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lundi 27 février 2012

Sans alliances, ni alliages / PPRD : 148 Députés répondent à l’appel de Boshab !

(La Prospérité 27/02/2012)

On dirait qu’il s’agissait d’une ‘’immersion ou d’un plongeon dans les eaux profondes ‘’, pour les nouveaux élus. L’idéologie, les principales articulations du combat, la vision du Chef de l’Etat, les urgences, les consignes, les devoirs et obligations des élus face au Parti…Telles sont les matières autour desquelles un module de formation a été organisé du 24 au 25 février à l’attention particulière des élus alignés sous les couleurs du PPRD face aux enjeux de l’heure. Evariste Boshab, Secrétaire Général, qui a ouvert et clos les travaux de ce séminaire de renforcement des capacités, en a, du reste, tiré une fière chandelle. Au total, son parti compte déjà 148 Députés dont 16 femmes. C’est le plus grand nombre d’élus qu’un parti puisse compter à la nouvelle Assemblée Nationale. D’où, l’idée de la gestion de ce tout nouveau leadership établi jusqu’ici sans alliances, ni alliages politiques. Comment donc être le parti phare au Parlement et, en même temps, prendre à bras le corps, les préoccupations des populations issues de leurs circonscriptions électorales respectives, sans pour autant trahir la vision de Kabila, ni compromettre l’image du parti vis-à-vis des tiers ? Tout ceci a été passé au peigne fin au Centre Nganda, sous le contrôle de Boshab Mabudj Mabilenge qui, décidément, est au four et au moulin. Il n’est pas question de chercher la vedette avec ses 148 Députés Nationaux dont 16 femmes, à l’Assemblée Nationale. Encore moins de se la laisser voler. C’est plutôt question de resserrer les rangs, de façon à créer une dynamique, pour imposer le leadership du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), durant cette 2ème législature de la 3ème République. C’est tout le sens du séminaire de renforcement des capacités des Députés Nationaux PPRD, organisé du 24 au 25 février dernier, au Centre Catholique Nganda, dans la commune de Kintambo, sous la houlette du Professeur Evariste Boshab. En effet, pendant que les autres partis restent statiques, au regard du nombre de leurs élus aux législatives, le PPRD, lui, réalise une moisson abondante avec l’adhésion des Députés élus, qui acceptent non seulement de partager l’idéologie du parti, mais s’engagent aussi personnellement pour sa survie. Dans son mot de clôture, Evariste Boshab a indiqué que loin de minimiser les autres formations politiques, le PPRD entend plutôt évoluer autrement que de s’accommoder aux alliances et autres alliages. Ainsi, ayant réussi à inculquer l’idéologie qui doit présider à la gestion de cette législature, le PPRD a mis en garde ses cadres contre ce que Boshab a qualifie des « mandataires démiurges », qui croient être capables de hauts faits et qui tombent malheureusement vite dans des inventions improductives. Quant à la marche à suivre, le Professeur Boshab en appelle à l’obéissance, à la loyauté et à la fidélité de tous les Députés PPRD au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, autorité morale du parti. Et, pour que personne n’en ignore, les désormais 148 élus PPRD ont présenté une motion de soutien à Kabila, par le biais de l’une de leurs, en la personne de l’Honorable Jeannine Mabunda. Sous le thème : « L’action de l’élu et la survie du parti », le parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a organisé, du 24 au 25 février dernier, un séminaire de renforcement des capacités de ses Députés Nationaux. C’était principalement pour les informer des enjeux politiques actuels, différents de ceux de la précédente législature, en ce que celle-ci va connaître une fin des alliances ou alliages, que la Majorité Présidentielle se trouve devant une opposition forte, et une société civile très exigeante. D’où vient que la bataille est rude est nécessite le développement et le leadership de l’excellence. C’est ce que le Secrétaire Général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Evariste Boshab, a souligné à l’attention de 148 élus PPRD, parmi lesquels 16 femmes, présents au Centre Catholique Nganda, à Kinshasa. Aussi, Boshab a affirmé que cette action est bâtie sur le renouveau, idée force, qui pousse à quitter la tentation de l’autosatisfaction pour le réarmement moral des tous les élus et, partant, de tous les cadres du parti. Par ailleurs, il a souligné que pour fructifier le succès, les élus doivent éviter toute distraction face aux marchands d’illusions. Satisfaction des participants Ayant bénéficié des riches exposés, six au premier et deuxième jour, les séminaristes ont formulé des recommandations, parmi lesquelles : l’observance de la loyauté à l’endroit du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, autorité morale du parti ; la promotion de la discipline et la culture de la solidarité ; la primauté au travail en groupe, le respect de l’engagement personnel pour la survie du parti ; faire de la préoccupation du peuple un cheval de