L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti d'opposition en RD Congo, est revenu sur sa décision de signer le "code de bonne conduite" des élections du 28 novembre, après l'incarcération de ses partisans arrêtés lors d'une manifestation, a-t-il indiqué mardi.
"Le procureur de la République du parquet de grande instance (de Kinshasa) avait promis de relaxer les 17 membres de l'UDPS" arrêtés lors d'une manifestation le 20 octobre à Kinshasa, a déclaré à l'AFP le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemin Shabani.
"Mais nous avons reçu l'information comme quoi nos 17 membres avaient été transférés à la prison centrale" de Kinshasa lundi soir, a-t-il ajouté.
"Nous ne signerons pas le code de bonne conduite tant que nos membres ne seront pas libérés", a affirmé M. Shabani.
Lundi, le parti de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle, s'était déclaré "disposé" à signer le code de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) après un accord avec cette instance sur un audit du fichier des 32 millions d'électeurs appelés aux urnes pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Des membres de l'UDPS ont rencontré mardi la Céni pour discuter des modalités de l'audit, a précisé M. Shabani.
Le code de la Céni pour des "élections apaisées" et le respect des règles du jeu démocratique durant le processus électoral a déjà été signé début septembre par les partis de la majorité et d'autres de l'opposition.
Depuis septembre, l'UDPS organise régulièrement à Kinshasa des marches "pacifiques" pour réclamer la "transparence" du processus électoral, mais elles sont à chaque fois dispersées et dégénèrent en affrontement avec la police.
Le parti a annoncé une nouvelle marche dans la capitale jeudi, veille de l'ouverture officielle de la campagne électorale.
©Agence France-Presse
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