Première comparution ce lundi matin 23 janvier devant la justice sud-africaine de 20 Congolais accusés de violences sur la voie publique, agressions et intimidations entre autres. Ces 20 hommes ont été arrêtés jeudi dernier à Yeoville, lors d’une descente de police dans ce quartier de Johannesburg où vit une importante communauté congolaise. La police a arrêté au total 150 personnes, suite à des plaintes de violences politiques, liées au processus électoral en RDC.
Environ 200 personnes étaient venues afficher leur soutien aux prévenus et dénoncer l’attitude de la police sud-africaine, accusée de violence lors de cette opération. Le tribunal a même dû fermer ses grilles devant l’entrée principale de crainte de débordement. Quand les prévenus sont arrivés, en milieu de matinée, la petite foule s’est mise à crier, « Libérez-Libérez ! » au passage de la fourgonnette de police.
Les Congolais qui se trouvaient là ce matin, se sont sentis humiliés par l’opération policière menée jeudi dernier, et voulaient le faire savoir. Certains brandissaient des pancartes, sur l’une on pouvait même lire « Zuma a autorisé la fraude au Congo ». Quel est le rapport ? Eh bien toute l’affaire est liée au processus électoral en RDC.
La police sud-africaine dit qu’elle a dû intervenir à Yeoville après avoir reçu de nombreuses plaintes indiquant qu’il existait depuis des semaines maintenant un climat de violence et d’intimidation entre partisans de Joseph Kabila d’un côté et d’Etienne Tshisekedi de l’autre. 150 personnes ont donc été arrêtées, 20 inculpées et la plupart relâchées. Les inculpés ont fini par comparaître en fin de matinée, pour apprendre que l’audience était reportée au 31 janvier prochain. En attendant, ils restent en détention.
par rfi
Les Congolais qui se trouvaient là ce matin, se sont sentis humiliés par l’opération policière menée jeudi dernier, et voulaient le faire savoir. Certains brandissaient des pancartes, sur l’une on pouvait même lire « Zuma a autorisé la fraude au Congo ». Quel est le rapport ? Eh bien toute l’affaire est liée au processus électoral en RDC.
La police sud-africaine dit qu’elle a dû intervenir à Yeoville après avoir reçu de nombreuses plaintes indiquant qu’il existait depuis des semaines maintenant un climat de violence et d’intimidation entre partisans de Joseph Kabila d’un côté et d’Etienne Tshisekedi de l’autre. 150 personnes ont donc été arrêtées, 20 inculpées et la plupart relâchées. Les inculpés ont fini par comparaître en fin de matinée, pour apprendre que l’audience était reportée au 31 janvier prochain. En attendant, ils restent en détention.
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