Selon des témoins, l’homme d’une trentaine d’années a été battu à mort avant d’être enlevé par les mêmes militaires. Le disant mort, la population, en colère, s’en est pris à la station d’essence et a détruit une partie de son mur.
« On ne lui a pas reproché d’avoir commis cet acte, il n’a pas reçu d’avertissement. Olala ! Il est mort sur place, tellement on lui a donné de coups. Ensuite, on a enlevé son corps pour partir avec », a indiqué un témoin de l’incident.D’autres habitants du quartier ont brûlés des pneus sur la voie publique. Un grand camion transportant plus de 20 tonnes de cathodes de cuivre destiné à l’exportation a été brûlé.
Des éléments de la police nationale, descendus sur place, ont tiré des coups de feu en l’air pour disperser la foule. Une personne a reçu une balle perdue à l’épaule. Sa situation se dégrade, selon les sources médicales.
Le calme est revenu ce samedi matin au niveau de cette station d’essence où un important dispositif policier a été déployé. Les activités ont aussi repris et le marché a rouvert.
Le bilan final dressé par des sources proches de la mairie est d’une personne blessée par balle et d’un camion brulé. La police ne reconnaît aucun décès contrairement aux compagnons du trentenaire, battu par les militaires, qui le disent mort.
Bien qu’il ne confirme pas la mort de la victime, l’auditorat militaire de Lubumbashi annonce l’ouverture d’un procès en flagrance contre l’élément de la garde républicaine mis en cause dans ce passage à tabac.
radiookapi.net
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