(La Prospérité 20/02/2012)
24 heures seulement après son installation à la tête du Bureau Provisoire de l’Assemblée Nationale, en sa qualité de Doyen d’âge, Kombo Nkisi Timothée, 76 ans, n’est plus en odeur de sainteté avec son Parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Ce parti n’a pas vu d’un bon œil son rôle à l’ouverture de la session extraordinaire de la chambre basse du Parlement. Ainsi, réunis le 17 février 2012, les membres de la Présidence de l’UDPS, Exécutif National du parti, ont pris la décision d’exclure M. Kombo Nkisi de cette formation politique. C’est ce qui ressort de la déclaration lue par Raphaël Kapambu Katukonki, Secrétaire du parti chargé de la Communication, Information et Mobilisation, au cours d’un point de presse, le samedi 17 février 2012, au Restaurant Green Garden, à la Gombe. Par la même occasion, l’Exécutif national de l’UDPS prévient que tous les Députés de l’Udps qui oseront siéger à l’hémicycle seront exclus du parti et ne pourront nullement l’engager. D’où vient que l’on s’interroge si le mot d’ordre de boycott du lider maximo sera suivi à la lettre. Déjà, des informations concordantes et crédibles indiquent que quelques-uns des Députés de l’UDPS sont passés au service administratif de l’Assemblée Nationale, pour se faire enregistrer et ont, en même temps, touché la cagnotte remise aux Honorables, pour la séance d’ouverture de la session extraordinaire. N’est-ce pas là un cas de divorce qui présage un nouveau séisme au de l’Udps ? Toute la question est là. La colère au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est déchaînée sur la personne de Kombo Nkisi Timothée, Député élu de Madimba, dans la Province du Bas-Congo, au nom de cette formation politique, pour sa participation et son installation comme Président du Bureau provisoire de l’Assemblée Nationale, au cours de la session extraordinaire, ouverte le jeudi 16 février dernier, inaugurant la 2ème deuxième législature de la 3ème République. Le parti du lider maximo ne comprend pas comment son membre, élu Député, peut aller à l’encontre du mot d’ordre de boycott de participation aux travaux de l’Assemblée Nationale parce que les élections ont été truffées de beaucoup d’irrégularités et de fraudes massives. Ce faisant, il a été exclu du parti et ne peut l’engager. C’est ce que ce parti a pris comme décision au cours de la réunion de l’Exécutif national de cette formation politique, le 17 février dernier, soit 24 heures seulement, après que Kombo soit investi au Bureau Provisoire de la chambre basse. La déclaration y afférente a été lue par M. Raphaël Kapambu Katukonki, Secrétaire du parti chargé de la Communication, Information et Mobilisation, au cours d’un point de presse, le samedi 18 février 2012, au restaurant Green Garden, à la Gombe. L’épée de Damoclès suspendue sur les autres élus du parti Parmi quelques autres points retenus, la mise en garde adressée aux autres Députés quant à leur participation aux séances de l’Assemblée Nationale. Raphaël Kapambu a brandi, en outre, la menace d’exclusion de tout membre de l’UDPS qui participerait à ce que cette formation politique qualifie de « forum illégitime ». Et que par ailleurs, toute prise de position de tout Député de l’Udps qui irait dans le sens de contrarier le mot d’ordre, n’engagerait que sa propre personne et l’exposerait à la furie d’Etienne Tshisekedi. Vers un séisme ? Selon plusieurs sources concordantes et crédibles, il est fait mention de quelques- uns des Députés de l’UDPS qui seraient passés au service administratif de l’Assemblée Nationale, pour se faire enregistrer et ont, en même temps, touché la cagnotte remise aux Honorables pour la séance d’ouverture de la session extraordinaire. D’où vient que l’on s’interroge si cette façon d’agir ne va à l’encontre du mot d’ordre de boycott lancé par le leader charismatique de l’UDPS. Certains observateurs ne s’en cachent pas. Les Députés de l’UDPS se trouvent présentement entre le marteau et l’enclume. D’une part, l’obligation de respecter la discipline du parti et, d’autre part, le devoir de répondre au mandat leur confié par la population. Mais, plus compliqué ou intéressant, c’est de savoir que tous ces Députés, élus sous la casquette de Tshisekedi, se sont dépensés ou ont dépensé de leurs propres moyens financiers, pour battre campagne. N’est-ce pas là une raison pour qu’ils tournent le dos à leur Président national ? Tout est possible. Seulement, l’Assemblée Nationale a déjà ouvert ses portes. Dès ce lundi matin, l’opinion va se rendre à l’évidence sur le comportement que les uns et les autres vont afficher. Il en est de même de tous les alliés, quand bien même ils ne se sentent pas directement visés par la décision de l’UDPS.
La Pros.
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