Le premier ministre Matata Ponyo a obtenu des partenaires extérieurs leur assurance d’accompagner la RDC

Digitalcongo.net 18/02/2013)
La première tournée américaine du Premier ministre Matata Ponyo a eu comme principal résultat positif pour le pays la dissipation des nuages entre la RDC et les partenaires financiers extérieurs qui ont assuré le chef du gouvernement de la poursuite de leur accompagnement des programmes économiques des actuelles autorités congolaises.
Mission accomplie pour Matata Ponyo Mapon, Premier ministre de la RDC, qui a bouclé le 9 février 2013 sa première tournée en terre américaine. Belle moisson également pour le chef du gouvernement qui a obtenu l’engagement des partenaires extérieurs (FMI, Banque mondiale, ONU et Etats-Unis) à accompagner la RDC.
De retour de sa visite de travail à New York et Washington, du 3 au 9 février, le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Matata Ponyo Mapon, a tenu une conférence de presse à Kinshasa, le 14 février. Il s’est particulièrement félicité des résultats obtenus lors de sa première tournée aux Etats-Unis, sous l’étoffe de chef du gouvernement de la RDC. « Les performances économiques du pays, la gestion orthodoxe des finances publiques et la lutte engagée par les autorités contre la corruption ont été saluées par l’ensemble de mes interlocuteurs », a-t-il déclaré en marge de cette séance de restitution.
Il est notamment revenu sur son entretien avec Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, le 4 février. Sur la situation du Nord-Kivu, les deux personnalités ont exprimé leur convergence de vue pour une signature de l’accord-cadre régional prévoyant, notamment, le déploiement d’une brigade d’intervention dans cette province et un réaménagement du mandat de la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco).
Pas de contradiction entre la Sadc et l’Onu
Cet accord-cadre doit être signé par la RD Congo, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, l’Angola, le Congo-Brazzaville, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie, le Soudan du Sud, la République Centrafricaine et l’ONU. « La brigade d’intervention se déploiera sous le label de la Monusco et plusieurs pays de la SADC sont disposés à fournir les contingents nécessaires », a précisé le chef du gouvernement congolais.
Concernant la modification du mandat de la Monusco, il doit permettre aux Casques bleus « de s’interposer pour assurer la paix menacée par les groupes armés », a espéré le Premier ministre qui a obtenu des garanties quant à l’arrivée des drones dans la région entre juin et juillet 2013.
Augustin Matata Ponyo Mapon s’est également entretenu avec plusieurs dirigeants des Etats-Unis d’Amérique. Il s’agit notamment de l’honorable Chris Smith, président de la sous-commission Afrique au Congrès ; de l’honorable Mme Karen Bass, vice-présidente de la sous-commission Afrique au Congrès ; de Mme Wendy Sherman, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politiques ; de M. Robert Hormats, sous-secrétaire d’Etat chargé de la croissance économiques, énergie et environnement ; l’ambassadeur Johnnie Carson, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines ; M. Neal Wolin, secrétaire d’Etat intérimaire au Trésor ; M. William Joseph Burns, secrétaire d’Etat intérimaire au Département d’Etat ; et M. Grant Harris, conseiller spécial du président Obama en charge des Affaires africaines.
« Les autorités américaines ont réitéré leur appel en direction de ceux qui soutiennent les groupes armés afin qu’ils cessent de le faire », a déclaré le Premier ministre. Au volet économique, Augustin Matata Ponyo Mapon s’est entretenu, le 7 février, avec Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale. Après avoir souligné les performances économiques de la RDC, les dirigeants de ces deux institutions internationales ont exprimé leur volonté de continuer à travailler avec le gouvernement congolais. « C’est un engament ferme », a précisé le Premier ministre.
La main tendue du Fmi
Concernant la suspension du programme par le FMI, le 30 novembre 2012, en raison d’un défaut de transparence dans le secteur minier, Christine Lagarde et Augustin Matata Ponyo Mapon se sont déclarés en faveur « d’un nouveau départ » ; « La question de la transparence dans le secteur minier sera traitée dans le cadre de discussions bilatérales », a précisé le Premier ministre qui a déjà signé, en janvier dernier, deux décrets fixant les conditions et les modalités des cessions d’actifs miniers.
« Sous le leadership du chef de l’Etat, Joseph Kabila, nous sommes déterminés à mettre en place une nouvelle gouvernance », a conclu le Premier ministre. Entre 2009 et 2012, le taux de croissance annuel de la RDC est passé de 2,8% à 7,2%, l’inflation a été ramenée de 46% à 2,7% (le pays n’a jamais réalisé une telle performance depuis 1976), le franc congolais est restée stable, les investissements publics et privés ont sensiblement augmenté, la collecte de l’impôt a été optimisée et les recettes publiques ont plus que doublé, tandis que la richesse nationale a été multipliée par deux. La prévision de croissance pour 2013 est de 8,2%. C’est la première fois depuis 1973 que la RDC va dépasser les 8%.
Le gouvernement a également lancé toute une série de programmes financés sur fonds propres et avoisinant les 200 millions Usd (agriculture, transports, énergie, routes, éducation, etc.). Le versement du traitement des fonctionnaires a été « bancarisé ». Quant à la production minière, à plus de 600 000 tonnes pour le cuivre en 2012, elle a dépassé les niveaux historiques des années 1970-1980.

Le Potentiel
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(DN/Ern./Yes)
Last edited: 18/02/2013 13:36:14
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