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lundi 23 janvier 2012

Sous pression du régime «KABILA» : Ngoy MULUNDA préfère jeter l’éponge !

Sous pression de la Majorité présidentielle afin de modifier les résultats des législatives du 28 novembre 2011, le président de la CENI qui en a marre, est arrivé à bout de sa patience et préfère tout simplement jeter l’éponge et s’occuper de la croissance spirituelle de son église, que de travailler dans une Institution où les pressions sont devenues une nourriture quotidienne.
Certains ténors de la Majorité présidentielle font du chantage pour inscrire les personnes qui n’ont pas été élues sur les listes. Il se rapporte déjà qu’il y a risque d’avoir plus de députés nommés par les responsables des CLCR et certains secrétaires exécutifs provinciaux, avec la complicité des certains gouverneurs, sur ordre de certains ténors de la MP que ceux réellement élus. D’ailleurs, certains leaders des partis politiques ne devraient pas être libres. Corrupteurs et corrompus devraient être arrêtés, dans la mesure où ce sont les premiers cités qui sont en train d’instrumentaliser les uns et les autres. Non, Ngoy Mulunda ne peut pas porter seul le chapeau de toutes les dérives attribuables à certaines personnes qui croient régenter le pays. Il devra résister et la population n’acceptera pas qu’il soit considéré comme seul bouc émissaire de cette rocambolesque affaire.
Des bruits persistants font état des pressions que subirait le président de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda ; des pressions émanant de toute part (Majorité et Opposition), mais plus spécialement de certains ténors de la Majorité présidentielle dont les partis sont connus de tout le monde. Ce sont des partis identifiés comme ceux des tricheurs afin de modifier les résultats des législatives du 28 novembre 2011. Et ce, avec la complicité de beaucoup de gouverneurs de provinces, qui ont joué un rôle néfaste, sans instruction du président de la CENI, ni des membres du bureau de cette Institution.
Une attitude dont l’objectif est non seulement de pousser le président de la CENI à la faute, en violant notamment les dispositions de la loi électorale en son article 68 sur l’affichage et la publication des résultats, mais aussi à lui faire porter seul, malgré lui, le chapeau de la tricherie. C’est qui est inadmissible. En effet, des sources sûres, nous apprenons que certains ténors de la Majorité présidentielle font du chantage pour inscrire des personnes qui n’ont pas été élues sur les listes. Pour arriver à cette sale besogne, il y a eu des réunions dont l’objectif était d’inscrire les noms de ceux qui n’étaient pas élus sur les listes.
Ils ont oublié que tous ceux qui étaient dans cette réunion ne partageaient pas la même opinion. Voilà qui a conduit à ce que l’information soit connue même par ceux qui n’étaient pas dans cette messe noire dite devant des membres émettant comme toujours un son discordant. Au-delà de cette réunion, qui peut aujourd’hui oublier que des pressions ont été exercées et continuent à l’être à l’endroit des secrétaires exécutifs provinciaux et même sur les responsables provinciaux des CLCR par des leaders des partis politiques biens déterminés pour écarter ceux qui ont été réellement élus ? Qui n’oublie pas les missions confiées aux gouverneurs de provinces, pour qu’ils empêchent même les reportages initiés par la CENI et Ngoy Mulunda au sujet des élections ?

