Quarante-et-une ONG humanitaires et des droits de l'homme, nationales et étrangères, ont appelé vendredi «
tous les acteurs congolais et internationaux concernés à prendre des mesures urgentes pour prévenir la violence électorale, mieux protéger les civils et assurer des élections crédibles, libres et transparentes ».
Depuis mars, l'ONG Human Rights Watch a de son côté relevé «
des dizaines de cas de discours haineux manifestement basés sur des critères ethnique ». Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, depuis plusieurs mois la police utilise la force de manière excessive pour réprimer les manifestations de l'opposition.
L’Eglise exprime également sa grande inquiétude. Le président de Justice et Paix, Mgr Fridolin Ambongo, est venu récemment à Bruxelles et à Paris pour inciter la communauté internationale à soutenir la création d’un cadre de dialogue entre les acteurs politiques et la Céni, la Commission électorale nationale indépendante. La Céni a dit non au découplage de la présidentielle et des législatives, réclamé par l'UDPS.
Enfin, le FLNC, Front de libération nationale du Congo, s'estime injustement exclu du processus électoral actuel. Son président Elie Kapend Kanymbu, l'un des dirigeants des ex-gendarmes katangais est aux arrêts depuis juin dernier. Ses partisans exigent sa libération immédiate.
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