bataille ; respecter et faire respecter les intérêts de l’opposition, maillon essentiel de la démocratie… La Pros. Allocution de clôture du Professeur Evariste Boshab, Secrétaire Général du PPRD Très chers camarades, Deux jours durant, nous avons tout abandonné, réajusté nos agendas, renvoyé nos rendez-vous, pour répondre à l’appel venant de notre maison commune, où les enfants du même toit devaient s’alimenter et s’abreuver. Au début de cette législature, nous avions en effet besoin de partager un repas de famille. C’est ce que nous avons fait autour d’un séminaire dédié au renforcement de nos capacités, en tant qu’élus du peuple soucieux de pérenniser notre famille politique. Nous avons eu l’occasion de nous retrouver autour de ce que nous avons véritablement en commun, à savoir notre identité idéologique. Au-delà de la diversité des noms de naissance ou de circonstance, au-delà des chemins suivis pour nous faire élire ou réélire, nous partageons une identité commune, enracinée dans le projet de société que le Président Joseph Kabila a mis en œuvre depuis une décennie. Nous aurons vécu un événement extraordinaire, qui marquera pour des générations le paysage politique de notre pays. Il s’agit de l’émergence d’une mosaïque politique, dont chaque pièce, chaque groupe de pièces, et même l’ensemble de pièces ne peuvent se penser ni en termes de regroupement, ni en celui de plateforme. Nous assistons à la naissance d’une innovation politique majeure, qui ne manquera pas de susciter, comme à l’accoutumée, des réactions épidermiques chez tous ceux qui croient que leurs malheurs politiques proviennent du leadership que notre mosaïque assume. Désormais, nous devrons apprendre à fonctionner différemment, davantage comme un corps doté d’organes remplissant des fonctions semblables à partir de positions différentes : des yeux, des oreilles, des jambes et des bras. Situation qui n’a rien à voir avec les juxtapositions des alliances, des alliages ou des coalitions qui, bien qu’indispensables, n’en demeurent pas moins des pesanteurs et des handicaps. Nous devrons faire avec tant que nous n’aurons pas réussi à constituer une majorité significative, dont le seuil se situe au-delà de 30 % d’élus. Nous devrions viser ce score pour nous mettre à l’abri des chantages de la part de tous ceux qui pensent que notre leadership est un indicateur de leurs limites. En dépassant la barre symbolique de 30 %, nous nous serons mis à l’abri. Dans une assemblée, lorsqu’on ne détient pas la majorité absolue, il suffit de dépasser les 30% devenir un élément stabilisateur. Je ne doute pas un seul instant que ce séminaire de renforcement des capacités soulèvera de nouvelles passions et irritera bien des gens en quête de valence politique. Et pourtant, qu’avons-nous fait, sinon prendre conscience de nos limites, chercher à les combler par un partage de connaissance et nous réarmer moralement pour mieux affronter les enjeux politiques inhérents à la mise en place des institutions de la nouvelle législature. Désormais, nous devrions nous penser nous-mêmes sous le mode d’une congrégation, dont les membres sont liés par un vœu, notamment un vœu d’obéissance, de fidélité et de loyauté au Chef; liés aussi par une doctrine commune portée par l’idéologie du Chef; engagés dans une action commune: celle de la reconstruction et de la modernisation. Comment, dès lors, ne pas vous adresser des exhortations afin que l’expérience que nous venons de vivre nous rassemble davantage. C’est à ce prix que nous pourrons faire valoir le Manifeste du nouvel agenda politique auprès de quiconque serait admis aux affaires au cours de la législature qui commence. Nous devrions nous méfier des mandataires démiurges, qui cherchent à impressionner la haute hiérarchie avec de la fumée, se livrent à des acrobaties en guise de créativité et nous ramène vers les enfers sous prétexte d’apporter des innovations. Autant notre identité sera claire, autant nous pourrons nous dresser vis-à-vis de l’opposition et assumer, sans fausse modestie, le leadership que nous avons conquis haut la main à la faveur de stratégies bien mûries. Car, nous ne cherchons pas la vedette, mais nous n’accepterons pas non plus qu’on nous la vole indûment. Pleins succès dans le mandat législatif qui commence, détermination pour faire accéder notre pays au statut d’un pays émergent, grâce à la révolution de la modernité, tels sont les souhaits que je formule à l’endroit de vous tous mes camarades, afin que par votre action le relief de notre pays change de manière positive. Je remercie particulièrement les responsables de l’ECT et de FIDEC qui ont décidé de faire partie du grand groupe parlementaire PPRD tout en gardant leur identité comme partis politiques. Sur ce, je déclare clos les travaux du séminaire de renforcement des capacités des députés nationaux organisé à Kinshasa, les 24 et 25 février 2012, sur le thème « L’action de l’élu et la survie du parti ». Je vous remercie.

La Pros.

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