KINSHASA (Xinhua) - L'Ong Freedom for journalist (FFJ), organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse exprime sa totale désapprobation à la suite des actes d' humiliation dont a été l'objet, vendredi 20 janvier 2012, un groupe de neuf journalistes de Kinshasa, au sortir d'une conférence de presse tenue par Etienne Tshisekedi.
Selon des témoignages recueillis par FFJ, Claude Kamanga, correspondant local d'Africa 24, une chaîne de télévision émettant à Paris, en France, a été systématiquement fouillé puis soustrait de ses confrères peu avant d'être filmé et soumis à un interrogatoire par la Police.
« On allait nous arrêter et même nous bastonner si certains responsables de l'opposition qui étaient avec nous n'étaient pas intervenus », a ajouté Kamanga.
Les neuf journalistes avaient passé la nuit dans la résidence de M. Tshisekedi, par crainte d'être confondus aux militants de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti de M. Tshisekedi).
Les éléments de la police ont arraché des dictaphones, des cassettes vidéo, et autres cartes-mémoires aux journalistes et preneurs de vue interpellés.
FFJ exprime sa crainte d'un réel musellement de la presse, avec en toile de fond, une entrave délibérée aux sources d' information à l'aide des moyens de contrainte d'Etat, elle compte aussi initier une pétition en soutien aux professionnels des médias harcelés, bastonnés et brutalisés et aux médias injustement suspendus.
afriquinfos.com
« On allait nous arrêter et même nous bastonner si certains responsables de l'opposition qui étaient avec nous n'étaient pas intervenus », a ajouté Kamanga.
Les neuf journalistes avaient passé la nuit dans la résidence de M. Tshisekedi, par crainte d'être confondus aux militants de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti de M. Tshisekedi).
Les éléments de la police ont arraché des dictaphones, des cassettes vidéo, et autres cartes-mémoires aux journalistes et preneurs de vue interpellés.
FFJ exprime sa crainte d'un réel musellement de la presse, avec en toile de fond, une entrave délibérée aux sources d' information à l'aide des moyens de contrainte d'Etat, elle compte aussi initier une pétition en soutien aux professionnels des médias harcelés, bastonnés et brutalisés et aux médias injustement suspendus.
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