(Les Echos 08/02/2013)
La République démocratique du Congo (RDC) est prête à lever
les "hypothèques" pesant sur ses relations avec le FMI, qui a interrompu un
programme d'aide au pays en raison du manque de transparence sur un contrat
minier, a indiqué jeudi son Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
"Nous
avons d'un commun accord accepté de pouvoir travailler (ensemble) pour lever les
hypothèques nécessaires", a déclaré à Washington le dirigeant congolais à
l'issue d'une rencontre avec la directrice générale du Fonds monétaire
international, Christine Lagarde.
En décembre, le Fonds a suspendu une ligne
de crédit de 561,1 millions de dollars accordée en 2009 à la RDC, faute d'avoir
obtenu suffisamment d'informations sur la vente par le gouvernement de 25% de
ses actions dans une entreprise publique gérant les ressources minières du
pays.
Evoquant des "problèmes d'incompréhension", le Premier ministre
congolais a assuré que son gouvernement et le FMI étaient prêts à repartir "sur
de nouvelles bases" pour reprendre leur partenariat.
Début décembre, il avait
jugé "disproportionné" l'arrêt de ce programme.
"Du côté du Fonds (et) du
côté de la RDC, nous sommes tous disposés à partir sur de nouvelles bases pour
un programme futur, pour un partenariat dans de bonnes perspectives", a-t-il
assuré jeudi devant quelques journalistes.
Aucun accord sur un nouveau
programme n'a toutefois été conclu, a précisé le dirigeant, assurant simplement
que les équipes de son pays et du FMI allaient "travailler" ensemble.
M.
Matata Ponyo a assuré que les conditions du dialogue étaient "positives" en
raison des résultats économiques du pays qui table sur 7,2% de croissance cette
année et a un "fort espoir" d'atteindre à l'avenir "une croissance à deux
chiffres".
08/02 | 01:45
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Echos
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