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mercredi 15 février 2012

RDC : Koffi Olomidé file à Kinshasa après avoir été inculpé pour viols et séquestrations en France

Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été mis en examen lundi par une juge d'instruction de Nanterre pour viols et séquestrations de trois ex-danseuses de son groupe. Une information rendue publique ce mercredi par son avocat, après le retour de l’artiste en République démocratique du Congo (RDC).
Inculpé lundi pour viols et séquestrations par le tribunal de Nanterre, dans la banlieue parisienne, le chanteur congolais Koffi Olomidé a choisi de rentrer en République démocratique du Congo (RDC), sans attendre la décision de la justice sur son placement ou non en détention provisoire, a expliqué son avocat Me Manuel Aeschlimann à l’AFP.
Arrivé lundi en France après trois ans de séjour ininterrompu dans son pays, Koffi Olomidé s'est rendu l’après-midi même « de son plein gré à une convocation de la juge d'instruction sur des faits à lui reprochés », a précisé son avocat.
Des plaintes pour obtenir "un titre temporaire de séjour" ?
Selon Me Aeschlimann, une ancienne danseuse de Quartier latin international, l'orchestre de Koffi Olomidé, avait déposé plainte pour viol et séquestration en 2006. Deux ans plus tard, deux autres ex-danseuses du groupe avaient fait de même. L'une des trois était mineure au moment des faits dénoncés.
Mais l’avocat souligne que les plaignantes n’accusent son client que pour bénéficier d’« un titre de séjour temporaire » en France. Et d’ajouter : « Le dossier d'instruction est complètement vide et creux. Il n'y a aucune preuve matérielle et les déclarations des trois femmes qui l'accusent de les avoir violées, recèlent de nombreuses contradictions. »
En 2009, alors qu’il allait être mis en examen déjà dans cette affaire, la star congolaise, dont le dernier album Abracadabra est sorti début janvier, avait regagné précipitamment le pays, de peur d’être incarcéré.
Koffi Olomidé après Papa Wemba
Koffi Olomidé n’est pas le premier artiste musicien congolais à avoir maille partir avec la justice. Son collègue Félix Wazekwa avait été condamné récemment à une peine de 2 ans de prison avec sursis dans une affaire de trafic d’êtres humains en Belgique.
Le tribunal correctionnel de Bobigny avait condamné en 2004 une autre icône de la musique congolaise et africaine, Papa Wemba, à trente mois de prison, dont quatre fermes purgés en 2003, et une amende de 10 000 euros pour « aide au séjour irrégulier de clandestins sous couvert de ses activités musicales ».

(Avec AFP)
Jeuneafrique.com

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