Des ténors MP pointés du doigt

Car à ce jour, certains secrétaires exécutifs délient leurs langues et accusent ces ténors de la Majorité de les instrumentaliser. Non, Ngoy Mulunda ne peut pas porter seul le chapeau de toutes les dérives qui sont du reste, attribuables à certaines personnes qui croient qu’ils régentent le pays. Toujours selon les mêmes sources, le président de la CENI qui en a marre, est arrivé à bout de sa patience et préfère tout simplement jeter l’éponge et s’occuper de la croissance spirituelle de son église, que de travailler dans une Institution où les pressions sont devenues une nourriture quotidienne.
Par ce geste, le président Ngoy voudrait manifester son mécontentement à tous ceux qui pensent qu’au Congo, pour gagner la vie, il faut être à tout prix député national. Même si tel était le cas, avec plus de 18.000 candidats à la députation nationale, seulement 500 seront admis à gravir les escaliers de l’hémicycle, siège de l’Assemblée nationale ! C’est ici que des voix s’élèvent pour demander à Ngoy Mulunda de ne pas se laisser faire ; de ne pas se laisser distraire et de demeurer ferme. Il devra mettre en tête que le peuple Congolais qui est allé massivement au vote, sait quel député il a voté. Et il n’acceptera pas ceux qui lui seront imposés et qui seront issus de la corruption et de la pression exercée non seulement sur le président de la CENI, sur tous les membres du bureau avec lui, mais aussi sur les chefs des CLCR.
D’ailleurs, il se rapporte déjà qu’il y a risque d’avoir des députés nommés par les responsables des CLCR, sur base de quotas et partage de gâteau, de mèche avec certains secrétaires exécutifs provinciaux, avec la complicité de certains gouverneurs et sur ordre de certains ténors de la MP. Même au sein de cette Majorité, beaucoup de partis-membres se plaignent et sont en train d’être torturés, voire humiliés par certains ténors qui se croient plus puissants. Ils subissent donc l’instrumentalisation d’un groupe de gens dans la Majorité.
Nous apprenons encore qu’il y a beaucoup de partis qui ont souffert du dicta et des pressions de certains autres, comme pour révéler que les partis dits alimentaires et sans avenir politique dans ce pays, encore moins ailleurs, étaient bel et bien de la fête. Là où le bât blesse, c’est lorsque les pressions ou menaces doivent émaner de l’actuelle Majorité au pouvoir. Au-delà d’une certaine pression de l’opposition, comme on devait d’ailleurs s’y attendre, il ne faut pas oublier celles de la communauté internationale qui exige, quant à elle, de publier les résultats selon les Centres de compilation des résultats, des observateurs qui ont constaté de graves irrégularités, de la diaspora et de la population qui exigent tous les vrais résultats, mieux la vérité des urnes.
Certains cadres de l’actuelle Majorité vont très loin, jusqu’à entêter les chefs de bureaux de vote, pour qu’ils n’obéissent pas aux ordres donnés par le pasteur président, qui en réalité est le seul qui devait le leur intimer. Pour le Gouvernement qui a financé les élections à plus de 80%, recourir à la tricherie c’est jeter de l’opprobre à un processus qu’on a voulu pour mettre fin à la crise de légitimité en Rd Congo. C’est comme qui dirait : « la barge ne chavire que lorsqu’elle arrive au port ». En toute logique, Ngoy Mulunda n’a pas d’autres alternatives que de publier les résultats sortis des urnes, ceux qui se trouvent consignés dans des procès-verbaux. Et non ceux qui ont été trafiqués suite aux menaces de certains ténors de la Majorité au pouvoir.
La même Majorité, lorsqu’il s’agissait des candidats de l’opposition qui fustigeaient les irrégularités, ne se gênait pas de lui dire de recourir à la Cour suprême de Justice. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, pourquoi la Majorité ne veut-elle pas recourir à la même Cour, mais préfère plutôt tricher ? Toutes les pressions qu’il est en train de subir jusqu’à présent sont enfantines et n’honorent en rien la RDC. Car en clair, même s’il change les chiffres, comme on le lui en demande, il ne pourra pas changer les copies des procès-verbaux détenus par tous les témoins disséminés de par la République ! Surtout que les vrais résultats sont déjà connus de tous. Comme conséquence, les vrais députés pourront purement et simplement être proclamés par la Cour suprême de justice après recours. Peut-être que la Majorité veut faire accréditer la thèse selon laquelle la Haute Cour serait acquise à leur cause, et cela, comme il se raconte partout.

Un homme honnête

Tous ceux qui cherchaient encore les preuves de l’honnêteté du président Daniel Ngoy, devront savoir qu’il a fallu que ce dernier ait des pressions qui sont contraires à sa foi et la loi pour appeler au secours. Un peu comme le dit un adage populaire à Kinshasa : « il faut appeler au secours lorsqu’on est attaqué par un sorcier ». C’est ce que le pasteur a fait, en allant très loin, jusqu’à menacer de démissionner. Une démission qui ne devra pas se faire comprendre comme une incapacité à assurer une tâche quelconque, mais une façon pour lui d’exprimer et sa probité et son ras-le-bol au sujet des gens qui n’ont pas gagné les élections sur terrain, mais qui voudraient acheter les voix en procédant aux méthodes et techniques non recommandées.
Les ténors de cette Majorité aux abois devraient, au lieu de procéder à ces pratiques qui ne sont pas de notre époque, reconnaître que le peuple n’a pas voulu leur renouveler la confiance et ne se contenter que de ce que la CENI est en train de publier. Sinon, il s’agira d’une gestion par défi. Au regard de cette dénonciation, il est permis de dire que concernant tout ce qui est constaté comme fraude électorale par-ci par-là, le président de la CENI n’en est pour rien et que tout a été savamment concocté par un groupuscule des personnes de la MP, soucieuses de s’offrir une majorité parlementaire factice et mécanique, qui sera à leurs bottes. Et ce, malgré le fait qu’ils n’ont pas réussi à l’emporter sur terrain. Ils oublient que c’est leur gestion que le peuple a sanctionnée et que cette fois-ci, ce même peuple veut placer sa confiance dans d’autres personnes.

