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jeudi 19 janvier 2012

RDC : La LIBRE BELGIQUE sacrifie le metier pour se faire opposant de «KABILA»

Le contraire est donc la matière pour la libre Belgique. Le journal a-t-il opté pour s’opposer au régime politique au pouvoir en RDC ou ce sont certains de ses journalistes qui se réclament d’opposants ? Le site de cet organe de presse se révèle de plus en plus opposant du Président Joseph Kabila.
Pour les lecteurs de la libre Belgique en ligne, ils savent ce qui est écrit ces derniers jours à propos de la RDC. En effet, le site de cet organe de presse se révèle de plus en plus opposant du Président Joseph Kabila, légalement et légitimement élu au terme de la présidentielle du 28 novembre dernier. Pendant la période post et pré-électorale, comme un parti d’opposition, la libre Belgique s’est déroutée de la mission principale de la presse, celle de s’en tenir aux faits. Le principe est bien connu : le fait est sacré, le commentaire est libre.
Le contraire est donc la matière pour la libre Belgique. Le journal a-t-il opté pour s’opposer au régime politique au pouvoir en RDC ou ce sont certains de ses journalistes qui se réclament d’opposants ? La question conduit à un examen des articles de cette cyber-consœur. Le dernier en ligne sur la RDC intitulé « Joseph Kabila, la diaspora congolaise et les élections » dénote bien la position tant du rédacteur que de la maison.
Ce récit met en vedette la rivalité de la diaspora congolaise contre le Président élu. Des manifestations anti-kabiliste aux irrégularités électorales, le journaliste dépeint le tableau d’une opposition radicale. Les énoncés et le style de l’écriture plongent les lecteurs dans une baignoire partisane. S’il ne faut pas prêter des intentions sur le nom du rédacteur, il est toutefois avéré que le journaliste joue au juge et partie dans son article. Il feint de prouver les faits qu’il brandit pour vérité. On croirait à un acteur qui relate ce qui lui est arrivé.
Monsieur Kabeya, car c’est de lui qu’il s’agit, aborde dans un absolutisme béat, la question de la diaspora congolaise sans aucune neutralité. En évoquant cette question, l’opinion est sans ignorée que ce n’est pas toute la diaspora qui est anti-kabiliste. Celle qui s’illustre par des actes de barbarie contre les autorités et les institutions congolaises, est une cible bien connue. Ce sont des congolais recrutés et manipulés par certains politiciens pour défendre leurs intérêts. Ils sont opposants et naturellement ils ne peuvent que s’inscrire dans cette logique.
Par contre, les kabilistes, comme au pays, restent sereins et concentrés sur l’avenir du pays. Ils ne cèdent pas à la provocation et veulent à tout prix préserver les avancées de la démocratie chèrement acquises. Il y a lieu de relativiser le débat sur la diaspora congolaise. Des sources officieuses, ces gens communément appelés « Combattants » sont pour la plupart des partisans de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) d’Etienne Tshisekedi et d’Alliance des Patriotes Résistants Congolais (APARECO) d’Honoré Ngbanda. Une information qui se confirme quand on sait que les deux hommes politiques cités sont dans la logique d’alternance politique mais par d’autres voies que les élections.
Monsieur Kabeya soulève aussi la question du vote des congolais de l’étranger. Les lecteurs sont encore étonnés par la légèreté avec laquelle il la traite. La démocratie congolaise est au stade de puberté. Que l’on parle des irrégularités dans l’organisation des élections ou de la non-organisation du vote des congolais de l’étranger, ce sont des choses inhérentes à l’adolescence de la démocratie. La RDC est à l’école de la démocratie. Rien à comparer avec les pays de vieille démocratie comme l’a fait le rédacteur de l’article.
D’autre part, le nom du rédacteur nuit l’analyse. Ce nom en RDC renvoie à la tribu luba du Kasaï dans les provinces des Kasaï Oriental et Occidental. Ces deux provinces sont acquises naturellement à la cause d'Etienne Tshisekedi, candidat malheureux au dernier scrutin. C'est ici le fief de l'opposition congolaise du moins celle incarnée par le sphinx de Limete. Donc, l'écriture sent l'opposition. Il est vrai que la diaspora congolaise est prise dans un jeu de rivalité avec le Président élu, mais ce qui est aussi vrai est qu'il faille relativiser les choses quand il faut parler de la diaspora congolaise. Ce n'est pas elle dans son ensemble qui s'illustre dans les actes de barbarie. Il y a toujours une autre frange de cette diaspora qui soutient le Président élu.

Jérémie KADO

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