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jeudi 23 février 2012

Budget 2012 : Mabi Mulumba interpelle les nouveaux Députés !

(La Prospérité 23/02/2012)
Le vote de la loi Budgétaire, exercice 2012, sera parmi les tout premiers arriérés législatifs à traiter par les nouveaux Députés et cela, quasiment dans deux semaines. Ce sera plus précisément lors de la toute première session ordinaire de cette législature qui, en principe, interviendra le 15 mars 2012. Aussi, le Sénateur Mabi Mulumba, Président de la Commission Economico-financière de la Chambre Haute du Parlement, salue-t-il la publication de ‘‘la Communication Budgétaire en RD-Congo’’, un ouvrage que vient de rédiger le Secrétaire Général au Budget, M. Odon Nsampanga dont il a eu l’honneur de porter sur les fonts baptismaux. Pour le Prof. Mabi Mulumba, le Parlement étant l’autorité budgétaire, il est plus qu’impérieux que ses membres, dans leur ensemble, s’approprient le processus de l’élaboration du Budget ainsi que ses mécanismes d’exécution. Selon l’auteur, Odon Nsampanga, l’exécution des dépenses tourne autour de 70 %. Pis encore, certains projets, pourtant prévus et utiles pour l’intérêt de la population ne sont pas exécutés. Ainsi dit, le budget se révèle être le siège de l’injustice. Et, généralement, certains services sont mieux servis et dépensent au-delà des crédits leur alloués pendant que d’autres sont ignorés. D’autre part, des écarts énormes sont constatés dans la répartition des enveloppes budgétaires entre ministères, administrations, institutions publiques et politiques. Le comble dans tout ceci, ce que très peu de personnes, même dans les milieux des cadres, maîtrisent la problématique budgétaire. Bref, pour le Prof. Mabi, l’activité budgétaire est prise en otage par les experts et les responsables politiques. Les nouveaux élus sont ainsi interpellés et devront se préparer en conséquence car, cet ouvrage appelle la transparence dans la gestion budgétaire et facilite la recevabilité, élément fondamental d’une société démocratique et gage du progrès. Le Professeur Evariste Mabi Mulumba, Sénateur de son état et Président de la Commission Economico-financière de la Chambre Haute du Parlement, a eu l’honneur, tout récemment, de baptiser ‘‘la Communication Budgétaire en République Démocratique du Congo’’, un ouvrage publié par le Secrétaire Général du Ministère du Budget, M. Odon Nsampanga. Dans son adresse précédant la cérémonie du baptême même de cet ouvrage, le Professeur Mabi a souligné que ‘‘la communication budgétaire’’ paraît à point nommé, notamment, avec l’ouverture de la première session de l’Assemblée Nationale de la deuxième législature de la troisième République. Les nouveaux Députés, il convient ici de le rappeler, aussitôt dans la première session ordinaire de mars qui intervient d’ailleurs quasiment dans deux semaines, feront l’entrée en matière avec les arrières législatifs, parmi lesquels l’élaboration du Budget de l’Etat, pour l’exercice 2012. Aussi, pour le Prof. Mabi Mulumba, le Parlement étant l’autorité budgétaire, il est plus qu’impérieux que ses membres, dans leur ensemble, s’approprient le processus de l’élaboration du budget ainsi que ses mécanismes d’exécution. Ce qui, pense-t-il, n’est toujours pas le cas. Chaque parlementaire, conseille-t-il, devrait compter cette publication dans sa bibliothèque. Des faiblesses du Budget Appelés à défendre le souverain primaire, les nouveaux élus, particulièrement, doivent se faire déjà une idée des faiblesses qui entourent l’élaboration du Budget. L’auteur en a rappelé quelques-unes. Alors que le Budget devrait être une affaire de la population qui l’alimente avec ses impôts et qui attendrait que les gestionnaires lui rendent compte, l’information budgétaire reste, en RDC, la chasse gardée des experts et des responsables politiques. Bien plus, la population ne sait pas comment le budget est exécuté. Selon l’auteur, Odon Nsampanga, l’exécution des dépenses tourne autour de 70 %. Pis encore, certains projets, pourtant prévus et utiles pour l’intérêt de la population, ne sont pas exécutés. Ainsi dit, le budget se révèle être le siège de l’injustice. Généralement, certains services sont mieux servis et dépensent au-delà des crédits leur alloués pendant que d’autres sont ignorés. D’autre part, des écarts énormes sont constatés dans la répartition des enveloppes budgétaires entre ministères, administrations, institutions publiques et politiques ; très peu de personnes, même dans les milieux des cadres, maîtrisent la problématique budgétaire. Bref, pour le Prof. Mabi, l’activité budgétaire est prise en otage par les experts et les responsables politiques. De l’avis de cet ex-Premier Ministre mieux connu pour son expertise avérée dans le domaine économique, depuis les temps immémoriaux du règne du Maréchal Mobutu, M. Odon Nsampanga vient de rendre un service incommensurable à la Nation, non seulement en décrivant le processus d’élaboration du budget ainsi que ses mécanismes d’exécution mais surtout, en indiquant que le chemin à parcourir pour atteindre une gestion budgétaire optimale est encore long et parsemé d’embûches. C’est une grande contribution, a-t-il affirmé, à l’affermissement de la démocratie en RD-Congo. Dans la mesure où la communication appelle la transparence dans la gestion budgétaire et facilite la recevabilité, élément fondamental dans une société démocratique et gage du progrès.
La Pros.

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