Le Mouvement du 23 mars (M23), en rébellion contre le gouvernement de la RDC depuis mai dernier a destitué, mercredi 27 février, le président de la branche politique, Jean-Marie Runiga, qu’il accuse de soutenir le général mutin Bosco Ntaganda. C’est ce que l’on a appris. Et pendant ce temps à Kinshasa, lors d’une conférence de presse, Lambert Mende, le ministre porte-parole du gouvernement, a tenu à couper court à tous les projets de dialogue national qui fleurissent en ce moment dans la classe politique congolaise.
2424.jssnews.com
jeudi 28 février 2013
Can U20: les 26 Léopards présélectionnés sont internés ce mercredi à Kinshasa
Les vingt-six Léopards juniors présélectionnés ont été internés, mercredi 27 février à Kinshasa, en préparation de la Coupe d’Afrique des Nations de football, prévue du 16 au 30 mars en Algérie. Selon le service de communication de la Fecofa, ce groupe qui bénéficiera de l’appui technique de Sébastien Migné (adjoint de Claude Leroy), pourrait être enrichi de cinq ou sept joueurs professionnels.
Ces joueurs qui évoluent dans le championnat européen pourraient arriver à Kinshasa le dimanche 3 mars prochain.
La liste définitive des 23 joueurs qui disputeront la Can U-20 sera connue le mardi 6 mars, affirment des sources de la Fecofa.
Les Léopards juniors jouent ce dimanche 3 mars contre le DCMP de Kinshasa au stade des Martyrs de la Pentecôte.
Les Congolais évolueront en groupe B lors de la phase finale de cette 13e édition de la Can-U20 avec les Nigérians, les Maliens et les Gabonais.
Les poulains de l’entraîneur Baudouin Lofombo qui seront dans leur première participation, devront se retrouver en demi-finale pour obtenir le ticket de la Coupe du monde de moins de 20 ans qui aura lieu du 21 juin au 13 juillet 2013 en Turquie.
Liste des 26 joueurs U-20 présélectionnés et internés :
1. Tshibiola Kilebela (AS V.Club)
2. Ntoto Ntalu (AF Jogari)
3. Menko Mambu (AF Jogari)
4. Bangala Litomba Yannick (DCMP/K)
5. Batenelo Bondala (SC Rojolu)
6. Ndjata Ikongo (Saint Michel de Ouénzé)
7. Litekia Ekiri (SC Rojolu)
8. Basilua Jérémie (AS V.Club)
9. Kabongo Kasongo (FC Sion)
10. Mussa Ndusha (DC Virunga)
11. Ekangamene Enoch (AF Jogari)
12. Mayoka Mbila (DCMP/K)
13. Botayi Bamato Pierre (AS V.Club)
14. Luyindama Nekadio (DCMP/K)
15. Lukombo Diamona (SC New Kingasani)
16. Kinkela Bobata Mwese (FC Nord Sport)
17. Tambwe Mayala (AS Dragons)
18. Nkate wa Nkate (AS Dragons)
19. Tshiamala Kabongo (SM Sanga Balende)
20. Mondo Mavanga (AF Jogari)
21. Makambo Maolongi Héritier (FC Africana)
22. Bakala Landu (CS Don Bosco)
23. Mbala Ngondo (AJ Vainqueurs)
24. Mukenga Mukendi (DCMP/K)
25. Bukasa Bakangila (AC Rangers)
26. Nsiku Mambueni (AC Rangers)
radiookapi.net
Ces joueurs qui évoluent dans le championnat européen pourraient arriver à Kinshasa le dimanche 3 mars prochain.
La liste définitive des 23 joueurs qui disputeront la Can U-20 sera connue le mardi 6 mars, affirment des sources de la Fecofa.
Les Léopards juniors jouent ce dimanche 3 mars contre le DCMP de Kinshasa au stade des Martyrs de la Pentecôte.
Les Congolais évolueront en groupe B lors de la phase finale de cette 13e édition de la Can-U20 avec les Nigérians, les Maliens et les Gabonais.
Les poulains de l’entraîneur Baudouin Lofombo qui seront dans leur première participation, devront se retrouver en demi-finale pour obtenir le ticket de la Coupe du monde de moins de 20 ans qui aura lieu du 21 juin au 13 juillet 2013 en Turquie.
Liste des 26 joueurs U-20 présélectionnés et internés :
1. Tshibiola Kilebela (AS V.Club)
2. Ntoto Ntalu (AF Jogari)
3. Menko Mambu (AF Jogari)
4. Bangala Litomba Yannick (DCMP/K)
5. Batenelo Bondala (SC Rojolu)
6. Ndjata Ikongo (Saint Michel de Ouénzé)
7. Litekia Ekiri (SC Rojolu)
8. Basilua Jérémie (AS V.Club)
9. Kabongo Kasongo (FC Sion)
10. Mussa Ndusha (DC Virunga)
11. Ekangamene Enoch (AF Jogari)
12. Mayoka Mbila (DCMP/K)
13. Botayi Bamato Pierre (AS V.Club)
14. Luyindama Nekadio (DCMP/K)
15. Lukombo Diamona (SC New Kingasani)
16. Kinkela Bobata Mwese (FC Nord Sport)
17. Tambwe Mayala (AS Dragons)
18. Nkate wa Nkate (AS Dragons)
19. Tshiamala Kabongo (SM Sanga Balende)
20. Mondo Mavanga (AF Jogari)
21. Makambo Maolongi Héritier (FC Africana)
22. Bakala Landu (CS Don Bosco)
23. Mbala Ngondo (AJ Vainqueurs)
24. Mukenga Mukendi (DCMP/K)
25. Bukasa Bakangila (AC Rangers)
26. Nsiku Mambueni (AC Rangers)
radiookapi.net
RDC: Abbé José Mpundu, prêtre à Kinshasa
Par Christophe Boisbouvier
«Il veut tout simplement montrer que le pouvoir n'est pas absolu. Le pouvoir est un service que l'on rend à la communauté qui vous l'a confié. Et quand vous n'êtes plus à même de rendre ce service, il est tout à fait normal que vous renonciez pour permettre à d'autres de poursuivre le service pour l'épanouissement de la communauté. »
«Il veut tout simplement montrer que le pouvoir n'est pas absolu. Le pouvoir est un service que l'on rend à la communauté qui vous l'a confié. Et quand vous n'êtes plus à même de rendre ce service, il est tout à fait normal que vous renonciez pour permettre à d'autres de poursuivre le service pour l'épanouissement de la communauté. »
Le pape s'en va. En ce jour historique, voici la réaction d'un sans grade de l'Eglise catholique.
A Kinshasa, l'abbé José Mpundu est un prêtre parmi d'autres mais, le dimanche, les fidèles accourent à son homélie. Et vous allez comprendre pourquoi...
rfi.fr
A Kinshasa, l'abbé José Mpundu est un prêtre parmi d'autres mais, le dimanche, les fidèles accourent à son homélie. Et vous allez comprendre pourquoi...
rfi.fr
Kinshasa: les clients des banques disent connaitre des difficultés pour retirer de l’argent
Plusieurs personnes disent rencontrer des difficultés pour retirer de l’argent dans les banques à Kinshasa. La situation semble s’accentuer pendant la période de paie salariale, où les guichets connaissent un engouement des clients, étant donné que la plupart des distributeurs implantés dans la ville par différentes banques ne fonctionnent, faute de liquidités ou à cause des problèmes de connexion.
Selon différents témoignages, beaucoup de ces banques ne sont pas en mesure de servir leur clientèle, ni au guichet, ni au distributeur automatique, souvent en panne.
Selon le président de l’Association congolaise des banques (ACB), Michel Losembe, ce problème serait lié aux «caprices techniques» et que l’engouement des clients en fin du mois n’arrange pas les choses.
Il a estimé la qualité des services rendus par les banques va s’améliorer avec l’arrivée de la fibre optique.
radiookapi.net
Selon différents témoignages, beaucoup de ces banques ne sont pas en mesure de servir leur clientèle, ni au guichet, ni au distributeur automatique, souvent en panne.
Selon le président de l’Association congolaise des banques (ACB), Michel Losembe, ce problème serait lié aux «caprices techniques» et que l’engouement des clients en fin du mois n’arrange pas les choses.
Il a estimé la qualité des services rendus par les banques va s’améliorer avec l’arrivée de la fibre optique.
radiookapi.net
Kinshasa: grogne des vendeurs des cartes prépayées de la société Orange
Prés de quatre cents vendeurs des cartes prépayées et des cartes Sim de l’entreprise de télécommunications «Orange» ont refusé de travailler, ce jeudi 28 février, à Kinshasa. Ils se disent mécontents de leur employeur, le cabinet Congo Recrutment, qui travaille en sous-traitance avec cette société des télécommunications. Ces agents se plaignent du non respect du contrat de travail et de la paie irrégulière des salaires.
Les vendeurs des cartes prépayées d’Orange ont manifesté leur colère au centre ville de Kinshasa. L’un d’eux a déclaré :
Le salaire de décembre a été payé le 24 janvier, et celui de janvier, le 27 février. «A quand le salaire de février ? », s’interrogent ces travailleurs mécontents. Ils décrient également le mauvais traitement que leur inflige Congo Recrutment, toujours prêt à résilier le contrat de «tout employé qui pose des questions» sur ce sujet.
«Nous demandons de refaire correctement le calcul de nos salaires, de payer les heures supplémentaires prestées, de calculer la performance de chacun», a déclaré une autre manifestante de saisir les organisations des droits de l’homme pour mauvaise traitement.
La direction administrative de Congo recrutement, contactée plusieurs fois par Radio Okapi, n’a pas voulu s’exprimer sur ce sujet. La société Orange, non plus, n’a pas réagi.
radiookapi.net
Les vendeurs des cartes prépayées d’Orange ont manifesté leur colère au centre ville de Kinshasa. L’un d’eux a déclaré :
«La sous-traitance, nous n’en voulons plus. Nous demandons à Orange de traiter directement avec nous plutôt qu’à travers le cabinet Congo Recrutement. Congo Recrutment nous a fait signer un contrat que lui-même ne respecte pas.»L’un des manifestants a indiqué que le contrat de travail qu’ils ont signé en octobre 2012 prévoyait un salaire de base de 150 USD. A cette base, devrait être ajoutée une autre somme allant jusqu’à 150 USD selon les performances de chaque employé. «Ils n’ont rien respecté », a-t-il affirmé.
Le salaire de décembre a été payé le 24 janvier, et celui de janvier, le 27 février. «A quand le salaire de février ? », s’interrogent ces travailleurs mécontents. Ils décrient également le mauvais traitement que leur inflige Congo Recrutment, toujours prêt à résilier le contrat de «tout employé qui pose des questions» sur ce sujet.
«Nous demandons de refaire correctement le calcul de nos salaires, de payer les heures supplémentaires prestées, de calculer la performance de chacun», a déclaré une autre manifestante de saisir les organisations des droits de l’homme pour mauvaise traitement.
La direction administrative de Congo recrutement, contactée plusieurs fois par Radio Okapi, n’a pas voulu s’exprimer sur ce sujet. La société Orange, non plus, n’a pas réagi.
radiookapi.net
mardi 26 février 2013
RDC: les présumés auteurs de l’attentat contre le Docteur Mukwege arrêtés
(Jambonews.net 26/02/2013)
La police nationale congolaise a arrêté ce dimanche 24 février dans la périphérie de Bukavu des malfaiteurs qu’elle a ensuite présenté comme les présumés auteurs de l’attentat contre le docteur Denis Mukwege, Médecin directeur de l’hôpital Panzi et célèbre activiste des droits des femmes dans l’Est de la RDC. Le groupe des bandits est composé de cinq hommes et trois femmes. Selon l’inspecteur provincial de la police au Sud-Kivu, le général Gaston Luzembo, certains d’entre eux sont passés aux aveux.
Il y a quelques mois, les voix du monde entier s’étaient accordées pour condamner cet attentat égratignant au passage l’inefficacité de la police congolaise. Aujourd’hui les autorités de la police estiment avoir lavé l’affront en déclarant clos ce dossier à leur niveau. Les malfrats seront ensuite mis à la disposition de l’officier du ministère public au parquet de grande instance du Sud-Kivu, puisque le procès verbal a été établi.
Charis Basoko
Jambonews.net
26. fév | Par Charis Basoko |
© Copyright Jambonews.net
La police nationale congolaise a arrêté ce dimanche 24 février dans la périphérie de Bukavu des malfaiteurs qu’elle a ensuite présenté comme les présumés auteurs de l’attentat contre le docteur Denis Mukwege, Médecin directeur de l’hôpital Panzi et célèbre activiste des droits des femmes dans l’Est de la RDC. Le groupe des bandits est composé de cinq hommes et trois femmes. Selon l’inspecteur provincial de la police au Sud-Kivu, le général Gaston Luzembo, certains d’entre eux sont passés aux aveux.
Il y a quelques mois, les voix du monde entier s’étaient accordées pour condamner cet attentat égratignant au passage l’inefficacité de la police congolaise. Aujourd’hui les autorités de la police estiment avoir lavé l’affront en déclarant clos ce dossier à leur niveau. Les malfrats seront ensuite mis à la disposition de l’officier du ministère public au parquet de grande instance du Sud-Kivu, puisque le procès verbal a été établi.
Charis Basoko
Jambonews.net
26. fév | Par Charis Basoko |
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Le chef de l'ONU applaudit l'accord de paix pour la RDC
(Xinhuanet 26/02/2013)
NATIONS UNIES-- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon considère que l'accord de paix pour la République démocratique du Congo signé à Addis-Abeba constitue une avancée majeure.
"Le secrétaire général estime que la signature de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région constitue une évolution extrêmement importante", a déclaré Martin Nesirky, le porte-parole de Ban Ki-moon, lors d'un point de presse quotidien réalisé par téléphone depuis Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis (ERU).
Le chef de l'ONU se trouve actuellement aux ERU, dans le cadre de sa tournée en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.
"Le secrétaire pense que cet accord marque une étape clé. Il reconnaît que la signature est un premier pas et il va désormais se concentrer sur la mise en oeuvre des engagements pris", a ajouté M. Nesirky.
"L'accord signé dimanche à Addis-Abeda a été salué par le Conseil de sécurité [de l'ONU], la Commission européenne et d'autres parties", a également indiqué le porte-parole.
L'accord de paix, signé par onze pays de la région, est destiné à stabiliser la RDC, où les conflits ont provoqué une grave crise humanitaire. L'avancée du groupe rebelle armé du M23, qui avait pris le contrôle de la ville de Goma fin 2012, a notamment entraîné d'importants déplacements de population.
© Copyright Xinhuanet
NATIONS UNIES-- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon considère que l'accord de paix pour la République démocratique du Congo signé à Addis-Abeba constitue une avancée majeure.
"Le secrétaire général estime que la signature de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région constitue une évolution extrêmement importante", a déclaré Martin Nesirky, le porte-parole de Ban Ki-moon, lors d'un point de presse quotidien réalisé par téléphone depuis Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis (ERU).
Le chef de l'ONU se trouve actuellement aux ERU, dans le cadre de sa tournée en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.
"Le secrétaire pense que cet accord marque une étape clé. Il reconnaît que la signature est un premier pas et il va désormais se concentrer sur la mise en oeuvre des engagements pris", a ajouté M. Nesirky.
"L'accord signé dimanche à Addis-Abeda a été salué par le Conseil de sécurité [de l'ONU], la Commission européenne et d'autres parties", a également indiqué le porte-parole.
L'accord de paix, signé par onze pays de la région, est destiné à stabiliser la RDC, où les conflits ont provoqué une grave crise humanitaire. L'avancée du groupe rebelle armé du M23, qui avait pris le contrôle de la ville de Goma fin 2012, a notamment entraîné d'importants déplacements de population.
© Copyright Xinhuanet
Banque centrale du Congo : inauguration de la nouvelle salle de traitement des billets de banque
(Digitalcongo.net 26/02/2013)
La Banque centrale du Congo (BCC) poursuit sa modernisation « visant à hisser l’Institution d’émission au niveau des banques centrales de premier rang, celles qui sont crédibles, performantes, efficientes et qui rendent un service de qualité à l’économie nationale dans l’accomplissement de leurs missions » dixit J. Claude Masangu Mulongo.
Lundi 25 février, le gouverneur J.C. Masangu a procédé devant le vice-gouverneur, les administrateurs du Conseil de la Banque, les commissaires aux comptes, les administrateurs délégués des établissements de crédit, le représentant du Fonds monétaire international, les représentants de Giesecke Devrient et African Banking Service a procédé à l’inauguration de la nouvelle salle de traitement des billets de banque.
Cette inauguration a été une occasion propice pour le gouverneur de la Banque centrale de faire, à l’intention des personnalités présentes, un bref aperçu du chemin parcouru, des écueils surmontés pour arriver à ce résultat qui force l’admiration. Des problèmes majeurs avaient été relevés en son temps qui rendaient « difficile la réalisation de l’une des missions de l’institut d’émission, à savoir : assurer une bonne circulation fiduciaire.
Pour résoudre et améliorer le niveau de la qualité du service rendu par l’Institut d’émission, il fut crée en 2006, un comité de suivi du Projet de modernisation de la direction de la trésorerie (CSPMBT). Ce comité se transforme en 2009 en Comité de pilotage du projet de modernisation de la direction de la trésorerie (CPPMDT en sigle) à la suite de la réorganisation de l’ensemble des entités de la Banque centrale. Ce projet a bénéficié pour sa conception et sa mise en œuvre du concours de l’assistance technique du département des capitaux et de marchés de Fonds monétaire international et de la Banque nationale de Belgique a encore laissé entendre J.C Masangu.
