La Commission électorale devrait publier ce mercredi 1er février les résultats manquants des législatives qui se sont tenues, avec la présidentielle, le 28 novembre dernier. « Devrait » - le conditionnel reste de rigueur tant cette proclamation a été maintes fois reportée. On devrait donc connaître les résultats de Kinshasa. D’ores et déjà on sait qu’ils seront contestés.
A l’entrée du centre de compilation de Kinshasa, l’accueil n’est pas très chaleureux à l’heure où l’on commence à afficher les résultats des trois circonscriptions manquantes. Il y a, pour certains, de mauvaises surprises par rapport aux premiers calculs.
Par exemple, ce candidat d’opposition, Christian Itela : il se croyait élu avec plus de 5 000 voix, et patatras, il en a moins de 900. « J’étais classé en dixième position, on a dû tripatouiller pour proclamer des gens qui n’ont pas été élus par la population. Au premier classement après compilation, je suis arrivé à 5 182 voix. Où est partie la différence ? »
Mais la mauvaise humeur n’est pas l’apanage de l’opposition. Témoin pour un candidat malheureux de la majorité : Papi Ngonda peste contre la disparition des résultats de 600 bureaux de vote. « En tout cas ici, il n’est pas question de majorité ou d’opposition. Ce désordre, cette anarchie n’ont profité ni à l’opposition, ni à la majorité. Sincèrement, la Céni ne nous a pas facilité la tâche. En tout cas, il y a de quoi dire ici ».
Il n’en reste pas moins qu’à Kinshasa, la majorité pourrait l’emporter en siège. Une question nourrit les soupçons : comment dans la capitale, les mêmes électeurs, le même jour auraient choisi l’opposition à la présidentielle, et la majorité à la législative ?
Par RFI
Par exemple, ce candidat d’opposition, Christian Itela : il se croyait élu avec plus de 5 000 voix, et patatras, il en a moins de 900. « J’étais classé en dixième position, on a dû tripatouiller pour proclamer des gens qui n’ont pas été élus par la population. Au premier classement après compilation, je suis arrivé à 5 182 voix. Où est partie la différence ? »
Mais la mauvaise humeur n’est pas l’apanage de l’opposition. Témoin pour un candidat malheureux de la majorité : Papi Ngonda peste contre la disparition des résultats de 600 bureaux de vote. « En tout cas ici, il n’est pas question de majorité ou d’opposition. Ce désordre, cette anarchie n’ont profité ni à l’opposition, ni à la majorité. Sincèrement, la Céni ne nous a pas facilité la tâche. En tout cas, il y a de quoi dire ici ».
Il n’en reste pas moins qu’à Kinshasa, la majorité pourrait l’emporter en siège. Une question nourrit les soupçons : comment dans la capitale, les mêmes électeurs, le même jour auraient choisi l’opposition à la présidentielle, et la majorité à la législative ?
Par RFI
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