RDC : La liste des candidats Premier ministre s’allonge

Modeste BAHATI LUKWEBO, président national de l’Alliance des forces démocratiques du Congo, AFDC. Son parti le lance aussi dans la course des candidats pressentis Premier ministre en République Démocratique du Congo (RDC).

La liste des primaturables n’est pas encore exhaustive. Elle s’allonge au fil des jours. Le dernier cité de cette liste est celui de Bahati Lukwebo, président national de l’Alliance des forces démocratiques du Congo, AFDC, et ancien député national. Son parti vient de le lancer dans la course à la primature en évoquant, outre ses qualités intellectuelles, son parcours politique tant au niveau de la Société civile qu’au sein de la Mouvance présidentielle en passant par l’Assemblée nationale où il était député jusqu’aux dernières élections présidentielle et législatives 2011 et questeur du bureau de cette institution pendant quelque temps. D’ailleurs, l’un des arguments massues de l’AFDC est le travail abattu pour la réélection de Joseph Kabila et le nombre de députés aligné par l’AFDC au terme des législatives 2011. L’un des membres de ce parti s’en félicite : «Grâce à la forte adhésion des Kabarois au discours de Kabila et de Bahati, la quasi-totalité des populations de ce territoire a voté massivement pour le candidat numéro 3 et du coup ramenant Kabila Kabange en première position dans le Sud-Kivu, bien au-dessus de tous les opposants. L’autre résultat à signaler, c’est le nombre de députés élus sur la liste de l’AFDC : 17 au total. Ils sont élus dans toutes les provinces. Ce qui démontre le caractère véritablement national de l’AFDC. Sans compter les deux indépendants de l’AFDC qui n’ont pas pu trouver de place sur les listes officielles de l’AFDC, mais qui demeurent membres à part entière de ce parti».
Dans les couloirs de ce parti, on affirme que n’eussent été des irrégularités commises dans les circonscriptions électorales comme celles de Gungu, Idiofa, Kalemie, Bukama, Kabare, Tshikapa ; Masimanimba, Kolwezi, Lubumbashi, Bokungu, Kasongo Lunda, Kenge…l’AFDC aurait dépassé la barre de 40 députés. Qu’à cela ne tienne. Pour un parti qui n’a pas bénéficié des largesses et financé seul sa campagne électorale, c’est un véritable record. Ce qui explique que lors de la dernière rencontre de Kingakati entre ténors de la Majorité présidentielle, MP, son absence a été remarquable. Car, invité aux Etats-Unis, à la Birckam International University de Delaware pour recevoir son doctorat PHD en économie appliquée après une brillante thèse sur les banques commerciales face aux ratios prudentiels, son nom, selon certaines indiscrétions, aurait été cité parmi les primaturables.

L’HOMME ET SON PARCOURS

Membre de la Société civile, il s’est révélé lors de la Conférence nationale souveraine (CNS). Il dirigeait la commission Banque, monnaie et crédit aux côtés de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Albert Ndele Bamu. Nommé à la tête de la Société nationale d’assurances (SONAS), il s’est distingué par sa persévérance de faire assurer les véhicules de la MONUC en RDC. Il a présenté et défendu le dossier devant le secrétaire général de l’ONU et a fini par avoir raison de la MONUC, obligée de se conformer à la législation congolaise en matière d’assurances.
Nommé ministre de la Fonction publique, il a réussi à faire récupérer plusieurs milliards de dollars américains à la caisse de l’Etat en imposant un contrôle rigoureux de l’effectif des militaires. Ministre du Budget, il initie la réforme qui touche tous les services et institutions éligibles au budget de l’Etat, des sous gestionnaires des crédits et des contrôleurs du budget pour assainir les recettes et dépenses publiques.
Fort de sa foi chrétienne et convaincu de la vision du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange de faire de la RDC un pays émergent, il s’inscrit dans le contexte d’un changement positif. «Il est révoltant de voir un pays aussi doté d’énormes potentialités avec un peuple si pauvre et classé en dernière position de l’Indice de développement humain», regrette-t-il.
Face à tous ses atouts politiques, à son courage politique, et à ses qualités intellectuelles, en plus de sa loyauté envers le président Joseph Kabila, l’AFDC est convaincue que Bahati Lukwebo serait le premier ministre idéal pour diriger le gouvernement en cette période cruciale. La forte campagne électorale menée par l’AFDC aux côtés du PPRD pour la réélection de Joseph Kabila, soulignent les cadres de l’AFDC, demeure une véritable démonstration de sa capacité de travail. Bien plus, dans l’entourage de l’AFDC l’on affirme que ce parti s’inscrit dans cette nouvelle dynamique de la gestion de l’Etat dans le cadre de la «Révolution de la modernité».
Par Freddy Monsa Iyaka Duku

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