Au terme de ce projet, des améliorations profondes ont été apportées à la direction de la trésorerie tant sur le plan organisationnel, des infrastructures, des investissements en ressources humaines et outils de travail et de la programmation de la liquidité.
Mis à part l’introduction des procédures et nouvelles méthodes de travail, la direction de la Trésorerie a subi des modifications importantes avec l’apparition de deux services, le premier est destiné uniquement aux banques et appelé service guichet professionnels tandis que le second dénommé Service guichets publics traite des opérations du trésor, des tiers et de la Banque centrale.
Sur le plan infrastructurel, des nouvelles salles de traitement des billets de banque cloisonnées, l’installation d’un système automatique de contrôle d’accès aux différentes zones de sécurité de la direction de la trésorerie (…), le réaménagement des chambres fortes en vue d’accroître la capacité de conservation des encaissés et faciliter l’identification par banque versante des fonds non encore comptés.
La mise en marche de la nouvelle salle a nécessité des investissements en ressources humaines et en outils de travail a encore rappelé le gouverneur J.C Masangu. Parmi ceux-ci : l’engagement de nombreux compteurs par la Banque centrale ainsi que l’utilisation de sous-traitants, l’acquisition d’une série de machines de traitement des billets de banque de différentes capacités, l’acquisition en 2013, des équipements de perforation destinés à l’invalidation des billets ne revêtant plus la qualité nécessaire pour être réinjectés dans l’économie et enfin l’acquisition d’équipement pouvant à la fois compter, trier et immédiatement détruire les billets de banque jugés impropres à la circulation.
Sur ce registre précis, la Banque centrale pour se mettre au niveau des standards internationaux a acquis une machine de comptage des billets de banque dénommée BPS-C4, et qui est l’une des plus performantes des acquisitions de la BCC. Cette machine, dira le gouverneur Masangu, dispose d’une capacité maximale de comptage 43.000 billets par heure. Si l’on peut considérer que le traitement optimal peut tourner autour de 150.000 billets par jour, elle peut compter mensuellement 3.300.000 billets, soit CDF 66 milliards (USD 72 millions) par machine en coupure de CDF 20.000.
Et ces acquisitions ne concernent pas seulement la seule direction de la trésorerie mais concernent aussi les entités provinciales enregistrant, en versements, des flux importants des billets de banque à leurs guichets. Il s’agit de Boma, Matadi, Kasumbalesa, Lubumashi, Bukavu et Goma.
L’amélioration de la programmation de la liquidité n’est pas demeurée en reste. Ce qui a permis une nette amélioration de la circulation fiduciaire en terme de qualité et d’efficacité dira encore le gouverneur.
Pour terminer son mot, le gouverneur J.C Masangu a invité l’ACB à s’associer avec l’Institut d’émission pour réfléchir et fixer les normes des billets propres à mettre à la disposition du public au travers des guichets et surtout de déterminer les modalités de versements des encaissés aux guichets de la BCC avant d’inviter les personnalités présentes à visiter les 4 nouvelles salles de comptage.
L’Observateur(CL/Yes)
Last edited: 26/02/2013 13:48:47
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La Banque centrale du Congo (BCC) poursuit sa modernisation « visant à hisser l’Institution d’émission au niveau des banques centrales de premier rang, celles qui sont crédibles, performantes, efficientes et qui rendent un service de qualité à l’économie nationale dans l’accomplissement de leurs missions » dixit J. Claude Masangu Mulongo.
Lundi 25 février, le gouverneur J.C. Masangu a procédé devant le vice-gouverneur, les administrateurs du Conseil de la Banque, les commissaires aux comptes, les administrateurs délégués des établissements de crédit, le représentant du Fonds monétaire international, les représentants de Giesecke Devrient et African Banking Service a procédé à l’inauguration de la nouvelle salle de traitement des billets de banque.
Cette inauguration a été une occasion propice pour le gouverneur de la Banque centrale de faire, à l’intention des personnalités présentes, un bref aperçu du chemin parcouru, des écueils surmontés pour arriver à ce résultat qui force l’admiration. Des problèmes majeurs avaient été relevés en son temps qui rendaient « difficile la réalisation de l’une des missions de l’institut d’émission, à savoir : assurer une bonne circulation fiduciaire.
Pour résoudre et améliorer le niveau de la qualité du service rendu par l’Institut d’émission, il fut crée en 2006, un comité de suivi du Projet de modernisation de la direction de la trésorerie (CSPMBT). Ce comité se transforme en 2009 en Comité de pilotage du projet de modernisation de la direction de la trésorerie (CPPMDT en sigle) à la suite de la réorganisation de l’ensemble des entités de la Banque centrale. Ce projet a bénéficié pour sa conception et sa mise en œuvre du concours de l’assistance technique du département des capitaux et de marchés de Fonds monétaire international et de la Banque nationale de Belgique a encore laissé entendre J.C Masangu.
Au terme de ce projet, des améliorations profondes ont été apportées à la direction de la trésorerie tant sur le plan organisationnel, des infrastructures, des investissements en ressources humaines et outils de travail et de la programmation de la liquidité.
Mis à part l’introduction des procédures et nouvelles méthodes de travail, la direction de la Trésorerie a subi des modifications importantes avec l’apparition de deux services, le premier est destiné uniquement aux banques et appelé service guichet professionnels tandis que le second dénommé Service guichets publics traite des opérations du trésor, des tiers et de la Banque centrale.
Sur le plan infrastructurel, des nouvelles salles de traitement des billets de banque cloisonnées, l’installation d’un système automatique de contrôle d’accès aux différentes zones de sécurité de la direction de la trésorerie (…), le réaménagement des chambres fortes en vue d’accroître la capacité de conservation des encaissés et faciliter l’identification par banque versante des fonds non encore comptés.
La mise en marche de la nouvelle salle a nécessité des investissements en ressources humaines et en outils de travail a encore rappelé le gouverneur J.C Masangu. Parmi ceux-ci : l’engagement de nombreux compteurs par la Banque centrale ainsi que l’utilisation de sous-traitants, l’acquisition d’une série de machines de traitement des billets de banque de différentes capacités, l’acquisition en 2013, des équipements de perforation destinés à l’invalidation des billets ne revêtant plus la qualité nécessaire pour être réinjectés dans l’économie et enfin l’acquisition d’équipement pouvant à la fois compter, trier et immédiatement détruire les billets de banque jugés impropres à la circulation.
Sur ce registre précis, la Banque centrale pour se mettre au niveau des standards internationaux a acquis une machine de comptage des billets de banque dénommée BPS-C4, et qui est l’une des plus performantes des acquisitions de la BCC. Cette machine, dira le gouverneur Masangu, dispose d’une capacité maximale de comptage 43.000 billets par heure. Si l’on peut considérer que le traitement optimal peut tourner autour de 150.000 billets par jour, elle peut compter mensuellement 3.300.000 billets, soit CDF 66 milliards (USD 72 millions) par machine en coupure de CDF 20.000.
Et ces acquisitions ne concernent pas seulement la seule direction de la trésorerie mais concernent aussi les entités provinciales enregistrant, en versements, des flux importants des billets de banque à leurs guichets. Il s’agit de Boma, Matadi, Kasumbalesa, Lubumashi, Bukavu et Goma.
L’amélioration de la programmation de la liquidité n’est pas demeurée en reste. Ce qui a permis une nette amélioration de la circulation fiduciaire en terme de qualité et d’efficacité dira encore le gouverneur.
Pour terminer son mot, le gouverneur J.C Masangu a invité l’ACB à s’associer avec l’Institut d’émission pour réfléchir et fixer les normes des billets propres à mettre à la disposition du public au travers des guichets et surtout de déterminer les modalités de versements des encaissés aux guichets de la BCC avant d’inviter les personnalités présentes à visiter les 4 nouvelles salles de comptage.
L’Observateur(CL/Yes)
Last edited: 26/02/2013 13:48:47
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Le président de la SADC promet d'aider la RDC à sortir de la crise
(CRI 26/02/2013)
Le président mozambicain Armando Guebuza, qui préside actuellement la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), promet de continuer à travailler en faveur d'une solution durable de la crise en République démocratique du Congo (RDC).
Lundi, la Mozambique News Agency (AIM) a rapporté que l'accord signé dimanche dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba avait pour but de mettre fin à toutes les ingérences extérieures dans les affaires internes de la RDC.
"Nous continuerons de faire du mieux pour aider cette nation soeur à retrouver les conditions nécessaires pour mener le pays au développement social et économique", a-t-il souligné.
M. Guebuza a déclaré que l'accord n'était pas, en soi, une solution à la crise congolaise. Il s'agit plutôt d'une étape importante pour aider ce pays à tourner une nouvelle page de son histoire turbulente.
L'accord de dimanche, selon M. Guebuza, devrait compléter les efforts entrepris par la SADC, les Nations Unies et la Conférence internationale sur la Régions des Grands Lacs (CIRGL).
Absents notoires d'Addis-Abeba: les membres du M23 et de tous les autres groupes rebelles présents dans l'est de la RDC. Mais M. Guebuza ne pense pas que cela nuira à l'accord, car des négociations sont déjà en cours dans la capitale ougandaise entre le gouvernement congolais et le M23 sous médiation du président ougandais Yoweri Museveni.
( Xinhua )
© Copyright CRI
Le président mozambicain Armando Guebuza, qui préside actuellement la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), promet de continuer à travailler en faveur d'une solution durable de la crise en République démocratique du Congo (RDC).
Lundi, la Mozambique News Agency (AIM) a rapporté que l'accord signé dimanche dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba avait pour but de mettre fin à toutes les ingérences extérieures dans les affaires internes de la RDC.
"Nous continuerons de faire du mieux pour aider cette nation soeur à retrouver les conditions nécessaires pour mener le pays au développement social et économique", a-t-il souligné.
M. Guebuza a déclaré que l'accord n'était pas, en soi, une solution à la crise congolaise. Il s'agit plutôt d'une étape importante pour aider ce pays à tourner une nouvelle page de son histoire turbulente.
L'accord de dimanche, selon M. Guebuza, devrait compléter les efforts entrepris par la SADC, les Nations Unies et la Conférence internationale sur la Régions des Grands Lacs (CIRGL).
Absents notoires d'Addis-Abeba: les membres du M23 et de tous les autres groupes rebelles présents dans l'est de la RDC. Mais M. Guebuza ne pense pas que cela nuira à l'accord, car des négociations sont déjà en cours dans la capitale ougandaise entre le gouvernement congolais et le M23 sous médiation du président ougandais Yoweri Museveni.
( Xinhua )
© Copyright CRI
Les rebelles du M23 s’affrontent
(BBC Afrique 26/02/2013)
Des affrontements ont opposé dimanche soir des factions rivales du mouvement rebelle à Rutshuru dans l'est de la RDC.
Deux clans s'affrontent: les partisans de Sultani Makenga et ceux de Bosco Ntaganda.
Selon l’hôpital provincial de Rutshuru les corps de 10 personnes avaient été dénombrés et deux blessés avaient été hospitalisés.
Ces combats seraient liés notamment à l'accord-cadre signé dimanche à Addis Abeba par tous les chefs d'Etats de la région pour garantir la paix dans cette région.
Joint par BBC Afrique, le chef militaire du M23 minimise la portée de ces combats et parle plutôt d'accrochages avec les rebelles rwandais des FDLR.
‘‘Il y a pas de problèmes au sein du M23, à part qu’hier à 21h30, à Rutshuru plus précisément, il y a eu des affrontements entre nos troupes et les FLDR qui ont traversé le Parc du Virunga pour nous attaquer’’ a-t-il indiqué.
Sur le terrain, la situation reste tendue. D'importants mouvements de population ont été signalés, notamment à Bunagana, dont de nombreux habitants se sont réfugiés en Ouganda.
© Copyright BBC Afrique
Des affrontements ont opposé dimanche soir des factions rivales du mouvement rebelle à Rutshuru dans l'est de la RDC.
Deux clans s'affrontent: les partisans de Sultani Makenga et ceux de Bosco Ntaganda.
Selon l’hôpital provincial de Rutshuru les corps de 10 personnes avaient été dénombrés et deux blessés avaient été hospitalisés.
Ces combats seraient liés notamment à l'accord-cadre signé dimanche à Addis Abeba par tous les chefs d'Etats de la région pour garantir la paix dans cette région.
Joint par BBC Afrique, le chef militaire du M23 minimise la portée de ces combats et parle plutôt d'accrochages avec les rebelles rwandais des FDLR.
‘‘Il y a pas de problèmes au sein du M23, à part qu’hier à 21h30, à Rutshuru plus précisément, il y a eu des affrontements entre nos troupes et les FLDR qui ont traversé le Parc du Virunga pour nous attaquer’’ a-t-il indiqué.
Sur le terrain, la situation reste tendue. D'importants mouvements de population ont été signalés, notamment à Bunagana, dont de nombreux habitants se sont réfugiés en Ouganda.
© Copyright BBC Afrique
Une mission du FMI attendue à Kinshasa en début mars 2013
(Digitalcongo.net 26/02/2013)
Une mission du Fonds monétaire international est annoncée du 5 au 12 mars à Kinshasa en vue de procéder à une évaluation de la situation économique du pays. Cette énième mission fait suite au dernier voyage aux Etats-Unis du premier ministre Matata.
Faisant la restitution de la Réunion de la Troïka stratégique du lundi 25 février 2013, le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, a annoncé la visite à Kinshasa d’une mission du Fonds monétaire international du 5 au 12 mars 2013. Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, n’a pas dérogé à la règle. Il a, hier lundi 25 février, présidé en son cabinet de travail, la réunion de la Troïka stratégique au cours de laquelle trois principaux points ont été débattus à savoir l’arrivée d’une mission du FMI le taux d’intérêt débiteur des banques commerciales ainsi que la question de l’approvisionnement du pays, particulièrement de grands centres urbain produits alimentaires.
S’agissant du premier point, le vice-Premier ministre et ministre du Budget Daniel Mukoko Samba, faisant la restitution de la réunion, a annoncé la visite à Kinshasa d’une mission du Fonds monétaire international, en vue de procéder à une évaluation de la situation économique du pays, a-t-il fait savoir. Il ajoute que « l’arrivée de la mission du FMI en RDC est la conséquence du dernier voyage aux Etats-Unis du Premier ministre Matata ». L’arrivée prochaine de la délégation du fonds monétaire international constitue le point de départ des négociations visant à conclure un nouveau programme formel avec cette institution de Bretton Woods, a précisé Daniel Mukoko Samba.
Quant au taux d’intérêt débiteur appliqué par les banques commerciales, le porte-parole de la réunion a révélé que le taux d’intérêt « est un élément important qui détermine le niveau de crédit et donc, le niveau de la croissance économique ». C’est à ce titre qu’il a souligné « il n’y a pas de croissance économique sans crédit au secteur privé ». Le gouvernement de la RDC estime que les conditions actuelles devraient plutôt pousser vers la baisse du taux d’intérêt débiteur. Il avait pris langue avec les responsables des banques commerciales pour discuter du plan qui devra conduire à la baisse de ce taux. Lors de la réunion d’hier lundi 25 février, Daniel Mukoko Samba, a indiqué que le gouvernement a laissé à la Banque centrale l’initiative de mener ces négociations.
L’objectif étant d’arriver à des taux d’intérêts débiteurs qui soient plus bas que le taux d’intérêt d’aujourd’hui qui sont près de 24, 25% en monnaie nationale et de 15% lorsque le crédit est libellé en devise étrangère », a expliqué le vice-Premier ministre et ministre du Budget. Clôturant sur le point ayant trait à l’approvisionnement du pays particulièrement de grands centres urbains en produits alimentaires, le gouvernement de la RDC qui reconnaît la large dépendance de sa population par rapport aux produits importés. Le gouvernement a promis de mettre progressivement en place une « vraie » chaîne d’approvisionnement capable de favoriser l’offre sur le marché local des produits alimentaires locaux.
Cyprien Kapuku/Le Potentiel
(ROL/TH/Yes)
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Une mission du Fonds monétaire international est annoncée du 5 au 12 mars à Kinshasa en vue de procéder à une évaluation de la situation économique du pays. Cette énième mission fait suite au dernier voyage aux Etats-Unis du premier ministre Matata.
Faisant la restitution de la Réunion de la Troïka stratégique du lundi 25 février 2013, le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, a annoncé la visite à Kinshasa d’une mission du Fonds monétaire international du 5 au 12 mars 2013. Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, n’a pas dérogé à la règle. Il a, hier lundi 25 février, présidé en son cabinet de travail, la réunion de la Troïka stratégique au cours de laquelle trois principaux points ont été débattus à savoir l’arrivée d’une mission du FMI le taux d’intérêt débiteur des banques commerciales ainsi que la question de l’approvisionnement du pays, particulièrement de grands centres urbain produits alimentaires.
S’agissant du premier point, le vice-Premier ministre et ministre du Budget Daniel Mukoko Samba, faisant la restitution de la réunion, a annoncé la visite à Kinshasa d’une mission du Fonds monétaire international, en vue de procéder à une évaluation de la situation économique du pays, a-t-il fait savoir. Il ajoute que « l’arrivée de la mission du FMI en RDC est la conséquence du dernier voyage aux Etats-Unis du Premier ministre Matata ». L’arrivée prochaine de la délégation du fonds monétaire international constitue le point de départ des négociations visant à conclure un nouveau programme formel avec cette institution de Bretton Woods, a précisé Daniel Mukoko Samba.
