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dimanche 30 octobre 2011

En RDC, vives tensions et inquiétudes avant les élections

Par RFI
La campagne pour l'élection présidentielle et les législatives du 28 novembre 2011 a débuté sur fond d'inquiétude. Vendredi 28 octobre, la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) a annoncé un mort et trois blessés, « la police aurait ouvert le feu » pendant une marche du Parti travailliste à Mbuji-Mayi, capitale de la province du Kasaï-Oriental au centre du pays. Les ONG s'inquiètent de cette « dégradation de la situation sécuritaire ».
Quarante-et-une ONG humanitaires et des droits de l'homme, nationales et étrangères, ont appelé vendredi « tous les acteurs congolais et internationaux concernés à prendre des mesures urgentes pour prévenir la violence électorale, mieux protéger les civils et assurer des élections crédibles, libres et transparentes ».
Affrontement entre des partisans de l'UDPS et la police, à Kinshasa, le 6 octobre 2011.Depuis mars, l'ONG Human Rights Watch a de son côté relevé « des dizaines de cas de discours haineux manifestement basés sur des critères ethnique ». Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, depuis plusieurs mois la police utilise la force de manière excessive pour réprimer les manifestations de l'opposition.
Anneke Van Woudenberg
Human Rights Watch
On commence la campagne électorale. Il est important que tous les candidats en terminent avec ce type d'incitation à la violence.
30/10/2011 par Cyril Bensimon
L’Eglise exprime également sa grande inquiétude. Le président de Justice et Paix, Mgr Fridolin Ambongo, est venu récemment à Bruxelles et à Paris pour inciter la communauté internationale à soutenir la création d’un cadre de dialogue entre les acteurs politiques et la Céni, la Commission électorale nationale indépendante. La Céni a dit non au découplage de la présidentielle et des législatives, réclamé par l'UDPS.
Mgr Fridolin Ambongo
Président de Justice et Paix
La Céni et le gouvernement nous disent qu'il n'y aura pas de problème. Si ça se passe comme ça, tant mieux, à condition que cela se passe dans la transparence.
30/10/2011 par Geneviève Delrue
Enfin, le FLNC, Front de libération nationale du Congo, s'estime injustement exclu du processus électoral actuel. Son président Elie Kapend Kanymbu, l'un des dirigeants des ex-gendarmes katangais est aux arrêts depuis juin dernier. Ses partisans exigent sa libération immédiate.
Jean-Francois Malengela
Porte-parole du FLNC
Le gouvernement a commis une erreur en le mettant dans une prison militaire alors qu'il est déjà démobilisé et qu'il fait sa politique. Quelle consigne a-t-il violé ? Que le gouvernement nous le dise.
30/10/2011
 
par Kamanda Wa Kamanda
rfi.fr

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