Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l'indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.
Les vingt Congolais arrêtés en Afrique du Sud et accusés de vouloir renverser le président Kabila vont comparaître au tribunal régional de Pretoria le 27 février prochain. La défense a obtenu le report de leur comparution au cours de la séance de ce jeudi 14 février à laquelle ont pris part des membres de la diaspora congolaise vivant à Pretoria. La séance n’a duré qu’une vingtaine de minutes.
Ces Congolais avaient été inculpés pour tentative de coup d’Etat le 7 février, deux jours après leur arrestation au Limpopo où ils s’entraînaient au maniement des armes sous couvert d’une formation de gardes spécialisés dans la lutte contre le braconnage.
Au moment de leur arrestation, ils étaient dix-neuf. Le vingtième, le chef du groupe, a arrêté par la police sud-africaine le 10 février. Il porte le nom d’Etienne Kabila et prétend être l’un des fils de Laurent Désiré Kabila, père et prédécesseur de l’actuel président de la RDC, Joseph Kabila.
Ces hommes appartiendraient à l’Union démocratique des nationalistes pour le renouveau (UNR). A en croire le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende, ils auraient été arrêtés en possession de 5 000 fusils AK47, 500 roquettes TKM, des missiles sol-air, 50 valises satellitaires, 200 Talkies-walkies et 1000 grenades offensives.
Au cours d’une conférence de presse tenue le 8 février à Kinshasa, le ministre a remercié le gouvernement sud-africain « pour sa contribution exemplaire à la répression de la criminalité transfrontalière qui risquait de transformer la région de la SADC en un nouveau foyer de guerre et d’instabilité en Afrique ».
radiookapi.net
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