Quant au taux d’intérêt débiteur appliqué par les banques commerciales, le porte-parole de la réunion a révélé que le taux d’intérêt « est un élément important qui détermine le niveau de crédit et donc, le niveau de la croissance économique ». C’est à ce titre qu’il a souligné « il n’y a pas de croissance économique sans crédit au secteur privé ». Le gouvernement de la RDC estime que les conditions actuelles devraient plutôt pousser vers la baisse du taux d’intérêt débiteur. Il avait pris langue avec les responsables des banques commerciales pour discuter du plan qui devra conduire à la baisse de ce taux. Lors de la réunion d’hier lundi 25 février, Daniel Mukoko Samba, a indiqué que le gouvernement a laissé à la Banque centrale l’initiative de mener ces négociations.
L’objectif étant d’arriver à des taux d’intérêts débiteurs qui soient plus bas que le taux d’intérêt d’aujourd’hui qui sont près de 24, 25% en monnaie nationale et de 15% lorsque le crédit est libellé en devise étrangère », a expliqué le vice-Premier ministre et ministre du Budget. Clôturant sur le point ayant trait à l’approvisionnement du pays particulièrement de grands centres urbains en produits alimentaires, le gouvernement de la RDC qui reconnaît la large dépendance de sa population par rapport aux produits importés. Le gouvernement a promis de mettre progressivement en place une « vraie » chaîne d’approvisionnement capable de favoriser l’offre sur le marché local des produits alimentaires locaux.
Cyprien Kapuku/Le Potentiel
(ROL/TH/Yes)
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M23 : Makenga et Runiga à couteaux tirés !
(La Prospérité 26/02/2013)
Dix morts parmi lesquels 8 civils et 2 militaires. C’est le bilan d’une mutinerie dans la rébellion du M23. Il est 19h05’, heure de Bunagana, ce dimanche 24 février 2013, lorsqu’un groupe de militaires commandés par Sultani Makenga fait irruption à la résidence de Runiga Jean-Marie et tente de le désarmer ou, mieux, de désarmer sa garde, sans y parvenir. Le Pasteur-président du M23 aurait eu la vie sauve grâce à un autre groupe au sein du même groupe qui, lui, serait dirigé discrètement par Bosco Ntangada, le Général déchu des Fardc. Concrètement, indiquent nos sources, c’est le colonel Baudouin Ngaruye, homme de main de Ntaganda qui aurait extirpé Runiga Jean-Marie des menaces de Makenga. A en croire des sources proches de la Société Civile de Rutshuru, la panique était générale ce dimanche 24 février 2013 à Bunagana, localité congolaise frontalière à la ville Ougandaise de Kisoro. A la base, des tirs nourris venant du Quartier Général de la rébellion du M23. Craignant pour sa sécurité, la population de Bunagana, terrorisée depuis l’occupation de la contrée, a préféré ne pas attendre des explications, en se réfugiant en masse à Kisoro. Renseignements pris, il y aurait eu affrontements entre deux factions au sein du M23 qui ont causé, au bas mot, dix morts dont 8 civils et 2 militaires. En effet, un groupe de militaires proche de Sultani Makenga aurait fait irruption à la résidence de Runiga Jean-Marie et tenté, mais en vain, de désarmer sa garde. Le Pasteur-président du M23 aurait eu la vie sauve grâce à un autre groupe au sein du même groupe qui, lui, serait dirigé discrètement par Bosco Ntaganda, le Général déchu des Fardc. Après ces échauffourées, le Président du M23 se serait retiré de Bunagana, pour s’installer provisoirement à Rutshuru. L’accord-cadre signé le même jour de la brouille ayant apporté un tournant décisif dans le développement de la situation politique et, dans un avenir proche sur le plan militaire, les deux camps se disputeraient le leadership du mouvement. Le camp de Runiga, indique DRCNEWS qui cite la société civile de Rutshuru, s’opposerait énergiquement à toute intégration au sein des institutions nationales. Tandis que Sultani Makenga et ses ouailles auraient reçu l’ordre de se conformer au schéma d’Addis-Abeba. Hier, indique-t-on, la situation est restée tendue dans cette zone, faisant ainsi craindre de nouveaux risques d’escalades entre les deux camps qui se regardent en chien et chat. Les tireurs de ficèles que sont le Rwanda et l’Ougandais seraient entrés en danse pour calmer les esprits. Parmi les civils tués, la source cite une consœur du nom de Tatiana Kahashi, journaliste à la Radio La Colombe et collaboratrice dans une chaine de télévision locale. Le comble dans cette aventure est que ceux qui se disputent le leadership de ce mouvement sont tous recherchés par la justice internationale. Dans un communiqué publié récemment, la Procureure de la Cour Pénale Internationale, Mme Fatou Bensouda a reconnu que : ‘‘la poursuite des violences dans l’Est de la RDC est le reflet du lourd tribut payé par les victimes en raison de l’impunité qui frappe la région’’. Et d’ajouter qu’ ‘‘une fois de plus, les civils pâtissent des stratégies politiques et militaires. Ils ne sont que de simples pions aux yeux des stratèges qui soutiennent et financent des groupes armés pour leurs propres intérêts, que ce soit depuis la RDC ou depuis l’extérieur’’. Il faut dire que cette zizanie au sein du M23 vient fragiliser une rébellion de plus en plus marginalisée par la Communauté internationale qui l’a complètement mise à l’écart de l’accord-cadre sur la paix, la sécurité et le développement de la République Démocratique du Congo et de la région des Grands Lacs. Aussi, réagissant à la signature de cet accord, le M23 dit ne pas être concerné. Pour lui, une solution politique négociée dans la crise dans l’Est de la RDC serait préférable au déploiement d’une brigade d’intervention sur laquelle se base l’Onu, pour neutraliser les groupes armés. Comme pour dire qu’il s’en tient aux pourparlers de Kampala qui, depuis bientôt trois mois, font du sur place, en ayant débattu qu’un seul point à l’ordre du jour. Dans l’entre-temps, le M23 se dit prêt à toute éventualité, à l’approche du déploiement de la brigade d’intervention. La Pros.
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Dix morts parmi lesquels 8 civils et 2 militaires. C’est le bilan d’une mutinerie dans la rébellion du M23. Il est 19h05’, heure de Bunagana, ce dimanche 24 février 2013, lorsqu’un groupe de militaires commandés par Sultani Makenga fait irruption à la résidence de Runiga Jean-Marie et tente de le désarmer ou, mieux, de désarmer sa garde, sans y parvenir. Le Pasteur-président du M23 aurait eu la vie sauve grâce à un autre groupe au sein du même groupe qui, lui, serait dirigé discrètement par Bosco Ntangada, le Général déchu des Fardc. Concrètement, indiquent nos sources, c’est le colonel Baudouin Ngaruye, homme de main de Ntaganda qui aurait extirpé Runiga Jean-Marie des menaces de Makenga. A en croire des sources proches de la Société Civile de Rutshuru, la panique était générale ce dimanche 24 février 2013 à Bunagana, localité congolaise frontalière à la ville Ougandaise de Kisoro. A la base, des tirs nourris venant du Quartier Général de la rébellion du M23. Craignant pour sa sécurité, la population de Bunagana, terrorisée depuis l’occupation de la contrée, a préféré ne pas attendre des explications, en se réfugiant en masse à Kisoro. Renseignements pris, il y aurait eu affrontements entre deux factions au sein du M23 qui ont causé, au bas mot, dix morts dont 8 civils et 2 militaires. En effet, un groupe de militaires proche de Sultani Makenga aurait fait irruption à la résidence de Runiga Jean-Marie et tenté, mais en vain, de désarmer sa garde. Le Pasteur-président du M23 aurait eu la vie sauve grâce à un autre groupe au sein du même groupe qui, lui, serait dirigé discrètement par Bosco Ntaganda, le Général déchu des Fardc. Après ces échauffourées, le Président du M23 se serait retiré de Bunagana, pour s’installer provisoirement à Rutshuru. L’accord-cadre signé le même jour de la brouille ayant apporté un tournant décisif dans le développement de la situation politique et, dans un avenir proche sur le plan militaire, les deux camps se disputeraient le leadership du mouvement. Le camp de Runiga, indique DRCNEWS qui cite la société civile de Rutshuru, s’opposerait énergiquement à toute intégration au sein des institutions nationales. Tandis que Sultani Makenga et ses ouailles auraient reçu l’ordre de se conformer au schéma d’Addis-Abeba. Hier, indique-t-on, la situation est restée tendue dans cette zone, faisant ainsi craindre de nouveaux risques d’escalades entre les deux camps qui se regardent en chien et chat. Les tireurs de ficèles que sont le Rwanda et l’Ougandais seraient entrés en danse pour calmer les esprits. Parmi les civils tués, la source cite une consœur du nom de Tatiana Kahashi, journaliste à la Radio La Colombe et collaboratrice dans une chaine de télévision locale. Le comble dans cette aventure est que ceux qui se disputent le leadership de ce mouvement sont tous recherchés par la justice internationale. Dans un communiqué publié récemment, la Procureure de la Cour Pénale Internationale, Mme Fatou Bensouda a reconnu que : ‘‘la poursuite des violences dans l’Est de la RDC est le reflet du lourd tribut payé par les victimes en raison de l’impunité qui frappe la région’’. Et d’ajouter qu’ ‘‘une fois de plus, les civils pâtissent des stratégies politiques et militaires. Ils ne sont que de simples pions aux yeux des stratèges qui soutiennent et financent des groupes armés pour leurs propres intérêts, que ce soit depuis la RDC ou depuis l’extérieur’’. Il faut dire que cette zizanie au sein du M23 vient fragiliser une rébellion de plus en plus marginalisée par la Communauté internationale qui l’a complètement mise à l’écart de l’accord-cadre sur la paix, la sécurité et le développement de la République Démocratique du Congo et de la région des Grands Lacs. Aussi, réagissant à la signature de cet accord, le M23 dit ne pas être concerné. Pour lui, une solution politique négociée dans la crise dans l’Est de la RDC serait préférable au déploiement d’une brigade d’intervention sur laquelle se base l’Onu, pour neutraliser les groupes armés. Comme pour dire qu’il s’en tient aux pourparlers de Kampala qui, depuis bientôt trois mois, font du sur place, en ayant débattu qu’un seul point à l’ordre du jour. Dans l’entre-temps, le M23 se dit prêt à toute éventualité, à l’approche du déploiement de la brigade d’intervention. La Pros.
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RDC: l'accord est là, attention aux désaccords!
(Fasozine 26/02/2013)
La communauté internationale est désormais disposée à accompagner la République démocratique du Congo (RDC) à ramener la paix et la stabilité dans la partie Est de son territoire. C’est du moins ce qui ressort de l’esprit et de la lettre de l’accord-cadre intervenu ce dimanche 24 février à Addis-Abeba en Ethiopie. Pour la première fois, un consensus pour le moins «historique» se dégage en vue d’une pacification concertée de la poudrière qu’est devenue le Nord-Kivu. Témoin et acteur de l’événement, Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) n’a pas manqué d’y voir le «début d’une approche globale».
Mais le point majeur de cet accord reste l’interdiction faite aux pays extérieurs d’apporter un soutien quelconque aux mouvements rebelles qui écument le Nord-Kivu. Une manière de jeter une pierre dans le jardin du Rwanda et de l’Ouganda, deux pays voisins accusés de servir de bases arrières et de renforts au Mouvement du 23-mars (M-23). La présence de ces deux Etats, avec 8 autres de la sous-région, lors de la signature de cet accord, fonde au moins l’espoir de les voir soutenir la communauté internationale dans la tâche, ô combien difficile d’appui à la RDC pour le retour à la normale à l’Est.
Certes, les défis semblent énormes. Mais ils se résument essentiellement au retour de l’administration publique dans la région et à la protection des droits humains. Toutefois, tous les efforts que Kinshasa s’engage à faire resteront vains tant que la question de la gestion des importantes ressources minières dont regorge la région ne sera pas résolue. Ses voisins rwandais et ougandais ont aussi intérêt à l’aider à résoudre définitivement ce problème, gage de la stabilité et de la paix dans la sous-région. Question: comment calmer les appétits voraces des uns et des autres qui n'ont jamais caché leur convoitise pour les immenses richesses du sous sol congolais? Et revoilà les désaccords sur le sujet.
Bark Biiga
© Copyright Fasozine
La communauté internationale est désormais disposée à accompagner la République démocratique du Congo (RDC) à ramener la paix et la stabilité dans la partie Est de son territoire. C’est du moins ce qui ressort de l’esprit et de la lettre de l’accord-cadre intervenu ce dimanche 24 février à Addis-Abeba en Ethiopie. Pour la première fois, un consensus pour le moins «historique» se dégage en vue d’une pacification concertée de la poudrière qu’est devenue le Nord-Kivu. Témoin et acteur de l’événement, Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) n’a pas manqué d’y voir le «début d’une approche globale».
Mais le point majeur de cet accord reste l’interdiction faite aux pays extérieurs d’apporter un soutien quelconque aux mouvements rebelles qui écument le Nord-Kivu. Une manière de jeter une pierre dans le jardin du Rwanda et de l’Ouganda, deux pays voisins accusés de servir de bases arrières et de renforts au Mouvement du 23-mars (M-23). La présence de ces deux Etats, avec 8 autres de la sous-région, lors de la signature de cet accord, fonde au moins l’espoir de les voir soutenir la communauté internationale dans la tâche, ô combien difficile d’appui à la RDC pour le retour à la normale à l’Est.
Certes, les défis semblent énormes. Mais ils se résument essentiellement au retour de l’administration publique dans la région et à la protection des droits humains. Toutefois, tous les efforts que Kinshasa s’engage à faire resteront vains tant que la question de la gestion des importantes ressources minières dont regorge la région ne sera pas résolue. Ses voisins rwandais et ougandais ont aussi intérêt à l’aider à résoudre définitivement ce problème, gage de la stabilité et de la paix dans la sous-région. Question: comment calmer les appétits voraces des uns et des autres qui n'ont jamais caché leur convoitise pour les immenses richesses du sous sol congolais? Et revoilà les désaccords sur le sujet.
Bark Biiga
© Copyright Fasozine
M23 : vers une nouvelle révolution de Palais
(Direct.cd 26/02/2013)
Après les accrochages sanglants du dernier week-end entre les hommes du général Sultani Makenga, chef militaire du M23, et ceux de Jean-Marie Runiga, chef politique de ce mouvement rebelle, il est difficile de savoir si la rupture est totale entre les deux pions du Rwanda. Officiellement, on laisse entendre que te galonné serait pour le respect du cessez-le-feu décrété unilatéralement par son mouvement en décembre 2012 tandis que le civil, paradoxalement, serait pour la relance des hostilités.
La pomme de discorde se situerait au niveau de leur lecture différente de l’Accord-cadre pour la paix en République Démocratique du Congo, signé par les Chefs d’Etats ou les représentants de onze pays de l’Afrique Centrale, des Grands Lacs et de l’Afrique Australe. Le général Makenga souhaiterait que le M23 prenne en compte les résolutions d’Addis-Abeba dans ses relations futures avec le pouvoir en place à Kinshasa tandis que Jean-Marie Runiga affirme que la rébellion n’est pas concernée par ce deal politique.
Quel message venu de Kigali?
Pour mieux cerner le fond des divergences survenues entre les deux responsables les plus influents du. M23, il faudrait connaître la nature du message qu’ils ont ramené de Kigali, où ils étaient appelés en consultation en milieu de semaine, à quelques jours de la signature de l’Accord-cadre pour la paix en République Démocratique du Congo. Les observateurs constatent que le président rwandais Paul Kagame, bien qu’ayant signé le document élaboré par les Nations Unies et l’Union Africaine dimanche à Addis-Abeba, a émis des réserves au sujet de l’existence même de l’Etat congolais, la bonne gouvernance, la sécurité, la réconciliation nationale…
Il y a gros à parier que pour ne pas avoir à subir une nouvelle foudre de la communauté internationale, l’homme fort de Kigali doit avoir donné des consignes précises à Makenga et Runiga, afin qu’ils montent de toutes pièces le scénario d’un vrai-faux conflit interne au sein du M23, lequel devrait permettre à l’un ou l’autre de dénoncer l’Accord-cadre du 24 avril février.
Nkunda-Ntaganda et Ntaganda-Makenga : jamais deux dans trois …
En mars 2009, peu avant la signature de l’Accord controversé entre le CNDP (Conseil National pour la Défense .du Peuple) et le gouvernement congolais, le Rwanda s’était organisé pour opérer une révolution de palais au sein de ce mouvement insurrectionnel, au terme de laquelle le général Laurent Nkunda avait passé le témoin à son commandant second, le général Bosco Ntaganda. On ne connaît pas les détails du limogeage de cet officier supérieur qui avait occupé momentanément la ville de Bukavu en juin 2004 et qui était foncièrement opposé aux opérations de « brassage » entre combattants rebelle et militaires loyalistes au sein des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo). Mais, l’on croit savoir que Kigali ne voulait pas que Nkunda constitue un élément de blocage dans les manoeuvres militaires mixtes congolo-ougando-rwandaises soit disant destinées à la chasse aux forces négatives à l’Est de la RDC, dont chacun a pu finalement constater le grand fiasco.
