Pages

jeudi 9 février 2012

RDC – Les « non-dits » de l’affaire Bakungu

A l’audience du 07 février 2012, la liste des prévenus s’est allongée avec un contingent de 7 nouvelles unités venues’ de Goma, lesquelles étaient présentées par lé ministère public comme détenant des éléments accablants pour le député Bakungu. Curieusement, lors de leurs dépositions, les nouveaux prévenus ont nié tout lien avec l’incriminé et réfuté les’ faits infractionnels mis à leur charge.

Le député national/UNC (Union pour la Nation congolaise), Dieudonné Bakungu Mythondeke et consorts, poursuivis par le Parquet Général de la République pour « rébellion, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, meurtre, incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir, détention illégale des armes de guerre et dissipation des munitions», sont attendus ce vendredi 10 février 2012 à la Cour Suprême de Justice dans le cadre de la troisième audience, laquelle devrait être consacrée à l’examen de l’affaire au plan du fond. On rappelle qu’à l’audience du 04 février 2012, la Cour avait décidé de placer le prévenu Bakungu et ses 5 coaccusés en détention préventive, son assignation à résidence en raison de sa qualité de député national et la remise de la cause au 07 février.
Certains ont affirmé avoir été arrêté sur le chemin du travail, d’autres sur celui de l’école, en tout cas très loin de la résidence du député. Un arrêt avant-dire droit les a toutefois placés en détention préventive.
Circonstances de l’arrestation de Bakungu
On laisse entendre que le député Bakungu a reçu, dans la nuit de mercredi 1er à jeudi 02 février, un message anonyme lui annonçant un complot visant son élimination physique. Inquiet, il en a fait part à la Monusco, puis au Gouverneur de province du Nord-Kivu ainsi qu’au commandant de la 8me Région Militaire, le général Mayala. Aux petites heures de la matinée, sa belle-sœur et des policiers commis à sa garde l’ont informé de l’encerclement de sa résidence par des éléments armés. Les policiers leur ayant exigé un ordre de mission, ces militaires ont répondu par des tirs. Deux policiers sont tombés sous les balles.
Alerté par le député national, le général Mayala serait arrivé sur le lieux le matin pour ordonner aux militaires de se retirer. Puis, il a évacué la famille de Bakungu avant d’amener celui-ci à l’auditorat militaire. Arrêté et entendu sur procès-verbal, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt, de même que sa nièce Nguwo Nyesha Bakungu, son cuisinier Muhindo Shamamba, un de ses gardes du nom de Muesa Pengele, son lavandier Justin Kasembe et son jardinier Bahunga Daniel.
Et c’était parti pour une affaire de rébellion armée visant l’attaque de la ville de Goma. Dans l’entourage du député Bakungu ainsi qu’au sein de l’état-major politique de l’UNC, on persiste à croire qu’il s’agit d’un coup monté pour briser la carrière politique du précité et décapiter son parti au Nord-Kivu.
Kimp

Direct.cd © 2012 All Rights Reserved

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...

referencement google - messenger 9 - photo en studio - Plombier Noisy le grand