des femmes et enfants. Géneviève Inagosi Kasongo a sollicité de ses pairs africains une mobilisation et une solidarité à l’endroit des victimes de violences et d’atrocités à l’Est de la RDC.
Véritablement engagée dans le combat contre les violences faites aux femmes, particulièrement en RDC et au Mali, Géneviève Inagosi a dénoncé cette pratique utilisée dans divers conflits armés en Afrique comme une arme de guerre. Un plaidoyer qui a été clairement consigné dans la déclaration finale à l’issue des travaux.
Elle a, en outre, mis un accent particulier sur l’éducation des filles, l’autonomisation des femmes, avant de proposer que soit désormais pérennisés les thèmes centraux pendant au moins trois ans. Cela pour permettre la mise en œuvre des programmes, politiques et procédés aux évaluations périodiques.
Publié le dimanche 20 janvier 2013 22:20
Écrit par F.K.
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