Il y a eu ensuite le feuilleton Ntaganda-Makenga, dicté par la peur du Rwanda de voir le CNDP disqualifié complètement sur la scène internationale, suite à la mise à l’index du général Bosco Ntaganda par la Cour Pénale Internationale. Dans le souci de conférer à son bras armé en RDC une nouvelle virginité, Kigali lui a suscité en mars -avril 2012, sans transition, le M23 (Mouvement du 23 mars 2009). Sans forcer la note, Sultani Makenga a pris la tête de cette rébellion et entrepris de conquérir les territoires de Masisi et Rutshuru, poussant son épopée militaire jusqu’à Goma, en novembre de la même année.
Avec l’échec non avoué des négociations de Kampala entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa ainsi que la signature, depuis le dimanche 24 février, de l’Accord-cadre pour la paix en RDC, sous le quadriple parrainage de l’ONU, de l’UA, de la CIGRL et de la SADC, l’un des deux hommes forts de cette rébellion devrait inévitablement s’effacer. Apparemment, Kigali adore les changements de leadership au sein des mouvements rebelles à sa solde, comme c’était le cas au RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) entre 1998 et 2003. Les remous qui secouent présentement le M23 sont certainement annonciateurs d’une nouvelle restructuration, selon la nouvelle mission que le Rwanda compte confier à Makenga ou Runiga, pour le malheur du peuple congolais. Les bruits de bottes que les protégés de Kigali font entendre dans la périphérie de Goma ne sont pas de bon augure pour la pacification et la stabilisation de la partie Est du pays.
Les Congolais devraient rester vigilants et ne pas se laisser distraire par la nouvelle pièce de théâtre en préparation à Bunagana ou Rutshuru.
Kimp
Par La Rédaction
© Copyright Direct.cd
Après les accrochages sanglants du dernier week-end entre les hommes du général Sultani Makenga, chef militaire du M23, et ceux de Jean-Marie Runiga, chef politique de ce mouvement rebelle, il est difficile de savoir si la rupture est totale entre les deux pions du Rwanda. Officiellement, on laisse entendre que te galonné serait pour le respect du cessez-le-feu décrété unilatéralement par son mouvement en décembre 2012 tandis que le civil, paradoxalement, serait pour la relance des hostilités.
La pomme de discorde se situerait au niveau de leur lecture différente de l’Accord-cadre pour la paix en République Démocratique du Congo, signé par les Chefs d’Etats ou les représentants de onze pays de l’Afrique Centrale, des Grands Lacs et de l’Afrique Australe. Le général Makenga souhaiterait que le M23 prenne en compte les résolutions d’Addis-Abeba dans ses relations futures avec le pouvoir en place à Kinshasa tandis que Jean-Marie Runiga affirme que la rébellion n’est pas concernée par ce deal politique.
Quel message venu de Kigali?
Pour mieux cerner le fond des divergences survenues entre les deux responsables les plus influents du. M23, il faudrait connaître la nature du message qu’ils ont ramené de Kigali, où ils étaient appelés en consultation en milieu de semaine, à quelques jours de la signature de l’Accord-cadre pour la paix en République Démocratique du Congo. Les observateurs constatent que le président rwandais Paul Kagame, bien qu’ayant signé le document élaboré par les Nations Unies et l’Union Africaine dimanche à Addis-Abeba, a émis des réserves au sujet de l’existence même de l’Etat congolais, la bonne gouvernance, la sécurité, la réconciliation nationale…
Il y a gros à parier que pour ne pas avoir à subir une nouvelle foudre de la communauté internationale, l’homme fort de Kigali doit avoir donné des consignes précises à Makenga et Runiga, afin qu’ils montent de toutes pièces le scénario d’un vrai-faux conflit interne au sein du M23, lequel devrait permettre à l’un ou l’autre de dénoncer l’Accord-cadre du 24 avril février.
Nkunda-Ntaganda et Ntaganda-Makenga : jamais deux dans trois …
En mars 2009, peu avant la signature de l’Accord controversé entre le CNDP (Conseil National pour la Défense .du Peuple) et le gouvernement congolais, le Rwanda s’était organisé pour opérer une révolution de palais au sein de ce mouvement insurrectionnel, au terme de laquelle le général Laurent Nkunda avait passé le témoin à son commandant second, le général Bosco Ntaganda. On ne connaît pas les détails du limogeage de cet officier supérieur qui avait occupé momentanément la ville de Bukavu en juin 2004 et qui était foncièrement opposé aux opérations de « brassage » entre combattants rebelle et militaires loyalistes au sein des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo). Mais, l’on croit savoir que Kigali ne voulait pas que Nkunda constitue un élément de blocage dans les manoeuvres militaires mixtes congolo-ougando-rwandaises soit disant destinées à la chasse aux forces négatives à l’Est de la RDC, dont chacun a pu finalement constater le grand fiasco.
Il y a eu ensuite le feuilleton Ntaganda-Makenga, dicté par la peur du Rwanda de voir le CNDP disqualifié complètement sur la scène internationale, suite à la mise à l’index du général Bosco Ntaganda par la Cour Pénale Internationale. Dans le souci de conférer à son bras armé en RDC une nouvelle virginité, Kigali lui a suscité en mars -avril 2012, sans transition, le M23 (Mouvement du 23 mars 2009). Sans forcer la note, Sultani Makenga a pris la tête de cette rébellion et entrepris de conquérir les territoires de Masisi et Rutshuru, poussant son épopée militaire jusqu’à Goma, en novembre de la même année.
Avec l’échec non avoué des négociations de Kampala entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa ainsi que la signature, depuis le dimanche 24 février, de l’Accord-cadre pour la paix en RDC, sous le quadriple parrainage de l’ONU, de l’UA, de la CIGRL et de la SADC, l’un des deux hommes forts de cette rébellion devrait inévitablement s’effacer. Apparemment, Kigali adore les changements de leadership au sein des mouvements rebelles à sa solde, comme c’était le cas au RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) entre 1998 et 2003. Les remous qui secouent présentement le M23 sont certainement annonciateurs d’une nouvelle restructuration, selon la nouvelle mission que le Rwanda compte confier à Makenga ou Runiga, pour le malheur du peuple congolais. Les bruits de bottes que les protégés de Kigali font entendre dans la périphérie de Goma ne sont pas de bon augure pour la pacification et la stabilisation de la partie Est du pays.
Les Congolais devraient rester vigilants et ne pas se laisser distraire par la nouvelle pièce de théâtre en préparation à Bunagana ou Rutshuru.
Kimp
Par La Rédaction
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Rwanda: Crimes du FPR en RDC, un ex-soldat exilé témoigne
(Jambonews.net 26/02/2013)
« Je vais vous livrer mon témoignage sur ce qui s’est passé au Congo, où j’étais soldat de l’APR (devenu RDF Rwandese Defense Force) avant d’être affecté à la DMI (Directorate of Military Intelligence). On nous a envoyés à Kisangani tuer les réfugiés sur le commandement du capitaine Shema de la DMI et le sous-lieutenant Franck Bashimake. Jusqu’à Kisangani les réfugiés dans leur fuite marchaient sur les routes, arrivés à Kigangani, ils ont été bloqués par le fleuve, c’est là qu’ils ont péris. C’est ce qui s’y est passé que je vais vous raconter amis Rwandais ». Déclare l’ex-DMI qui se reconnait lui-même être un ex tueur du FPR, aujourd’hui réfugié en Europe, et qui n’a pas voulu dévoiler son nom ni son adresse pour sa sécurité et celle de sa famille. Il a livré son récit en Kinyarwanda à la radio Itahuka le samedi 09 février. Radio Itahuka est une webradio fondée par la plateforme du « RNC », une plateforme initiée et dirigée par d’anciennes personnalités du FPR, autrefois proches de Paul Kagame.
Un réfugié transformé en tueur
Né à Rutshuru à l’Est du Congo, cet ex-DMI est un descendant des anciens réfugiés tutsis chassés du Rwanda en 1959. Il a intégré la rébellion du FPR en 1993, un an avant la victoire de ce mouvement sur le régime de Habyarimana. Peu après, il a été affecté à la fameuse DMI (Directorate of Military Intelligence), le service de renseignement militaire rwandais mis en cause pour son rôle dans l’exécution de plusieurs milliers de Rwandais et étrangers.
« Je veux donner globalement mon témoignage sur les dirigeants rwandais et ce qu’ils ont fait depuis que le FPR a déclenché la guerre de libération ; je vais vous le dire parce que ça me fait très mal au cœur et c’est cela qui m’a poussé à s’exiler encore » déclare-t-il.
Un objectif : liquider tout Hutu sur le sol congolais
Des réfugiés rwandais fuyant vers le Congo
« On attaquait les Rwandais et les massacrait sauvagement et de façon inimaginable, celui qui nous commandait et qui était à son tour sous les ordres des généraux Paul Kagame et Jacques Nziza, nous demandait à ce que tout réfugié hutu sur le sol congolais soit assassiné, et ils ont annoncé que celui qui refusera de le faire sera exécuté sur le champ. (…) parmi mes collègues il y en a qui furent exécutés par ce qu’ils refusaient d’obéir aux ordres » ; « On embarquait les réfugiés qui s’enfuyaient de Tingi-Tingi (camp de réfugiés NDRL) dans les camions et les acheminait dans plusieurs endroits : il y en a qu’on a conduit sur l’autre côté du fleuve, un endroit qu’on appelait « rive gauche ». C’est des milliers et des milliers qu’on y a massacrés. Un autre lieu c’est Devansende à 59 kilomètres de la ville de Kisangani : à ce lieu on y a massacré plusieurs milliers de personnes. On avait creusé des trous où on jetait des corps, on ne faisait pas distinction : enfants, femmes et personnes âges, tout le monde y passait parce que les ordres étaient de tuer tout ce qui est Hutu sur le sol congolais. On employait tous les moyens à notre disposition : balles, agafuni (petite houe), sac plastique sur la tête, attacher les mains par derrière, etc.… », continue-t-il.
« On a tué jusqu’à s’épuiser. Certains réfugiés mourant même de faim. Le capitaine Shema nous disait que nous nous fatiguons en se donnant pour notre pays. « Ils sont nombreux si on ne les éradique pas ils vont revenir nous chasser dans le pays » aimait-il répéter (42 :05).
Ce témoin revient également sur les massacres perpétrés à Mbandaka, dans la région d’équateur : « Sur la rive gauche de Mbandaka, on y a massacré également beaucoup de gens, car les réfugiés y étaient coincés, ils ne pouvaient plus avancer, les religieux qui ont tenté de s’interposer ont subi à leur tour le même sort. Après leur mort on a pillé leurs véhicules qu’on a utilisé par après pour transporter et brûler les corps ».
« Les gens qu’on massacrait étaient tous des civils, par exemple à Rafasenti, on a fait croire aux réfugiés qu’on allait les ramener au Rwanda, on les a fait monter dans plusieurs camions, on a chargé surtout les hommes, plus de 4000 en tout. Ils ont été tous tués le même jour »
« Ceux qui ont échappé à la mort, c’est ceux que le HCR ramassait un peu partout dans les forêts, ce sont les seuls qui ont pu nous échapper. (…) Nos activités criminelles se sont déroulées de 1997 jusqu’à 1998 quand Laurent Kabila nous a prié de partir » précise l’ex agent de la DMI.
Ne pas laisser de traces
D’après le témoin, tout était fait pour ne pas laisser des traces de ces massacres, car déjà la communauté internationale suivait de prés la situation de ces réfugiés. « On avait creusé les fosses dans les alentours de la ville de Kisangani ; tout était bien planifié et piloté de haut par le Général Paul Kagame. On empilait les corps dans ces fosses comme les stères de bois de chauffage. En haut, on couvrait avec des bâches, cela nous permettait d’ouvrir facilement et mettre d’autres corps puis bruler une fois les trous remplis. Chaque nuit on utilisait un bateau de moteur pour transporter les cendres et les jeter dans le fleuve zaïre. Dans tout ce qu’on faisait, on nous ordonnait de ne pas nous reposer, on était obligé d’exécuter les ordres pour ne pas à notre tour y laisser nos vies. On était des petits soldats aux ordres du Général Paul Kagame, du Général Nziza, et du Général Kabarebe qui était notre chef direct sur le terrain, le capitaine Shema commandait quant à lui notre section » rapporte le témoin.
Les tueurs étaient minutieusement choisis
D’après le témoin, les tueurs étaient minutieusement choisis, ils étaient sélectionnés parmi les Tutsi venus du Congo, car selon lui, le commandement de l’APR ne fait pas confiance aux Tutsi venus d’Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie pour exécuter cette mission, qui se devait être rapide, bien faite et surtout discrète. Le choix se portait en grande partie sur les Tutsi originaires du Congo. Le témoin affirme même que les gardes rapprochés de Paul Kagame, ceux qui veillent à sa sécurité et ses biens, sont ceux qui viennent du Congo, car l’homme fort du Rwanda ne ferait pas confiance à ses compatriotes venus d’Ouganda, de Tanzanie et du Burundi.
« Avant les massacres, une réunion s’est tenue un soir dans la ville de Kisangani, dirigée par le capitaine Shema aujourd’hui Major, et son adjoint le lieutenant Bashimake qui est aujourd’hui capitaine et chef de la brigade 408 de police à Ruhengeri. Au cours de cette réunion, une question nous a été posée : « selon vous pourquoi ici vous n’êtes que d’une seule ethnie ? » nous avons répondu, « nous n’en savons rien ». C’est ainsi qu’ils nous ont expliqué que si nous ne sommes que des Tutsi, c’est que nous avons un travail à faire sans préciser de quoi il s’agissait « . ; « On se connaissait pas car on venait de bataillons différents, (…). Capitaine Shema nous expliquait que c’était l’état major qui nous avait choisi pour ce travail ; c’est pourquoi il ne fallait pas dire « je refuse de le faire ou je suis malade ». A Kigali pour nous sélectionner, on regardait où l’on est né, la famille et notre pays d’origine » affirme le témoin.
Tenir éloigner les témoins gênants
Le témoin livre également son récit sur tout ce que son escadron faisait pour tenir loin les témoins, surtout les ONG qui étaient nombreuses à entreprendre les démarches afin de connaitre le sol des réfugiés. « On nous ordonnait de retenir les humanitaires dans la ville de Kisangani, si nécessaire de leur tirer dessus pour les faire croire que certains endroits étaient dangereux. Je vous donne l’exemple de la Croix rouge, on a tué certains de ses membres. Parce qu’ils étaient obstinés à connaitre la vérité » dit-il.
D’après lui les humanitaires ont été empêchés de se rendre sur les lieux de massacres, avant que les bourreaux n’aient fini leur travail. « On a contenu les humanitaires à Kisangani jusqu’à ce qu’on transfère les corps à 150km à l’intérieur de la forêt pour ne pas laisser de preuves aux enquêteurs. (…) Capitaine Shema et Lieutenant Frank Bashimake nous ordonnaient de travailler 24heures sur 24 sans se reposer ». affirme-il avant d’ajouter qu’ils ont même tiré avec des armes lourdes sur les avions des Nations Unies qui survolaient la zone des tueries pour tenter de comprendre ce qui se passait. « Quand on tirait sur un avion, il ne repassait plus au-dessus de la même zone » dit-il.
« Quand les Nations Unies ont commencé à soulever des soupçons sur nos atrocités à Kisangani, la presse interrogeait Paul Kagame sur les massacres qui se commettaient sur le terrain. Ce dernier ne faisait que nier, Kabarebe qui dirigeait les soldats rwandais au Congo répondait la même chose, Kabila (père NDRL) niait aussi les faits. Ces derniers disaient tous qu’aucun réfugié hutu n’est tué sur le sol congolais. Nous qui étions sur place, on était étonné d’entendre cela, on suivait tout le temps la BBC ».
L’ancien soldat donne même les exemples de certains officiels qui ont été éliminés, car ayant supervisé les massacres, « le régime voulait s’assurer de leur silence éternel ». C’est le cas de major Ruzindana et Birasa, qui ont été éliminés par la DMI. Bagire qui est mort empoissonné. « Ce dont je suis certain est que toute personne utilisée dans les massacres soit, il part en exil soit il est tué. Moi aussi quand j’ai quitté le pays en mars 2006, on voulait m’assassiner. – Major Birasa, adjudant chef Abbas qui supervisait les massacres dans le camp Kami, lieutenant Rushoke qui était connu comme le plus cruel de tous, ils sont tous été assassinés dans le camp Kami et puis transportés vers Nyungwe - » affirme le témoin.
Les massacres au Rwanda
Le témoin a livré également à la radio Itahuka certains cas de massacres au Rwanda auxquels il a assisté directement ou indirectement. Il revient sur les massacres qui se commettaient au stade régional de Ruhengeri (dans le Nord du Rwanda) en 1998, sur les ordres de Gasheja qui dirigeait le bataillon 408 Ruhengeri, et Gasana qui dirigeait la brigade 408 de Ruhengeri. D’après lui, ces officiers ramassaient les gens à Nyakinama, Kinigi, Nyamutera et Giciye, et les rassemblaient dans le stade de Ruhengeri. Les personnes arrivaient au stade ligotées dans les camions à conteneur, puis elles étaient peu à peu conduites vers le camp Mukamira pour y être achevées. Selon le témoin, les corps étaient transportés dans les mêmes camions vers la forêt de Nyungwe dans un lieu qu’ils appelaient « Icyokezo », pour y être brulés.
