La rencontre était prévue à 13H00 (12H00 GMT) mais une cinquantaine de policiers ont bloqué le passage à une dizaine de journalistes congolais et étrangers, ainsi qu'à des responsables de partis proches de l'opposant, à plusieurs rues de la résidence de M. Tshisekedi, dans le quartier de Limete (est).
Un photographe qui prenait des clichés a été menacé d'arrestation.
"La police empêche tout le monde d'accéder à la résidence du président Tshisekedi, même ses collaborateurs les plus proches n'ont pas accès", a dénoncé l'avocat Serge Mayamba, secrétaire national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi.
Quelque 150 partisans de l'UDPS n'ont également pas pu approcher la résidence. "Nous allons nous organiser, on en a assez!" a lancé l'un d'eux aux policiers. "Grandissez! Grandissez!", a rétorqué l'un des policiers déployés.
Pour Serge Mayamba, ce climat "confirme ce que nous avons toujours dénoncé: la mise en résidence surveillée du président Tshisekedi et l'empêchement fait au président Tshisekedi et à tous ses collaborateurs de pouvoir travailler".
Vers 15H00, la police a dispersé les quelques dizaines de partisans de l'UDPS en tirant deux grenades lacrymogènes et en patrouillant ensuite avec des pick-up dans le quartier.
Arrivé deuxième de la présidentielle du 28 novembre 2011, M. Tshisekedi a rejeté les résultats donnant la victoire au chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, en dénonçant de multiples irrégularités lors du scrutin couplé aux législatives et constatées également par plusieurs pays, les observateurs nationaux et étrangers et l'Eglise catholique congolaise.
Les responsables de la police n'étaient pas joignables vendredi après-midi.
Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...