Qui va porter le chapeau ?

Ce que l’opinion tant nationale qu’internationale doit comprendre, c’est le fait que les pyromanes cherchent plutôt à allumer le feu et à faire porter toute la responsabilité au président Daniel Ngoy Mulunda. Pourtant qu’il est prouvé, au regard de tout ce qui se passe sur terrain, que c’est la majorité qui tente par toutes les façons de lui imposer ses gens à consacrer députés nationaux. Chacun devra donc porter le chapeau de son délit, en accepter aussi le poids. Ces groupuscules de la MP qui se croit tout permis ne veulent pas reconnaître qu’ils n’ont pas réellement battu campagne pour être réélus, ni pour le chef de l’Etat ni pour leurs propres partis. On a vu la plupart demeurer à Kinshasa pendant toute la durée de la campagne et certains suivant inutilement le chef de l’Etat pendant que celui-ci battait campagne seul ou avec sa femme et sa famille biologique.
Certains ténors, lorsqu’ils ne veulent pas reconnaître qu’ils n’ont pas réellement battu campagne pour être réélus, voudraient quand même procéder par des voies malhonnêtes pour être parmi les heureux élus de la prochaine législature. Une attitude qui est contraire avec la détermination de la famille politique du Chef de l’Etat, celle de lui donner une majorité confortable et légitimement acquise pour bien diriger le pays. Mais l’arbitre le plus professionnel qu’est le peuple, n’a pas voulu leur renouveler la confiance. Pour une certaine opinion, la faute de l’homme de Dieu et président de la CENI, c’est d’avoir procédé à l’arrestation de quelques agents de son Institution trouvés en flagrant délit de fraude et que tout est mis en œuvre pour sévir avec la dernière énergie contre toute tentative tendant à discréditer la CENI en falsifiant les résultats. Il faut aussi citer l’arrestation de certains témoins des partis politiques dont la mission était celle de modifier les résultats des législatives du 28 novembre 2011, en accordant illégalement des voix à ceux qui avaient échoué.
Peut-être que la Majorité au pouvoir n’a pas accepté cette façon de faire de la CENI et qu’elle aurait voulu que la CENI ferme les yeux et fasse le mort face à leur sale besogne ! Pour plusieurs observateurs de la scène politique Rd Congolaise, cette attitude du reste traditionnelle de la Majorité présidentielle vise tout simplement à obstruer le bureau de cette institution afin de l’empêcher de maintenir la transparence dans la gestion des résultats là où plusieurs perdants remueraient ciel et terre pour se taper le ticket gagnant. Ainsi, il se pourrait que la MP n’ait pas digéré tout ceci, surtout le fait pour la CENI d’avoir déployé ses différentes équipes dans les provinces pour se rassurer du travail fait par les Centres de compilation des résultats et dont les conclusions devraient être prises en compte lors de la délibération générale des résultats provisoires. Car, selon nos indiscrétions, il y aurait des changements notables dans tous les résultats que la CENI a publiés. Ce qui ne peut en aucun moment satisfaire la MP, dont certains cadres sont passés par tricherie. Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda devra résister et la population n’acceptera pas qu’il soit considéré comme seul bouc émissaire de cette rocambolesque affaire.

Un jeu dangereux

De fil en aiguille, certains leaders des partis politiques ne devraient pas être libres à l’issue de cet exercice. Ils devraient être arrêtés au même titre que tous les autres fraudeurs arrêtés par la CENI, dans la mesure où ce sont eux qui sont en train d’instrumentaliser les uns et les autres. Ce serait justice faite lorsque le corrupteur (en premier) et le corrompu (ensuite) se retrouveraient tous égaux à la barre, payant ensemble le prix de leur crime. Et, au regard du poids dont ils sont confortés, le trafic d’influence ayant joué, le corrupteur mériterait lourd tribut, bien loin au-dessus de celui du corrompu. Et ce sont les mêmes personnes qui font des choses qui poussent l’opinion et une certaine communauté internationale à s’attaquer à Ngoy Mulunda. Ceci, pour s’exonérer de leur propre responsabilité. Ils doivent savoir encore qu’ils se trompent s’ils pensent que l’opinion ne le sait pas. C’est aussi le moment pour nous de condamner le comportement de certains membres de l’opposition, qui pensent qu’ils sont nés dans l’opposition pour ne pas disparaître de l’Assemblée nationale.
[L’Avenir]

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