L’ancien DMI affirme que la forêt de Nyungwe a servi, en 1997 et 1998, de lieu où l’on brûlait les corps des personnes tuées un peu partout au Rwanda. Selon lui, Kugiti Kinyoni (tout prés de Kigali) il y avait des barrières redoutées, les gens venant de Ruhengeri, Kibuye, Gitarama et Butare y étaient arrêtés, on regardait l’origine de la personne et son faciès. « On choisissait surtout les personnes qui ont encore la force de se battre, on appelait cela « guca imbaraga abahutu » (décourager les Hutu) ». Il affirme que ce climat de terreur avait fini par persuader les gens de prendre des taxis car une fois monté dedans, on n’était pas sûr de rentrer, surtout ceux qui venant de Gisenyi et Ruhengeri ne franchissaient aucune barrière. Ces derniers étaient arrêtés puis conduits au camp Kami, un camp selon lui abritant en 1998, dans sa cave, une prison où les gens étaient gardés avant d’être tués. « Tous ces massacres étaient coordonnés et supervisés par Jacques Nziza » dit-il. Pour transporter les corps de camp Kami vers la forêt Nyungwe, le témoin affirme qu’ils utilisaient un camion bleu pillé au Congo de marque Benz.
Usage massif de poison
Le témoin évoque aussi les cas d’assassinat par le poison. « Il y avait aussi les gens qui ont été assassinés empoissonnés, le marché de poison était dans les mains des Indiens, ce sont eux qui l’importaient au Rwanda pour le vendre à la DMI. Ce poison était injecté souvent par seringue. Le poison était le plus souvent utilisé pour assassiner les gens connus dont il était impossible d’éliminer dans la masse sans attirer l’attention, c’est pourquoi ce sont les hauts gradés comme le capitaine Mutiganda et le capitaine Burabyo qui s’occupaient personnellement d’utiliser cette méthode. La personne à éliminer était soit invitée à une réunion ou approchée dans une fête ; « on attendait qu’elle soit distraite pour mettre le poison dans son verre » affirme le témoin qui dit que lui-même avoir été chargé un jour d’une mission d’éliminer un collègue :
« On m’a donné un jour le poison à mettre dans le lait de Sankara qui était en prison à ce moment. Je ne l’ai pas fait car ce dernier était un homme intègre, dans ses chansons, il défendait les droits des soldats. Ils n’ont pas su que je n’avais pas empoisonné le lait de Sankara, et disaient à ce dernier, « tu as vraiment de la chance, tu ingère le poison et tu es toujours en vie » ».
Les massacres des réfugiés tutsis de Mudende
L’ex agent de la DMI, revient également sur les massacres des réfugiés tutsis de 1959 qui sont revenus au Rwanda en 1995 après 30ans d’exil au Congo. Le témoin se dit choqué que Paul Kagame et Nziza aient décidé de les éliminer pour attribuer leur mort aux rebelles hutus (abacengezi) venus du Congo, alors qu’à cette période tout l’Est du Congo et la frontière étaient sous le contrôle du nouveau gouvernement rwandais.
En effet, ces réfugiés à leur rentrée au Rwanda, ont été installés à Mudende, non loin de l’université qui porte le même nom, et à Nkamira. « Les massacres se sont déroulés la nuit, le matin tous les militaires qui gardaient le camp avaient été rappelés ». Le général Munyakazi qui dirigeait la brigade 211 de Gisenyi, et à qui les victimes ont fait appel durant les événements, voulait se rendre sur les lieux des massacres pour intervenir mais il en a été empêché parce que ceux qui commettaient ces assassinats étaient les hommes de Kagame venus de Kigali. Pourtant la garde rapprochée de Paul Kagame est en majorité composée des fils de ces personnes assassinées. « Ces gardes ne le savent pas, c’est pourquoi je livre ce témoignage » déclare l’ancien agent de la DMI. « A ce moment, plusieurs militaires dont les parents des personnes assassinées ce soir-là, voulaient manifester, mais ils ont du se résigner et regagner leurs camps après que le général Kagame les ait menacés de tous les liquider ».
Le 1er octobre 2010, les massacres des réfugiés hutus en République démocratique du Congo entre 1996 et 2002 ont donné lieu à un rapport d’enquête du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme connu sous le nom de Mapping Report. Selon ce rapport, ces massacres pourraient, si prouvés devant un tribunal compétent, être qualifiés de génocide.
Jean Mitari
Jambonews.net
Cliquez ici pour écouter le témoignage complet (en kinyarwanda)
http://www.blogtalkradio.com/radioitahuka/2013/02/11/kuki-paul-kagame-akunda-kwica-abatavuga-rumwe-nawe
© Copyright Jambonews.net
« Je vais vous livrer mon témoignage sur ce qui s’est passé au Congo, où j’étais soldat de l’APR (devenu RDF Rwandese Defense Force) avant d’être affecté à la DMI (Directorate of Military Intelligence). On nous a envoyés à Kisangani tuer les réfugiés sur le commandement du capitaine Shema de la DMI et le sous-lieutenant Franck Bashimake. Jusqu’à Kisangani les réfugiés dans leur fuite marchaient sur les routes, arrivés à Kigangani, ils ont été bloqués par le fleuve, c’est là qu’ils ont péris. C’est ce qui s’y est passé que je vais vous raconter amis Rwandais ». Déclare l’ex-DMI qui se reconnait lui-même être un ex tueur du FPR, aujourd’hui réfugié en Europe, et qui n’a pas voulu dévoiler son nom ni son adresse pour sa sécurité et celle de sa famille. Il a livré son récit en Kinyarwanda à la radio Itahuka le samedi 09 février. Radio Itahuka est une webradio fondée par la plateforme du « RNC », une plateforme initiée et dirigée par d’anciennes personnalités du FPR, autrefois proches de Paul Kagame.
Un réfugié transformé en tueur
Né à Rutshuru à l’Est du Congo, cet ex-DMI est un descendant des anciens réfugiés tutsis chassés du Rwanda en 1959. Il a intégré la rébellion du FPR en 1993, un an avant la victoire de ce mouvement sur le régime de Habyarimana. Peu après, il a été affecté à la fameuse DMI (Directorate of Military Intelligence), le service de renseignement militaire rwandais mis en cause pour son rôle dans l’exécution de plusieurs milliers de Rwandais et étrangers.
« Je veux donner globalement mon témoignage sur les dirigeants rwandais et ce qu’ils ont fait depuis que le FPR a déclenché la guerre de libération ; je vais vous le dire parce que ça me fait très mal au cœur et c’est cela qui m’a poussé à s’exiler encore » déclare-t-il.
Un objectif : liquider tout Hutu sur le sol congolais
Des réfugiés rwandais fuyant vers le Congo
« On attaquait les Rwandais et les massacrait sauvagement et de façon inimaginable, celui qui nous commandait et qui était à son tour sous les ordres des généraux Paul Kagame et Jacques Nziza, nous demandait à ce que tout réfugié hutu sur le sol congolais soit assassiné, et ils ont annoncé que celui qui refusera de le faire sera exécuté sur le champ. (…) parmi mes collègues il y en a qui furent exécutés par ce qu’ils refusaient d’obéir aux ordres » ; « On embarquait les réfugiés qui s’enfuyaient de Tingi-Tingi (camp de réfugiés NDRL) dans les camions et les acheminait dans plusieurs endroits : il y en a qu’on a conduit sur l’autre côté du fleuve, un endroit qu’on appelait « rive gauche ». C’est des milliers et des milliers qu’on y a massacrés. Un autre lieu c’est Devansende à 59 kilomètres de la ville de Kisangani : à ce lieu on y a massacré plusieurs milliers de personnes. On avait creusé des trous où on jetait des corps, on ne faisait pas distinction : enfants, femmes et personnes âges, tout le monde y passait parce que les ordres étaient de tuer tout ce qui est Hutu sur le sol congolais. On employait tous les moyens à notre disposition : balles, agafuni (petite houe), sac plastique sur la tête, attacher les mains par derrière, etc.… », continue-t-il.
« On a tué jusqu’à s’épuiser. Certains réfugiés mourant même de faim. Le capitaine Shema nous disait que nous nous fatiguons en se donnant pour notre pays. « Ils sont nombreux si on ne les éradique pas ils vont revenir nous chasser dans le pays » aimait-il répéter (42 :05).
Ce témoin revient également sur les massacres perpétrés à Mbandaka, dans la région d’équateur : « Sur la rive gauche de Mbandaka, on y a massacré également beaucoup de gens, car les réfugiés y étaient coincés, ils ne pouvaient plus avancer, les religieux qui ont tenté de s’interposer ont subi à leur tour le même sort. Après leur mort on a pillé leurs véhicules qu’on a utilisé par après pour transporter et brûler les corps ».
« Les gens qu’on massacrait étaient tous des civils, par exemple à Rafasenti, on a fait croire aux réfugiés qu’on allait les ramener au Rwanda, on les a fait monter dans plusieurs camions, on a chargé surtout les hommes, plus de 4000 en tout. Ils ont été tous tués le même jour »
« Ceux qui ont échappé à la mort, c’est ceux que le HCR ramassait un peu partout dans les forêts, ce sont les seuls qui ont pu nous échapper. (…) Nos activités criminelles se sont déroulées de 1997 jusqu’à 1998 quand Laurent Kabila nous a prié de partir » précise l’ex agent de la DMI.
Ne pas laisser de traces
D’après le témoin, tout était fait pour ne pas laisser des traces de ces massacres, car déjà la communauté internationale suivait de prés la situation de ces réfugiés. « On avait creusé les fosses dans les alentours de la ville de Kisangani ; tout était bien planifié et piloté de haut par le Général Paul Kagame. On empilait les corps dans ces fosses comme les stères de bois de chauffage. En haut, on couvrait avec des bâches, cela nous permettait d’ouvrir facilement et mettre d’autres corps puis bruler une fois les trous remplis. Chaque nuit on utilisait un bateau de moteur pour transporter les cendres et les jeter dans le fleuve zaïre. Dans tout ce qu’on faisait, on nous ordonnait de ne pas nous reposer, on était obligé d’exécuter les ordres pour ne pas à notre tour y laisser nos vies. On était des petits soldats aux ordres du Général Paul Kagame, du Général Nziza, et du Général Kabarebe qui était notre chef direct sur le terrain, le capitaine Shema commandait quant à lui notre section » rapporte le témoin.
Les tueurs étaient minutieusement choisis
D’après le témoin, les tueurs étaient minutieusement choisis, ils étaient sélectionnés parmi les Tutsi venus du Congo, car selon lui, le commandement de l’APR ne fait pas confiance aux Tutsi venus d’Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie pour exécuter cette mission, qui se devait être rapide, bien faite et surtout discrète. Le choix se portait en grande partie sur les Tutsi originaires du Congo. Le témoin affirme même que les gardes rapprochés de Paul Kagame, ceux qui veillent à sa sécurité et ses biens, sont ceux qui viennent du Congo, car l’homme fort du Rwanda ne ferait pas confiance à ses compatriotes venus d’Ouganda, de Tanzanie et du Burundi.
« Avant les massacres, une réunion s’est tenue un soir dans la ville de Kisangani, dirigée par le capitaine Shema aujourd’hui Major, et son adjoint le lieutenant Bashimake qui est aujourd’hui capitaine et chef de la brigade 408 de police à Ruhengeri. Au cours de cette réunion, une question nous a été posée : « selon vous pourquoi ici vous n’êtes que d’une seule ethnie ? » nous avons répondu, « nous n’en savons rien ». C’est ainsi qu’ils nous ont expliqué que si nous ne sommes que des Tutsi, c’est que nous avons un travail à faire sans préciser de quoi il s’agissait « . ; « On se connaissait pas car on venait de bataillons différents, (…). Capitaine Shema nous expliquait que c’était l’état major qui nous avait choisi pour ce travail ; c’est pourquoi il ne fallait pas dire « je refuse de le faire ou je suis malade ». A Kigali pour nous sélectionner, on regardait où l’on est né, la famille et notre pays d’origine » affirme le témoin.
Tenir éloigner les témoins gênants
Le témoin livre également son récit sur tout ce que son escadron faisait pour tenir loin les témoins, surtout les ONG qui étaient nombreuses à entreprendre les démarches afin de connaitre le sol des réfugiés. « On nous ordonnait de retenir les humanitaires dans la ville de Kisangani, si nécessaire de leur tirer dessus pour les faire croire que certains endroits étaient dangereux. Je vous donne l’exemple de la Croix rouge, on a tué certains de ses membres. Parce qu’ils étaient obstinés à connaitre la vérité » dit-il.
D’après lui les humanitaires ont été empêchés de se rendre sur les lieux de massacres, avant que les bourreaux n’aient fini leur travail. « On a contenu les humanitaires à Kisangani jusqu’à ce qu’on transfère les corps à 150km à l’intérieur de la forêt pour ne pas laisser de preuves aux enquêteurs. (…) Capitaine Shema et Lieutenant Frank Bashimake nous ordonnaient de travailler 24heures sur 24 sans se reposer ». affirme-il avant d’ajouter qu’ils ont même tiré avec des armes lourdes sur les avions des Nations Unies qui survolaient la zone des tueries pour tenter de comprendre ce qui se passait. « Quand on tirait sur un avion, il ne repassait plus au-dessus de la même zone » dit-il.
« Quand les Nations Unies ont commencé à soulever des soupçons sur nos atrocités à Kisangani, la presse interrogeait Paul Kagame sur les massacres qui se commettaient sur le terrain. Ce dernier ne faisait que nier, Kabarebe qui dirigeait les soldats rwandais au Congo répondait la même chose, Kabila (père NDRL) niait aussi les faits. Ces derniers disaient tous qu’aucun réfugié hutu n’est tué sur le sol congolais. Nous qui étions sur place, on était étonné d’entendre cela, on suivait tout le temps la BBC ».
L’ancien soldat donne même les exemples de certains officiels qui ont été éliminés, car ayant supervisé les massacres, « le régime voulait s’assurer de leur silence éternel ». C’est le cas de major Ruzindana et Birasa, qui ont été éliminés par la DMI. Bagire qui est mort empoissonné. « Ce dont je suis certain est que toute personne utilisée dans les massacres soit, il part en exil soit il est tué. Moi aussi quand j’ai quitté le pays en mars 2006, on voulait m’assassiner. – Major Birasa, adjudant chef Abbas qui supervisait les massacres dans le camp Kami, lieutenant Rushoke qui était connu comme le plus cruel de tous, ils sont tous été assassinés dans le camp Kami et puis transportés vers Nyungwe - » affirme le témoin.
Les massacres au Rwanda
Le témoin a livré également à la radio Itahuka certains cas de massacres au Rwanda auxquels il a assisté directement ou indirectement. Il revient sur les massacres qui se commettaient au stade régional de Ruhengeri (dans le Nord du Rwanda) en 1998, sur les ordres de Gasheja qui dirigeait le bataillon 408 Ruhengeri, et Gasana qui dirigeait la brigade 408 de Ruhengeri. D’après lui, ces officiers ramassaient les gens à Nyakinama, Kinigi, Nyamutera et Giciye, et les rassemblaient dans le stade de Ruhengeri. Les personnes arrivaient au stade ligotées dans les camions à conteneur, puis elles étaient peu à peu conduites vers le camp Mukamira pour y être achevées. Selon le témoin, les corps étaient transportés dans les mêmes camions vers la forêt de Nyungwe dans un lieu qu’ils appelaient « Icyokezo », pour y être brulés.
L’ancien DMI affirme que la forêt de Nyungwe a servi, en 1997 et 1998, de lieu où l’on brûlait les corps des personnes tuées un peu partout au Rwanda. Selon lui, Kugiti Kinyoni (tout prés de Kigali) il y avait des barrières redoutées, les gens venant de Ruhengeri, Kibuye, Gitarama et Butare y étaient arrêtés, on regardait l’origine de la personne et son faciès. « On choisissait surtout les personnes qui ont encore la force de se battre, on appelait cela « guca imbaraga abahutu » (décourager les Hutu) ». Il affirme que ce climat de terreur avait fini par persuader les gens de prendre des taxis car une fois monté dedans, on n’était pas sûr de rentrer, surtout ceux qui venant de Gisenyi et Ruhengeri ne franchissaient aucune barrière. Ces derniers étaient arrêtés puis conduits au camp Kami, un camp selon lui abritant en 1998, dans sa cave, une prison où les gens étaient gardés avant d’être tués. « Tous ces massacres étaient coordonnés et supervisés par Jacques Nziza » dit-il. Pour transporter les corps de camp Kami vers la forêt Nyungwe, le témoin affirme qu’ils utilisaient un camion bleu pillé au Congo de marque Benz.
Usage massif de poison
Le témoin évoque aussi les cas d’assassinat par le poison. « Il y avait aussi les gens qui ont été assassinés empoissonnés, le marché de poison était dans les mains des Indiens, ce sont eux qui l’importaient au Rwanda pour le vendre à la DMI. Ce poison était injecté souvent par seringue. Le poison était le plus souvent utilisé pour assassiner les gens connus dont il était impossible d’éliminer dans la masse sans attirer l’attention, c’est pourquoi ce sont les hauts gradés comme le capitaine Mutiganda et le capitaine Burabyo qui s’occupaient personnellement d’utiliser cette méthode. La personne à éliminer était soit invitée à une réunion ou approchée dans une fête ; « on attendait qu’elle soit distraite pour mettre le poison dans son verre » affirme le témoin qui dit que lui-même avoir été chargé un jour d’une mission d’éliminer un collègue :
« On m’a donné un jour le poison à mettre dans le lait de Sankara qui était en prison à ce moment. Je ne l’ai pas fait car ce dernier était un homme intègre, dans ses chansons, il défendait les droits des soldats. Ils n’ont pas su que je n’avais pas empoisonné le lait de Sankara, et disaient à ce dernier, « tu as vraiment de la chance, tu ingère le poison et tu es toujours en vie » ».
