(Le Potentiel 28/10/2011) Le personnel du CIDEP-UO a, à nouveau, manifesté le 26 octobre 2011 devant la Cour suprême de justice (Csj). But : réclamer un arrêt définitif de la requête en annulation des arrêtés du ministre de l’ESU. En moins d’un mois, les agents du Centre interdisciplinaire pour le développement et l’éducation permanente-Université ouverte (CIDEP-UO) ont organisé un sit-in devant le siège de la Cour suprême de justice. Ce, à l’initiative de l’Intersyndicale de cet établissement d’enseignement supérieur. D’abord, le mercredi 5 octobre, puis le mercredi 26 octobre 2011. But visé : réclamer un arrêt définitif de la requête en annulation sous RA 1169, devant la Cour suprême de justice, des arrêtés n° 073/MINESU/CAB.M/N/EBK/DR/2009 du 19 août 2009, n° 074/MINESU/CAB.MIN/EBK/PK/2009 du 14 août 2009, n° 078/MINESU/CAB.MINESU/CAB.MIN/EBK/PK/2009 du 16 août 2009 du ministre de l’Enseignement supérieur et supérieur (ESU).
Aux termes de ses arrêtés, ce dernier avait enjoint les autorités du CIDEP-UO d’abandonner cette appellation et de revenir à la mission originelle de cet établissement de l’ESU : la formation permanente.
Ensemble, le personnel et les délégués syndicaux du CIDEP-UO ont sollicité la censure de la Cour suprême de justice depuis le 2 avril 2010, sous RA 1169. Cette Cour a rendu son arrêt depuis décembre 2010 pour réhabiliter le CIDEP-UO.
Pour sa part, le parquet général de la République a produit, en faveur du personnel du CIDEP-UO, faisant suite à sa requête en annulation des arrêtés du ministre de l’ESU, un rapport le 2 décembre 2010, sous RMPx/378/KAB RA 1169. Ce rapport a été déposé au greffe de la Cour suprême de justice depuis décembre 2010.
Jugeant longue l’attente de l’arrêt définitif de la requête en annulation des arrêtés du ministre de l’ESU, le personnel du CIDEP-UO a décidé d’organiser le deuxième sit-in devant le siège de la Cour suprême de justice.
Du fait de son agenda chargé, le premier président de la Cour suprême de justice a chargé son conseiller politique, Jacques Kankisingi, de recevoir une délégation de l’Intersyndicale du CIDEP-UO. Celle-ci a saisi cette opportunité pour expliquer au conseiller politique le but du sit-in et la situation jugée préoccupante du personnel du CIDEP-UO vécue depuis quelque temps.
Faisant la restitution de l’entretien à la base que la délégation de l’Intersyndicale du CIDEP-UO venait d’avoir avec le conseiller politique, le président de l’Intersyndicale, Etienne Elenge Falanga, a été avare en mots. Il s’est contenté de dire que « la requête en annulation est en train de suivre son cours normal ».
Le président de l’Intersyndicale a saisi cette opportunité pour apaiser les différentes couches du CIDEP-UO à travers le territoire national, espérant que le «dossier CIDEP-UO va évoluer de manière positive». Allusion faite aux assurances reçues dans ce sens du conseiller politique.
Elenge Falanka a, au travers d’une déclaration faite à la presse à l’issue de ce deuxième sit-in, justifié la démarche du personnel par certains éléments. A ce sujet, il a évoqué le rapport du parquet général de la République favorable à la requête du personnel du CIDEP-UO qui a été déposé au greffe de la Cour suprême de justice depuis le mois de décembre 2010. Toutefois, a-t-il fait observer, le ministre de l’ESU a refusé de présenter son mémoire en réplique à la requête du CIDEP-UO, en réclamation de l’annulation de ses arrêtés.
Autres éléments évoqués par le président de l’Intersyndicale : la rétention injustifiée des salaires des professeurs, chefs de travaux, assistants et personnel administratif; la résiliation injustifiée des mandats des assistants; la rétrogradation de directeurs au grade de chef de bureau, etc.
Par Fl. NL-NS
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