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jeudi 23 février 2012

Tiré à bout portant : Un étudiant de l’ISTM/Tshumbe transféré à Kinshasa

(L'Avenir Quotidien 23/02/2012)
Dépêchés dans la circonscription électorale de Lubefu en vue de sécuriser les élections du 28 novembre 2011, les militaires sèment la terreur et la confusion dans le chef de la population, alors que leur ordre de mission est tombé caduque. Conséquence, mort d’homme et insécurité totale dans cette contrée de la République Démocratique du Congo. Et pour preuve, un étudiant a été tiré à bout portant à Tshumbe. C’est pour cette raison que l’élu de la circonscription électorale de Lubefu, Emery Okundji a saisi les autorités compétentes et appelle les uns et les autres à la retenue.

Un militaire FARDC a tiré, dimanche 19 février, sur un étudiant du nom de Moke Mbadi, de la cité de Tshumbe, territoire de Lubefu (Kasaï-Oriental), à la suite d’une dispute. Selon l’honorable Emery Okundji qui livre cette information, la victime grièvement blessée par balles au thorax a été transférée lundi dernier à Kinshasa, en début d’après-midi, pour des soins appropriés.
Selon la même source, tout est parti d’une dispute entre un père qui accusait un enseignant d’avoir tabassé ses enfants alors qu’ils étaient à la rivière pour se baigner. Informé, le parent des enfants battus a appelé un militaire FARDC pour trancher l’affaire au lieu de recourir à la police. Ce fut le lieu pour un étudiant de s’opposer à lui, expliquant que ce travail revient à la police judiciaire. Mécontent, l’homme en uniforme a tiré à bout portant. La balle atteindra un autre étudiant qui se trouvait dans le voisinage, le blessant grièvement.
Indigné, le député réélu du territoire de Lubefu, Emery Okundji a condamné le comportement de cet élément probablement incontrôlé et demandé que les militaires de l’auditorat dépêchés à Tshumbe pour des élections du 28 novembre dernier soient redéployés à Lodja.
« Nous condamnons fermement et dénonçons de la manière la plus énergique cet acte. Au même moment, nous appelons tous les étudiants de Tshumbe au calme. Ils nous ont informés et nous allons saisir les autorités compétentes pour que ce militaire soit sévèrement sanctionné conformément aux lois de la République », a-t-il déclaré, précisant que l’ordre de mission de ces militaires à Tshumbe devait prendre fin le 7 janvier 2012.
Considérant les faits graves et punissables des militaires en divagation, l’Honorable Emery Okundji Ndjovu avait contacté urgemment l’auditeur supérieur militaire de Mbuji-Mayi afin de se saisir du dossier et de s’imprégner de la situation avant de prendre toutes les mesures qui s’imposent. A l’heure actuelle, le militaire auteur du crime est en cavale.

Romain Rolland Pius

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