Les massacres des réfugiés tutsis de Mudende
L’ex agent de la DMI, revient également sur les massacres des réfugiés tutsis de 1959 qui sont revenus au Rwanda en 1995 après 30ans d’exil au Congo. Le témoin se dit choqué que Paul Kagame et Nziza aient décidé de les éliminer pour attribuer leur mort aux rebelles hutus (abacengezi) venus du Congo, alors qu’à cette période tout l’Est du Congo et la frontière étaient sous le contrôle du nouveau gouvernement rwandais.
En effet, ces réfugiés à leur rentrée au Rwanda, ont été installés à Mudende, non loin de l’université qui porte le même nom, et à Nkamira. « Les massacres se sont déroulés la nuit, le matin tous les militaires qui gardaient le camp avaient été rappelés ». Le général Munyakazi qui dirigeait la brigade 211 de Gisenyi, et à qui les victimes ont fait appel durant les événements, voulait se rendre sur les lieux des massacres pour intervenir mais il en a été empêché parce que ceux qui commettaient ces assassinats étaient les hommes de Kagame venus de Kigali. Pourtant la garde rapprochée de Paul Kagame est en majorité composée des fils de ces personnes assassinées. « Ces gardes ne le savent pas, c’est pourquoi je livre ce témoignage » déclare l’ancien agent de la DMI. « A ce moment, plusieurs militaires dont les parents des personnes assassinées ce soir-là, voulaient manifester, mais ils ont du se résigner et regagner leurs camps après que le général Kagame les ait menacés de tous les liquider ».
Le 1er octobre 2010, les massacres des réfugiés hutus en République démocratique du Congo entre 1996 et 2002 ont donné lieu à un rapport d’enquête du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme connu sous le nom de Mapping Report. Selon ce rapport, ces massacres pourraient, si prouvés devant un tribunal compétent, être qualifiés de génocide.
Jean Mitari
Jambonews.net
Cliquez ici pour écouter le témoignage complet (en kinyarwanda)
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En signant l’Accord-cadre/ Addis-Abeba : Joseph Kabila appelle les co-signataires au respect des principes !
(La Prospérité 26/02/2013)
Il l’a dit en des termes on ne peu plus clairs, le dimanche 24 février dernier, à Addis-Abeba, capitale éthiopienne et siège de l’Union africaine (UA). Devant ses pairs Chefs d’Etats, le Secrétaire général de l’ONU ainsi que la présidente de l’UA, Joseph Kabila s’est montré très préoccupé par la suite de la signature de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD. Congo et la région des Grands Lacs. Dans son adresse, le Chef de l’Etat congolais a appelé les co-signataires au respect des règles et principes qui fondent cet accord. « Nous nous engageons donc à nous acquitter scrupuleusement de nos obligations au terme de l’Accord de ce jour. Puisse-t-il en être autant des autres Etats signataires », a-t-il souhaité. Visiblement, le Président la République n’en veut vraiment plus au chapelet de bonnes intentions qui a toujours caractérisé certains engagements pris dans la perspective d’une paix durable dans la région des Grands Lacs, en général, et la partie Est de la RD. Congo, en particulier. Pour ce faire, Joseph Kabila a, dans son intervention, mentionné que cette paix, certes, exigeante, n’est pas possible sans la sincérité des acteurs et elle ne peut se construire que dans la vérité. De ce lieu, il a fait savoir à l’assistance que la République Démocratique du Congo quoique maintes fois agressée, a toujours respecté l’intégrité territoriale et la souveraineté de tous ses voisins. Par ailleurs, le Président Kabila Kabange a éprouvé le net besoin de retrouver la paix entre les peuples des Grands Lacs. « Il est temps, plus que temps, que nous garantissions à nos populations le droit à la vie, et la jouissance soutenue du bien le plus précieux qu’ils attendent de leurs dirigeants, à savoir : la paix », a-t-il annoncé. Cette paix dont fait allusion le Chef de l’Etat, consiste à faire régner les règles et principes édictés par les Etats eux-mêmes. Il s’agit « non pas la paix des baïonnettes, moins encore celle des cimetières, par essence factice et éphémère »,… a-t-il expliqué. « Mais plutôt la paix qui découle de la reconnaissance d’un destin partagé, de la volonté de vivre ensemble, de la prise en charge responsable des problèmes, et du respect des règles et principes dont, particulièrement, ceux auxquels nous venons à nouveau de souscrire en signant l’Accord-cadre », a signifié Joseph Kabila. Un début d’une ère nouvelle ! Les guerres à répétition qui sévissent dans l’Est de la République Démocratique du Congo sont sérieusement préoccupantes. Des milliers de congolais en étaient et continuent en être victimes. La signature de cet Accord-cadre pourrait introduire une ère nouvelle dans cette partie du territoire congolais et dans la région des Grands Lacs. C’est d’ailleurs ce qu’a indiqué Ban Ki-moon à l’issue de la signature de cet accord. En effet, la quête inlassable de la paix derrière laquelle courent les populations de la partie orientale de la RD. Congo va peut être portée ses fruits. Car, cet Accord-cadre se fera suivre des actions telles que la matérialisation de l’envoi d’une Brigade d’Intervention pour traquer les forces négatives qui écument ces zones réputées instables depuis près de deux décennies.
Dido Nsapu
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Il l’a dit en des termes on ne peu plus clairs, le dimanche 24 février dernier, à Addis-Abeba, capitale éthiopienne et siège de l’Union africaine (UA). Devant ses pairs Chefs d’Etats, le Secrétaire général de l’ONU ainsi que la présidente de l’UA, Joseph Kabila s’est montré très préoccupé par la suite de la signature de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD. Congo et la région des Grands Lacs. Dans son adresse, le Chef de l’Etat congolais a appelé les co-signataires au respect des règles et principes qui fondent cet accord. « Nous nous engageons donc à nous acquitter scrupuleusement de nos obligations au terme de l’Accord de ce jour. Puisse-t-il en être autant des autres Etats signataires », a-t-il souhaité. Visiblement, le Président la République n’en veut vraiment plus au chapelet de bonnes intentions qui a toujours caractérisé certains engagements pris dans la perspective d’une paix durable dans la région des Grands Lacs, en général, et la partie Est de la RD. Congo, en particulier. Pour ce faire, Joseph Kabila a, dans son intervention, mentionné que cette paix, certes, exigeante, n’est pas possible sans la sincérité des acteurs et elle ne peut se construire que dans la vérité. De ce lieu, il a fait savoir à l’assistance que la République Démocratique du Congo quoique maintes fois agressée, a toujours respecté l’intégrité territoriale et la souveraineté de tous ses voisins. Par ailleurs, le Président Kabila Kabange a éprouvé le net besoin de retrouver la paix entre les peuples des Grands Lacs. « Il est temps, plus que temps, que nous garantissions à nos populations le droit à la vie, et la jouissance soutenue du bien le plus précieux qu’ils attendent de leurs dirigeants, à savoir : la paix », a-t-il annoncé. Cette paix dont fait allusion le Chef de l’Etat, consiste à faire régner les règles et principes édictés par les Etats eux-mêmes. Il s’agit « non pas la paix des baïonnettes, moins encore celle des cimetières, par essence factice et éphémère »,… a-t-il expliqué. « Mais plutôt la paix qui découle de la reconnaissance d’un destin partagé, de la volonté de vivre ensemble, de la prise en charge responsable des problèmes, et du respect des règles et principes dont, particulièrement, ceux auxquels nous venons à nouveau de souscrire en signant l’Accord-cadre », a signifié Joseph Kabila. Un début d’une ère nouvelle ! Les guerres à répétition qui sévissent dans l’Est de la République Démocratique du Congo sont sérieusement préoccupantes. Des milliers de congolais en étaient et continuent en être victimes. La signature de cet Accord-cadre pourrait introduire une ère nouvelle dans cette partie du territoire congolais et dans la région des Grands Lacs. C’est d’ailleurs ce qu’a indiqué Ban Ki-moon à l’issue de la signature de cet accord. En effet, la quête inlassable de la paix derrière laquelle courent les populations de la partie orientale de la RD. Congo va peut être portée ses fruits. Car, cet Accord-cadre se fera suivre des actions telles que la matérialisation de l’envoi d’une Brigade d’Intervention pour traquer les forces négatives qui écument ces zones réputées instables depuis près de deux décennies.
Dido Nsapu
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RDC : Paris salue la signature d'un accord-cadre pour la paix dans la région des Grands Lacs
(CRI 26/02/2013)
Le ministère français des Affaires étrangères a salué lundi la signature d'un accord-cadre pour la paix dans la région des Grands Lacs, visant à pacifier l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui fait face depuis plusieurs années à la présence de groupes rebelles armés dans cette partie du pays.
"La France salue la signature, le 24 février à Addis-Abeba (en Ethiopie), de l'accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région", a déclaré le porte-parole du quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
"Cet accord a été conclu sous les auspices des Nations unies, de l'Union africaine, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et de la Communauté de développement d'Afrique australe, qui seront garants de son application", a-t-il ajouté.
"Il engage notamment les autorités de la RDC à réformer leurs forces de sécurité afin de réaffirmer l'autorité de l'État à l'Est du pays, ainsi qu'à mener des réformes institutionnelles de fond", a souligné le haut diplomate français, tout en indiquant que les pays de la région se sont engagés, pour leur part, "à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de leurs voisins".
Onze pays africains ont, en effet, signé cet accord-cadre, qui vise à mettre un terme à deux décennies de conflit dans cette partie de l'Afrique des Grands Lacs, source de fortes convoitises en raison de ses richesses minières.
Les Etats africains signataires sont la RDC, bien sûr, mais aussi l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Rwanda, le Congo, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Angola, le Burundi, la République centrafricaine et la Zambie.
"Nous appelons l'ensemble des États signataires à mettre en oeuvre de bonne foi les engagements qu'ils ont pris et à poursuivre leur dialogue pour parvenir à une issue politique à la crise", a affirmé M. Lalliot.
Le porte-parole a également fait part du souhait de la France de voir désigner rapidement un envoyé spécial des Nations unies chargé de faciliter la mise en oeuvre de cet accord-cadre sur la région des Grands Lacs, tout en appelant à la mise en place d'une brigade d'intervention dans le cadre d'un renforcement de la MONUSCO (Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo).
( Xinhua )
© Copyright CRI
Le ministère français des Affaires étrangères a salué lundi la signature d'un accord-cadre pour la paix dans la région des Grands Lacs, visant à pacifier l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui fait face depuis plusieurs années à la présence de groupes rebelles armés dans cette partie du pays.
"La France salue la signature, le 24 février à Addis-Abeba (en Ethiopie), de l'accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région", a déclaré le porte-parole du quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
"Cet accord a été conclu sous les auspices des Nations unies, de l'Union africaine, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et de la Communauté de développement d'Afrique australe, qui seront garants de son application", a-t-il ajouté.
"Il engage notamment les autorités de la RDC à réformer leurs forces de sécurité afin de réaffirmer l'autorité de l'État à l'Est du pays, ainsi qu'à mener des réformes institutionnelles de fond", a souligné le haut diplomate français, tout en indiquant que les pays de la région se sont engagés, pour leur part, "à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de leurs voisins".
Onze pays africains ont, en effet, signé cet accord-cadre, qui vise à mettre un terme à deux décennies de conflit dans cette partie de l'Afrique des Grands Lacs, source de fortes convoitises en raison de ses richesses minières.
Les Etats africains signataires sont la RDC, bien sûr, mais aussi l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Rwanda, le Congo, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Angola, le Burundi, la République centrafricaine et la Zambie.
"Nous appelons l'ensemble des États signataires à mettre en oeuvre de bonne foi les engagements qu'ils ont pris et à poursuivre leur dialogue pour parvenir à une issue politique à la crise", a affirmé M. Lalliot.
Le porte-parole a également fait part du souhait de la France de voir désigner rapidement un envoyé spécial des Nations unies chargé de faciliter la mise en oeuvre de cet accord-cadre sur la région des Grands Lacs, tout en appelant à la mise en place d'une brigade d'intervention dans le cadre d'un renforcement de la MONUSCO (Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo).
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RDC : Le ministre de l'Economie a eu un grave accident de la route
KINSHASA (Xinhua) - Le ministre de l'Economie de la République démocratique du Congo (RDC) Jean-Paul Nemoyato a eu un grave accident de la route mardi en fin d'après-midi vers Matadi, province du Bas Congo.
L'accident est survenu à environ 24 km de Matadi, capitale portuaire de la province du Bas-Congo. Le ministre devait aller à Matadi pour une visite au port de Matadi et rencontrer le gouverneur du Bas-Congo ainsi que les opérateurs économiques de cette province.
L'accident est survenu à environ 24 km de Matadi, capitale portuaire de la province du Bas-Congo. Le ministre devait aller à Matadi pour une visite au port de Matadi et rencontrer le gouverneur du Bas-Congo ainsi que les opérateurs économiques de cette province.
Certaines sources proches du gouverneur du Bas Congo ont indiqué que le ministre est dans un état très critique, alors qu'une autre source a affirmé que le ministre serait mort sur le coup.
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Bruxelles pourrait envoyer des troupes belges en RDC
Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders, qui a affirmé dimanche 24 février à Bruxelles n’avoir « aucun plan pour envoyer dès à présent des militaires belges en Afrique centrale », a toutefois souhaité voir le parlement « rouvrir ce débat » d’agissant de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
« La Belgique ne peut continuer à plaider pour un renforcement du mandat de la mission de l’ONU au Congo (Monusco) tout en disant qu’elle ne peut elle-même y prendre part », a expliqué Didier Reynders en commentant la signature le mêm jour à Addis-Abeba (Ethiopie) de l’Accord-cadre pour la paix en RDC.
Selon l’agence Belga, le chef de la diplomatie belge « s’est prononcé en faveur d’une levée de l’interdiction d’envoi de troupes belges en Afrique centrale, comme le stipulent les conclusions de la commission Rwanda ».
« Statut d’ancien colonisateur »
Estimant que « cette interdiction, adoptée après la mort de 10 Casques bleus belges au Rwanda en 1994, n’a plus lieu d’être », il a cité quelques exemples précis pour justifier son intention.
« Nous envoyons des troupes en Afghanistan. Nous mobilisons des F-16 pour la Libye et nous intervenons au Mali. Mais, l’on doit rester à distance de l’endroit où nous sommes le plus attendus » en RDC, s’est étonné le vice-Premier ministre en marge d’un voyage au Proche-Orient.
A l’argument selon lequel la Belgique devrait « rester en dehors de la région » compte tenu de son « statut d’ancien colonisateur », le ministre Didier Reynders a rétorqué que « la France est intervenue sans problème (au Mali) et reçoit les félicitations du monde entier pour cela ».
Evoquant des considérations pratiques, il a souligné que, « vu la coopération européenne croissante sur le plan militaire, il sera de plus en plus difficile de poser encore des exclusives à l’avenir ».
« La Belgique ne peut continuer à plaider pour un renforcement du mandat de la mission de l’ONU au Congo (Monusco) tout en disant qu’elle ne peut elle-même y prendre part », a expliqué Didier Reynders en commentant la signature le mêm jour à Addis-Abeba (Ethiopie) de l’Accord-cadre pour la paix en RDC.
Selon l’agence Belga, le chef de la diplomatie belge « s’est prononcé en faveur d’une levée de l’interdiction d’envoi de troupes belges en Afrique centrale, comme le stipulent les conclusions de la commission Rwanda ».
« Statut d’ancien colonisateur »
Estimant que « cette interdiction, adoptée après la mort de 10 Casques bleus belges au Rwanda en 1994, n’a plus lieu d’être », il a cité quelques exemples précis pour justifier son intention.
« Nous envoyons des troupes en Afghanistan. Nous mobilisons des F-16 pour la Libye et nous intervenons au Mali. Mais, l’on doit rester à distance de l’endroit où nous sommes le plus attendus » en RDC, s’est étonné le vice-Premier ministre en marge d’un voyage au Proche-Orient.
A l’argument selon lequel la Belgique devrait « rester en dehors de la région » compte tenu de son « statut d’ancien colonisateur », le ministre Didier Reynders a rétorqué que « la France est intervenue sans problème (au Mali) et reçoit les félicitations du monde entier pour cela ».
Evoquant des considérations pratiques, il a souligné que, « vu la coopération européenne croissante sur le plan militaire, il sera de plus en plus difficile de poser encore des exclusives à l’avenir ».
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L’Allemagne salue l’accord de paix d’Addis Abeba
Le ministre allemand des Affaires étrangères, a salué lundi, l’accord de paix signé dimanche 24 février à Addis Abeba. Dans un communiqué publié son porte-parole, il a invité tous les pays signataires de cet accord, la RDC elle-même et ses voisins à l’est en particulier le Rwanda, à s’acquitter des devoirs qui leur sont assignés par l’accord.
Il a estimé que « la réforme du secteur de sécurité en République démocratique du Congo, qui constitue une nécessité urgente, est tout aussi importante que la cessation de tout soutien externe aux groupes armés illégaux dans l’est du Congo ».
radiookapi.net
Il a estimé que « la réforme du secteur de sécurité en République démocratique du Congo, qui constitue une nécessité urgente, est tout aussi importante que la cessation de tout soutien externe aux groupes armés illégaux dans l’est du Congo ».
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RDC: pourquoi le taux d’intérêt des banques commerciales ne baisse pas
Francs congolais
L’environnement des affaires en RDC comporte beaucoup de risques. Ce fait justifierait le taux d’intérêt élevé que les banques commerciales appliquent à leurs clients lors de l’octroi d’un crédit. Cette position de l’Association congolaise des banques (ACB) répond aux critiques que le Gouvernement a récemment formulé à l’endroit des banques commerciales.
« Le taux d’intérêt débiteur doit refléter les évolutions que nous avons enregistré au cours des dernières périodes. Il faut que le taux débiteur des banques devienne un vrai levier pour la croissance économique. Et aujourd’hui, le niveau du taux débiteur gêne beaucoup la croissance économique », a affirmé lundi 18 février le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi.
En effet, la Banque centrale du Congo (BCC) a baissé son taux directeur en faveur des banques commerciales le faisant passer de 70 en 2009 à 4% à ce jour. Une évolution qui n’est pas suivie par les banques commerciales. Actuellement, ces dernières appliquent 24- 25% de taux d’intérêt pour des crédits octroyés en franc congolais et 15% pour les crédits libellés en dollars américains. Des taux que le ministre délégué aux Finances juge trop élevés.
Les responsables de l’association des banques congolaises (ACB) affirment, pour leur part, que la fixation du taux d’intérêt dépend de la loi de l’offre et de la demande. Selon eux, les demandes actuelles de crédit sont élevées alors que les ressources sont insuffisantes. Une situation du marché qui maintient, toujours selon eux, les taux d’intérêt à un niveau encore trop élevé.
Pour baisser ce taux, le président de l’ACB, Michel Losembe pense qu’il faut «augmenter la capacité des banques à capter l’épargne publique, c’est-à-dire à se déployer, à ouvrir des agences. Il faut aussi réduire le niveau des risques de l’environnement».
Les banques et les impôts
L’ACB estime que les efforts déployés par le gouvernement portent uniquement sur la monnaie locale qui ne représente que 10 à 15% de crédit des banques. Ce qui fait que la baisse de taux de la Banque centrale ne peut pas avoir un impact significatif sur l’activité de crédit.
Selon certains analystes, les efforts de la banque centrale pour baisser son taux directeur ne sont pas suffisants. La baisse du taux directeur de la BCC n’a de l’impact que pour les activités de crédits en franc congolais. Or, la monnaie nationale ne représente que 10 à 15% des crédits de banques, le reste s’effectuant en dollar. Et face au dollar, il n’y a aucune action qui est menée.
Michel Losembe s’est plaint :
Selon le président de l’ACB, les négociations entre les banques et le Gouvernement continuent. Les banques ont accepté, après une rencontre vendredi dernier, de compresser certains frais; ce qui pourrait avoir un impact sur le taux d’intérêt des crédits octroyés en franc. De son côté, le Gouvernement a accepté de jouer sur la réduction de la fiscalité. Bref, les deux parties se sont engagées à travailler pour que les Congolais reçoivent des financements à des taux plus modérés.
radiookapi.net
L’environnement des affaires en RDC comporte beaucoup de risques. Ce fait justifierait le taux d’intérêt élevé que les banques commerciales appliquent à leurs clients lors de l’octroi d’un crédit. Cette position de l’Association congolaise des banques (ACB) répond aux critiques que le Gouvernement a récemment formulé à l’endroit des banques commerciales.
« Le taux d’intérêt débiteur doit refléter les évolutions que nous avons enregistré au cours des dernières périodes. Il faut que le taux débiteur des banques devienne un vrai levier pour la croissance économique. Et aujourd’hui, le niveau du taux débiteur gêne beaucoup la croissance économique », a affirmé lundi 18 février le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi.
En effet, la Banque centrale du Congo (BCC) a baissé son taux directeur en faveur des banques commerciales le faisant passer de 70 en 2009 à 4% à ce jour. Une évolution qui n’est pas suivie par les banques commerciales. Actuellement, ces dernières appliquent 24- 25% de taux d’intérêt pour des crédits octroyés en franc congolais et 15% pour les crédits libellés en dollars américains. Des taux que le ministre délégué aux Finances juge trop élevés.
Les responsables de l’association des banques congolaises (ACB) affirment, pour leur part, que la fixation du taux d’intérêt dépend de la loi de l’offre et de la demande. Selon eux, les demandes actuelles de crédit sont élevées alors que les ressources sont insuffisantes. Une situation du marché qui maintient, toujours selon eux, les taux d’intérêt à un niveau encore trop élevé.
Pour baisser ce taux, le président de l’ACB, Michel Losembe pense qu’il faut «augmenter la capacité des banques à capter l’épargne publique, c’est-à-dire à se déployer, à ouvrir des agences. Il faut aussi réduire le niveau des risques de l’environnement».
Les banques et les impôts
L’ACB estime que les efforts déployés par le gouvernement portent uniquement sur la monnaie locale qui ne représente que 10 à 15% de crédit des banques. Ce qui fait que la baisse de taux de la Banque centrale ne peut pas avoir un impact significatif sur l’activité de crédit.
Selon certains analystes, les efforts de la banque centrale pour baisser son taux directeur ne sont pas suffisants. La baisse du taux directeur de la BCC n’a de l’impact que pour les activités de crédits en franc congolais. Or, la monnaie nationale ne représente que 10 à 15% des crédits de banques, le reste s’effectuant en dollar. Et face au dollar, il n’y a aucune action qui est menée.
Michel Losembe s’est plaint :
«Le Gouvernement n’aide pas beaucoup les banques. Elles ne sont pas éligibles eu code d’investissements. Les banques paient des impôts parfois supérieurs à ceux des autres secteurs de l’économie (...) Ce sont autant des facteurs qui pèsent sur les charges d’exploitation des banques.»
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Bruxelles pourrait envoyer des troupes belges en RDC
Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders, qui a affirmé dimanche 24 février à Bruxelles n’avoir « aucun plan pour envoyer dès à présent des militaires belges en Afrique centrale », a toutefois souhaité voir le parlement « rouvrir ce débat » d’agissant de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
« La Belgique ne peut continuer à plaider pour un renforcement du mandat de la mission de l’ONU au Congo (Monusco) tout en disant qu’elle ne peut elle-même y prendre part », a expliqué Didier Reynders en commentant la signature le mêm jour à Addis-Abeba (Ethiopie) de l’Accord-cadre pour la paix en RDC.
Selon l’agence Belga, le chef de la diplomatie belge « s’est prononcé en faveur d’une levée de l’interdiction d’envoi de troupes belges en Afrique centrale, comme le stipulent les conclusions de la commission Rwanda ».
« Statut d’ancien colonisateur »
Estimant que « cette interdiction, adoptée après la mort de 10 Casques bleus belges au Rwanda en 1994, n’a plus lieu d’être », il a cité quelques exemples précis pour justifier son intention.
« Nous envoyons des troupes en Afghanistan. Nous mobilisons des F-16 pour la Libye et nous intervenons au Mali. Mais, l’on doit rester à distance de l’endroit où nous sommes le plus attendus » en RDC, s’est étonné le vice-Premier ministre en marge d’un voyage au Proche-Orient.
A l’argument selon lequel la Belgique devrait « rester en dehors de la région » compte tenu de son « statut d’ancien colonisateur », le ministre Didier Reynders a rétorqué que « la France est intervenue sans problème (au Mali) et reçoit les félicitations du monde entier pour cela ».
Evoquant des considérations pratiques, il a souligné que, « vu la coopération européenne croissante sur le plan militaire, il sera de plus en plus difficile de poser encore des exclusives à l’avenir ».
« La Belgique ne peut continuer à plaider pour un renforcement du mandat de la mission de l’ONU au Congo (Monusco) tout en disant qu’elle ne peut elle-même y prendre part », a expliqué Didier Reynders en commentant la signature le mêm jour à Addis-Abeba (Ethiopie) de l’Accord-cadre pour la paix en RDC.
Selon l’agence Belga, le chef de la diplomatie belge « s’est prononcé en faveur d’une levée de l’interdiction d’envoi de troupes belges en Afrique centrale, comme le stipulent les conclusions de la commission Rwanda ».
« Statut d’ancien colonisateur »
Estimant que « cette interdiction, adoptée après la mort de 10 Casques bleus belges au Rwanda en 1994, n’a plus lieu d’être », il a cité quelques exemples précis pour justifier son intention.
« Nous envoyons des troupes en Afghanistan. Nous mobilisons des F-16 pour la Libye et nous intervenons au Mali. Mais, l’on doit rester à distance de l’endroit où nous sommes le plus attendus » en RDC, s’est étonné le vice-Premier ministre en marge d’un voyage au Proche-Orient.
A l’argument selon lequel la Belgique devrait « rester en dehors de la région » compte tenu de son « statut d’ancien colonisateur », le ministre Didier Reynders a rétorqué que « la France est intervenue sans problème (au Mali) et reçoit les félicitations du monde entier pour cela ».
Evoquant des considérations pratiques, il a souligné que, « vu la coopération européenne croissante sur le plan militaire, il sera de plus en plus difficile de poser encore des exclusives à l’avenir ».
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vendredi 22 février 2013
jeudi 21 février 2013
RDC: la Bad donne 8 millions de dollars pour électrifier la ville de Zongo
La Banque africaine de développement (Bad) et le gouvernement congolais ont signé, mercredi 20 février à Kinshasa, le protocole d’accord pour le financement du projet d’électrification de la ville de Zongo et les localités environnantes (Equateur). Evalué à 8,5 millions de dollars américains, ce projet permettra d’éclairer la ville de Zongo à partir de la centrale hydroélectrique de Boali située en Centrafrique.Le représentant-résident de la Bad en RDC, Valentin Zongo, a indiqué que ce projet qui s’étend sur une période de trois ans s’inscrit dans la politique d’intégration régionale de son institution en Afrique Centrale.
Selon lui, l’énergie électrique constitue un facteur d’intégration des économies nationales de cette sous-région.
«C’est une opération préparée depuis un certain temps dans le cadre des efforts du pool énergétique d’Afrique Centrale et qui vise à réaliser des ouvrages d’intégration régionale au niveau du secteur d’électricité», a déclaré le représentant-résident de la BAD, Valentin Zongo.
Il a expliqué qu’en plus de l’électrification de la ville de Zongo, le projet prévoit, dans sa seconde phase, de construire la ligne haute-tension Zongo-Libenge.
Le ministre congolais des Ressources hydrauliques et Electricité, Bruno Kapanji, s’est réjoui de la mise en place de ce projet.
«La signature de cet accord va profiter aux habitants de Zongo et des villages environnants qui vont bénéficier des services énergétiques modernes», a-t-il assuré.
De son côté, le ministre congolais délégué aux Finances, Patrice Kitebi, a indiqué que les fonds de la Bad devront être utilisés dans les délais prévus afin d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires de ce projet.
radiookapi.net
Selon lui, l’énergie électrique constitue un facteur d’intégration des économies nationales de cette sous-région.
«C’est une opération préparée depuis un certain temps dans le cadre des efforts du pool énergétique d’Afrique Centrale et qui vise à réaliser des ouvrages d’intégration régionale au niveau du secteur d’électricité», a déclaré le représentant-résident de la BAD, Valentin Zongo.
Il a expliqué qu’en plus de l’électrification de la ville de Zongo, le projet prévoit, dans sa seconde phase, de construire la ligne haute-tension Zongo-Libenge.
Le ministre congolais des Ressources hydrauliques et Electricité, Bruno Kapanji, s’est réjoui de la mise en place de ce projet.
«La signature de cet accord va profiter aux habitants de Zongo et des villages environnants qui vont bénéficier des services énergétiques modernes», a-t-il assuré.
De son côté, le ministre congolais délégué aux Finances, Patrice Kitebi, a indiqué que les fonds de la Bad devront être utilisés dans les délais prévus afin d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires de ce projet.
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RDC : des ONG souhaitent que l’exploitation du pétrole profite « réellement » à la population
Des organisations de défense des droits de l’homme plaident pour une meilleure utilisation des recettes générées par l’exploitation du pétrole en RDC. Au cours d’un atelier organisé, jeudi 21 février à Kinshasa, elles ont plaidé pour que les populations habitant les villages environnant les sites d’exploitation du pétrole profitent « réellement de la manne pétrolière ». Elles ont également exigé aux entreprises pétrolières de prendre en compte le respect de l’écosystème.
Les défenseurs des droits de l’homme ont notamment regretté que les habitants du Bas-Congo ne profitent pas de l’exploitation du pétrole dans cette province.
Ils se sont également dits opposés à l’exploitation du pétrole dans le parc de Virunga au Nord-Kivu.
« Les activités pétrolières [dans ce parc] entrent en conflit avec la loi forestière qui interdit toute activité humaine dans une aire protégée », a affirmé Floribert Masani, un activiste des droits de l’homme.
Selon lui, « les activités pétrolières dans le parc Virunga vont polluer le lac Edouard qui est la seule ressource de la population riveraine ». Ce lac traverse le parc de Virunga.
Pour le député Muhindo Nzangi, élu du Nord-Kivu, qui a également pris part à l’atelier, on ne doit pas interdire l’exploitation du pétrole dans le parc Virunga.
« J’encourage les investissements dans le domaine du pétrole. Mais nous devons réfléchir comment garantir une exploitation propre avec une pollution moindre et qui profite à la population locale », a-t-il indiqué.
« Nous nous plaignons de manquer de moyens, de budget conséquent. Cet argent, nous ne pouvons l’avoir que lorsque nous aurons une politique efficace de production de nos ressources minières et pétrolières », a-t-il assuré, ajoutant que les ONG ont raison d’alerter l’opinion sur les questions de pollution.
L’exploitation du pétrole dans le parc de Virunga a été octroyée à l’entreprise Soco international dont les responsables affirment vouloir protéger la biodiversité du lac Edouard.
« Soco n’est pas partisane de la destruction de la biodiversité. L’exploitation du pétrole, ce n’est pas comme les gens pensent qu’on va creuser un grand puits dans le lac Edouard et le pétrole va commencer à flotter détruisant le poisson », a déclaré à Radio Okapi en juin 2012 le chargé de sensibilisation de l’entreprise Soco en RDC, précisant que l’exploitation pétrolière se fera sur la terre ferme et pas dans les eaux du lac.
L’exploration et l’exploitation du pétrole dans le parc Virunga butent à des résistances depuis la signature de l’ordonnance présidentielle accordant l’exploration et la production du pétrole dans le bloc 5 du rift albertin à l’entreprise Soco international en juin 2010.
radiookapi.net
Les défenseurs des droits de l’homme ont notamment regretté que les habitants du Bas-Congo ne profitent pas de l’exploitation du pétrole dans cette province.
Ils se sont également dits opposés à l’exploitation du pétrole dans le parc de Virunga au Nord-Kivu.
« Les activités pétrolières [dans ce parc] entrent en conflit avec la loi forestière qui interdit toute activité humaine dans une aire protégée », a affirmé Floribert Masani, un activiste des droits de l’homme.
Selon lui, « les activités pétrolières dans le parc Virunga vont polluer le lac Edouard qui est la seule ressource de la population riveraine ». Ce lac traverse le parc de Virunga.
Pour le député Muhindo Nzangi, élu du Nord-Kivu, qui a également pris part à l’atelier, on ne doit pas interdire l’exploitation du pétrole dans le parc Virunga.
« J’encourage les investissements dans le domaine du pétrole. Mais nous devons réfléchir comment garantir une exploitation propre avec une pollution moindre et qui profite à la population locale », a-t-il indiqué.
« Nous nous plaignons de manquer de moyens, de budget conséquent. Cet argent, nous ne pouvons l’avoir que lorsque nous aurons une politique efficace de production de nos ressources minières et pétrolières », a-t-il assuré, ajoutant que les ONG ont raison d’alerter l’opinion sur les questions de pollution.
L’exploitation du pétrole dans le parc de Virunga a été octroyée à l’entreprise Soco international dont les responsables affirment vouloir protéger la biodiversité du lac Edouard.
« Soco n’est pas partisane de la destruction de la biodiversité. L’exploitation du pétrole, ce n’est pas comme les gens pensent qu’on va creuser un grand puits dans le lac Edouard et le pétrole va commencer à flotter détruisant le poisson », a déclaré à Radio Okapi en juin 2012 le chargé de sensibilisation de l’entreprise Soco en RDC, précisant que l’exploitation pétrolière se fera sur la terre ferme et pas dans les eaux du lac.
L’exploration et l’exploitation du pétrole dans le parc Virunga butent à des résistances depuis la signature de l’ordonnance présidentielle accordant l’exploration et la production du pétrole dans le bloc 5 du rift albertin à l’entreprise Soco international en juin 2010.
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Ituri : des combats entre militaires et miliciens font 8 morts à Badengaido
(L'Avenir Quotidien 21/02/2013)
Le calme est revenu à Badengaido après les combats qui ont opposé, mardi 19 février, les militaires congolais aux hommes du chef milicien Morgan dans ce village situé à 130 km de la cité de Mambasa en Ituri (Province Orientale). Des sources locales font état d’un bilan de huit personnes tuées et une blessée. Les mêmes sources font aussi état d’un déplacement massif des habitants de la localité vers Nia Nia. Ces informations sont confirmées par des sources militaires et administratives.
Parmi les personnes tuées, racontent des habitants de la localité, on compte six miliciens et deux militaires. Un milicien blessé aurait été capturé par les FARDC et acheminé dans la cité de Mambasa.
A en croire certaines sources, les miliciens qui venaient de la chefferie de Walese Karo, plus au Nord, tentaient de se rendre dans le secteur voisin de Pangoy. Les autorités militaires se félicitent de les en avoir empêchés. Elles affirment également que les miliciens sont en débandade à cause du ratissage réalisé par les militaires dans la région.
Le trafic sur la route nationale numéro 4 a été interrompu durant toute la journée de mardi. Selon le chef de poste d’état de Nia Nia, ce trafic a repris ce mercredi. L’information est confirmée par les autorités administratives de Mambasa. La route nationale numéro 4 relie notamment Kisangani, Nia Nia, Mambasa et Beni.
La milice de Morgan opère depuis plusieurs mois dans cette partie du territoire congolais. Ces miliciens associés à un autre groupe rebelle ont occupé la cité de Mambasa en janvier dernier.
Mambasa est un important carrefour dans le territoire du même nom. Au moins une centaine de véhicules utilisent les axes routiers Mambasa- Kisangani, Mambasa-Beni-Butembo et Kisangani-Bunia, assurant les échanges économiques entre ces différentes villes et cités. Les véhicules en provenance de l’Ouganda voisin approvisionnent ces cités en produits manufacturés.
Mambasa est aussi connu pour sa réserve de faune à okapi, attaquée par la milice de Morgan en juin 2012. L’attaque avait fait douze morts. Quinze okapis avaient également été tués.
La milice de Morgan s’illustre également dans des exactions contre les populations civiles. En mai 2012, ces miliciens ont violé soixante-dix femmes en huit jours dans la localité de Molende.
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Le calme est revenu à Badengaido après les combats qui ont opposé, mardi 19 février, les militaires congolais aux hommes du chef milicien Morgan dans ce village situé à 130 km de la cité de Mambasa en Ituri (Province Orientale). Des sources locales font état d’un bilan de huit personnes tuées et une blessée. Les mêmes sources font aussi état d’un déplacement massif des habitants de la localité vers Nia Nia. Ces informations sont confirmées par des sources militaires et administratives.
Parmi les personnes tuées, racontent des habitants de la localité, on compte six miliciens et deux militaires. Un milicien blessé aurait été capturé par les FARDC et acheminé dans la cité de Mambasa.
A en croire certaines sources, les miliciens qui venaient de la chefferie de Walese Karo, plus au Nord, tentaient de se rendre dans le secteur voisin de Pangoy. Les autorités militaires se félicitent de les en avoir empêchés. Elles affirment également que les miliciens sont en débandade à cause du ratissage réalisé par les militaires dans la région.
Le trafic sur la route nationale numéro 4 a été interrompu durant toute la journée de mardi. Selon le chef de poste d’état de Nia Nia, ce trafic a repris ce mercredi. L’information est confirmée par les autorités administratives de Mambasa. La route nationale numéro 4 relie notamment Kisangani, Nia Nia, Mambasa et Beni.
La milice de Morgan opère depuis plusieurs mois dans cette partie du territoire congolais. Ces miliciens associés à un autre groupe rebelle ont occupé la cité de Mambasa en janvier dernier.
Mambasa est un important carrefour dans le territoire du même nom. Au moins une centaine de véhicules utilisent les axes routiers Mambasa- Kisangani, Mambasa-Beni-Butembo et Kisangani-Bunia, assurant les échanges économiques entre ces différentes villes et cités. Les véhicules en provenance de l’Ouganda voisin approvisionnent ces cités en produits manufacturés.
Mambasa est aussi connu pour sa réserve de faune à okapi, attaquée par la milice de Morgan en juin 2012. L’attaque avait fait douze morts. Quinze okapis avaient également été tués.
La milice de Morgan s’illustre également dans des exactions contre les populations civiles. En mai 2012, ces miliciens ont violé soixante-dix femmes en huit jours dans la localité de Molende.
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Coopération Rdc-Chine. Signature d’un accord de coopération économique et technique de 9 millions de dollars Us
(L'Avenir Quotidien 21/02/2013)
Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, a accordé une série d’audiences aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques de l’Egypte, du Royaume de Belgique, sans oublier la signature d’un accord de coopération économique et technique d’un montant de 9 millions de dollars Us entre la Rdc et le représentant spécial du Gouvernement chinois pour les affaires africaines.La signature d’un accord de coopération économique et technique d’un montant de 9 millions de dollars américains entre le Gouvernement de la Rdc et le Gouvernement de la Chine hier mercredi 20 février 2013 atteste de la consolidation constante de la coopération entre Kinshasa et Beijing. Les deux parties étaient représentées respectivement par Raymond Tshibanda, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie et Wang Yingwu, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en Rdc. Ce montant de 50.000.000 de Yuans Renminbi est offert à titre de don à la Rdc. C’était en présence du Vice-ministre de la Coopération internationale et Régionale, Dismas Magbengu.
Juste avant cette cérémonie de signature, le chef de la diplomatie congolaise, s’était entretenu avec le Représentant Spécial du Gouvernement Chinois pour les Affaires africaines, l’Ambassadeur Zhong Jianua qui lui a transmis un message de son homologue, le Chef de la diplomatie chinoise. Il a été édifié de la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc et a réaffirmé l’appui multiforme de la Chine au Gouvernement de la République pour la stabilisation de cette situation.
Le Ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda s’est aussi entretenu avec le Secrétaire d’ Etat Magdy Amer du Ministère Egyptien des Affaires Etrangères en Charge du bassin du Nil en visite de travail à Kinshasa. Il était essentiellement question du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre Kinshasa et le Caire. La délégation égyptienne a saisi cette occasion pour transmettre un message de soutien à la République Démocratique du Congo, face à la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc.
Avec l’Ambassadeur du Royaume de Belgique à Kinshasa, M. Lastshenko Michel, il était question de la paix et de la sécurité dans l’Est de la Rdc et de l’accord cadre sur la paix durable en République démocratique du Congo.
JMNK
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Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, a accordé une série d’audiences aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques de l’Egypte, du Royaume de Belgique, sans oublier la signature d’un accord de coopération économique et technique d’un montant de 9 millions de dollars Us entre la Rdc et le représentant spécial du Gouvernement chinois pour les affaires africaines.La signature d’un accord de coopération économique et technique d’un montant de 9 millions de dollars américains entre le Gouvernement de la Rdc et le Gouvernement de la Chine hier mercredi 20 février 2013 atteste de la consolidation constante de la coopération entre Kinshasa et Beijing. Les deux parties étaient représentées respectivement par Raymond Tshibanda, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie et Wang Yingwu, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en Rdc. Ce montant de 50.000.000 de Yuans Renminbi est offert à titre de don à la Rdc. C’était en présence du Vice-ministre de la Coopération internationale et Régionale, Dismas Magbengu.
Juste avant cette cérémonie de signature, le chef de la diplomatie congolaise, s’était entretenu avec le Représentant Spécial du Gouvernement Chinois pour les Affaires africaines, l’Ambassadeur Zhong Jianua qui lui a transmis un message de son homologue, le Chef de la diplomatie chinoise. Il a été édifié de la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc et a réaffirmé l’appui multiforme de la Chine au Gouvernement de la République pour la stabilisation de cette situation.
Le Ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda s’est aussi entretenu avec le Secrétaire d’ Etat Magdy Amer du Ministère Egyptien des Affaires Etrangères en Charge du bassin du Nil en visite de travail à Kinshasa. Il était essentiellement question du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre Kinshasa et le Caire. La délégation égyptienne a saisi cette occasion pour transmettre un message de soutien à la République Démocratique du Congo, face à la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc.
Avec l’Ambassadeur du Royaume de Belgique à Kinshasa, M. Lastshenko Michel, il était question de la paix et de la sécurité dans l’Est de la Rdc et de l’accord cadre sur la paix durable en République démocratique du Congo.
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Etienne Tshisekedi en Afrique du Sud
Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), accompagné de son épouse, Maman Marthe, a pris place à bord d’un régulier de SAA (South Africa Airways) hier après-midi à destination de Johannesburg, en Afrique du Sud. C’est la première fois, depuis les élections controversées de novembre 2011, qu’il sort de Kinshasa et du pays.
Placé de fait en résidence surveillée, l’homme circulait de temps en temps dans la capitale, sous haute surveillance policière. Selon des sources proches de son parti, il figure au nombre des personnalités africaines et mondiales invitées par « Brenthurst Foundation » pour faire une importante communication aux participants d’un forum auquel sont attendus de nombreux parlementaires sud-africains. Parmi ces « invités de luxe », on cite l’ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, très présent dans plusieurs dossiers liés aux crises congolaises.
Le plus vieux opposant congolais devrait développer, ce jeudi 21 février 2013, une réflexion en rapport avec le thème général dont l’intitulé est « Le rôle des armées africaines et l’ère de la démocratie ». Ce forum, indique-t-on, va se dérouler dans la petite cité de Tshwalu. D’aucuns pensent que le choix porté sur Etienne Tshisekedi serait dicté par sa riche expérience politique et son long combat pour l’avènement de la démocratie et d’un Etat de droit dans l’ex- Zaïre, redevenu République démocratique du Congo depuis le 17 mai 1997.
Témoin vivant et privilégié d’un environnement politique dominé par des armées politisées à outrance et placées au service des individus, depuis l’époque de Mobutu, le leader de l’UDPS est bien placé pour fixer les participants sur les interférences des hommes en uniforme dans le long processus de démocratisation de la RDC entamé le 24 avril 1990. L’apolitisme des armées étant encore une illusion constitutionnelle dans la majorité des Etats d’Afrique, l’on s’attend à des débats enrichissants en terre sud-africaine.
En marge de cette grande activité politique, l’entourage de Tshisekedi signale que ce dernier serait également l’hôte d’un groupe d’industriels sud-africains. Ces derniers, pense-t-on, souhaiteraient sonder ce leader d’opinions sur l’Etat réel du climat des affaires en République démocratique du Congo et les opportunités d’investissement.
La durée du séjour sud-africain de Tshisekedi n’est pas précisée. Mais ses proches craignent des prolongations au vu des attentes de la diaspora congolaise en Afrique du Sud en général et des cadres et militants de l’UDPS en particulier, qui l’avaient fortement soutenu, moralement et financièrement, peu avant sa campagne électorale pour la présidentielle de novembre 2011. La communauté congolaise d’Afrique du Sud attend impatiemment le message de l’espoir de la part de celui qui n’a cessé de prôner l’amour du Congo et la construction d’un Congo nouveau à travers le slogan « Le peuple d’abord » et qui croit dur comme fer que la solution à la crise politico-militaire actuelle réside dans le retour à la « vérité des urnes ». En marge des pourparlers de Kampala et du projet de dialogue national, sa « base » intérieure a besoin des repères.
Kimp
Placé de fait en résidence surveillée, l’homme circulait de temps en temps dans la capitale, sous haute surveillance policière. Selon des sources proches de son parti, il figure au nombre des personnalités africaines et mondiales invitées par « Brenthurst Foundation » pour faire une importante communication aux participants d’un forum auquel sont attendus de nombreux parlementaires sud-africains. Parmi ces « invités de luxe », on cite l’ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, très présent dans plusieurs dossiers liés aux crises congolaises.
Le plus vieux opposant congolais devrait développer, ce jeudi 21 février 2013, une réflexion en rapport avec le thème général dont l’intitulé est « Le rôle des armées africaines et l’ère de la démocratie ». Ce forum, indique-t-on, va se dérouler dans la petite cité de Tshwalu. D’aucuns pensent que le choix porté sur Etienne Tshisekedi serait dicté par sa riche expérience politique et son long combat pour l’avènement de la démocratie et d’un Etat de droit dans l’ex- Zaïre, redevenu République démocratique du Congo depuis le 17 mai 1997.
Témoin vivant et privilégié d’un environnement politique dominé par des armées politisées à outrance et placées au service des individus, depuis l’époque de Mobutu, le leader de l’UDPS est bien placé pour fixer les participants sur les interférences des hommes en uniforme dans le long processus de démocratisation de la RDC entamé le 24 avril 1990. L’apolitisme des armées étant encore une illusion constitutionnelle dans la majorité des Etats d’Afrique, l’on s’attend à des débats enrichissants en terre sud-africaine.
En marge de cette grande activité politique, l’entourage de Tshisekedi signale que ce dernier serait également l’hôte d’un groupe d’industriels sud-africains. Ces derniers, pense-t-on, souhaiteraient sonder ce leader d’opinions sur l’Etat réel du climat des affaires en République démocratique du Congo et les opportunités d’investissement.
La durée du séjour sud-africain de Tshisekedi n’est pas précisée. Mais ses proches craignent des prolongations au vu des attentes de la diaspora congolaise en Afrique du Sud en général et des cadres et militants de l’UDPS en particulier, qui l’avaient fortement soutenu, moralement et financièrement, peu avant sa campagne électorale pour la présidentielle de novembre 2011. La communauté congolaise d’Afrique du Sud attend impatiemment le message de l’espoir de la part de celui qui n’a cessé de prôner l’amour du Congo et la construction d’un Congo nouveau à travers le slogan « Le peuple d’abord » et qui croit dur comme fer que la solution à la crise politico-militaire actuelle réside dans le retour à la « vérité des urnes ». En marge des pourparlers de Kampala et du projet de dialogue national, sa « base » intérieure a besoin des repères.
Kimp
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RDC-Nord Kivu : La police tire à bout portant sur des manifestants à Kasindi ; au moins un mort et un blessé
Dans l’Est de la RDC, ce mercredi 20 février 2013 à Kasindi, ville frontalière avec l'Ouganda, la police a tiré à bout portant sur des manifestants, ont indiqué des sources locales à la VOA. Bilan : au moins un mort et un blessé.
La population, révoltée par l’incident, n’a pas voulu que le corps soit retiré avant constat officiel et l’arrivée d’une délégation gouvernementale venue de Béni. Toute activité a été suspendue le jour même dans la ville, où la population s’était mêlée à des chauffeurs de taxi-motos qui manifestaient contre l'assassinat d'un des leurs la veille et pour dénoncer l’insécurité.
Jaribu Muliwavyo, député du territoire de Béni, parvenu sur les lieux avec d’autres officiels, a dit à la VOA se trouver à côté de la victime qui gisait sur le sol, et espérer qu’une « enquête objective » sera menée pour que justice soit faite.
Le député congolais du territoire de Beni, Jaribu Muliwavyo, au micro de Nathalie Barge
L’insécurité est constante dans cette ville depuis 2010. Le 18 janvier dernier, les activités avaient également été suspendues à Kasindi, située à 80 kilomètres au nord-est de Beni. Les habitants avaient organisé des marches pour protester contre l’assassinat par balle le jour même d’un infirmier par des hommes armés.
Durant la matinée du 26 décembre 2012, des manifestations contre l’insécurité avaient également paralysé les activités commerciales dans cette ville frontalière. Des hommes armés avaient abattu un jeune homme et blessé d’autres personnes dans la nuit précédente, indique Radio Okapi. Les habitants en colère accusaient alors des militaires « incontrôlés », qu’ils disaient associés à des civils.
lavoixdelamerique.com
La population, révoltée par l’incident, n’a pas voulu que le corps soit retiré avant constat officiel et l’arrivée d’une délégation gouvernementale venue de Béni. Toute activité a été suspendue le jour même dans la ville, où la population s’était mêlée à des chauffeurs de taxi-motos qui manifestaient contre l'assassinat d'un des leurs la veille et pour dénoncer l’insécurité.
Jaribu Muliwavyo, député du territoire de Béni, parvenu sur les lieux avec d’autres officiels, a dit à la VOA se trouver à côté de la victime qui gisait sur le sol, et espérer qu’une « enquête objective » sera menée pour que justice soit faite.
Le député congolais du territoire de Beni, Jaribu Muliwavyo, au micro de Nathalie Barge
L’insécurité est constante dans cette ville depuis 2010. Le 18 janvier dernier, les activités avaient également été suspendues à Kasindi, située à 80 kilomètres au nord-est de Beni. Les habitants avaient organisé des marches pour protester contre l’assassinat par balle le jour même d’un infirmier par des hommes armés.
Durant la matinée du 26 décembre 2012, des manifestations contre l’insécurité avaient également paralysé les activités commerciales dans cette ville frontalière. Des hommes armés avaient abattu un jeune homme et blessé d’autres personnes dans la nuit précédente, indique Radio Okapi. Les habitants en colère accusaient alors des militaires « incontrôlés », qu’ils disaient associés à des civils.
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RDC : Denis Sassou Nguesso, sollicité par le Renadhoc pour faciliter un dialogue national à Brazzaville
Suite à la proposition de dialogue national faite par le président congolais Joseph Kabila, les initiatives se multiplient et plusieurs idées sont avancées ici et là par divers acteurs de la vie politique et de la société civile.Le Mouvement Social pour le Renouveau de Pierre Lumbi Okongo avait proposé que ce dialogue soit tenu à Kinshasa, et coordonné par les présidents des deux Chambres parlementaires. De son côté, le Renadhoc, le Réseau National des Organisations de Droits de l'Homme de la République Démocratique du Congo, a une toute autre idée sur la question.
Il propose notamment le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, comme facilitateur. Fernandez Murhola, Secrétaire exécutif du Renadhoc, a déclaré, le 19 février, à Kinshasa, lors d’une conférence de presse, qu’il souhaitait voir la tenue de ces assises en mars prochain, à Brazzaville, et pour une durée de 15 jours maximum.
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Il propose notamment le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, comme facilitateur. Fernandez Murhola, Secrétaire exécutif du Renadhoc, a déclaré, le 19 février, à Kinshasa, lors d’une conférence de presse, qu’il souhaitait voir la tenue de ces assises en mars prochain, à Brazzaville, et pour une durée de 15 jours maximum.
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