Résultats des législatives 2011 : La CENI se donne 72 heures !

(La Prospérité 20/01/2012) 
C’est pour permettre à la Centrale Electorale de vérifier le travail abattu par ses équipes sur terrain. La plupart de ces équipes, a fait savoir le Prof. Jacques Djoli, Vice-président de la CENI, sont déjà rentrées et la dernière est arrivée le mercredi 18 janvier dans l’après-midi. Il était important, a-t-il précisé, qu’on puisse leur donner un minimum de temps, pour faire les synthèses de leurs conclusions ; lesquelles seront examinées par le Bureau jeudi 19 janvier 2012. ‘‘Si nous ne terminons pas, nous allons continuer afin de trouver les mesures correctives là où il faut et d’intégrer des éléments dans l’évaluation qui va avoir lieu’’, a-t-il ajouté. S’agissant des plaintes, certaines, à en croire le Prof. Djoli, ont été analysées et qu’il y a une série de décisions et recommandations faites qui doivent être validées par le Bureau de la CENI. La balle est donc dans le camp de la CENI qui est appelée à respecter le temps sollicité. Sinon, aller de report en report risque de prolonger un suspense qui n’aura que trop duré, surtout pour les candidats de Kinshasa. On en sait un peut plus sur le report de la publication des résultats des législatives du 28 novembre dernier prévue initialement pour le mercredi 18 janvier 2012 dans la soirée. A en croire le Vice-président de la Centrale Electorale, le Prof. Jacques Djoli, ce report est justifié par le fait que toutes les équipes de vérification déployées à l’intérieur du pays n’ont pas encore rendu leurs conclusions. ‘‘Nous avons analysé certaines plaintes. Il y a une série de décisions et recommandations faites qui doivent être validées par le Bureau de la CENI. La plupart de nos équipes sont déjà rentrées et la dernière est arrivée hier (mercredi 18 janvier) dans l’après-midi. Il était important qu’on puisse leur donner un minimum de temps pour faire les synthèses de leurs conclusions. Ces synthèses qui seront examinées par le Bureau aujourd’hui (jeudi 19 janvier). Si nous ne terminons pas, nous allons continuer afin de trouver les mesures correctives là où il faut et d’intégrer des éléments dans l’évaluation qui va avoir lieu’’, a-t-il fait savoir à nos confrères de la radio onusienne. Ce, avant de reconnaître que son institution est confrontée, depuis le début du processus électoral, au problème de temps. Voilà qui a poussé Jacques Djoli à solliciter 48 voire 72 heures pour permettre à la CENI de vérifier le travail abattu par ces équipes sur terrain. Le Vice-président de la CENI est d’avis qu’il faudrait donner du temps à la CENI pour examiner certaines plaintes et requêtes reçues de la plupart des candidats et observateurs sur la compilation des résultats des législatives de novembre dernier. Acculée par nombre de contestations en provinces, la CENI semble avoir pris des mesures conséquentes pour bannir la fraude, sinon la corruption décriée par les candidats et autres observateurs du processus électoral. La preuve, nonobstant quelques cas isolés de dénonciation de tentatives de tripatouillages à la Foire Internationale de Kinshasa où se compilent les résultats de la Capitale, l’ordre est revenu, en comparaison avec le cafouillage du départ où il était difficile de distinguer les agents de la CENI et des candidats ou leurs envoyés qui rodaient, comme des vautours, tout autour des CLCR de quatre circonscriptions électorales de la ville-province de Kinshasa. A l’heure qu’il est, le personnel de la CENI travaille dans une ambiance silencieuse et manifestement ordonnée dans les grands hangars, en toute sérénité. L’interruption de la compilation en date du 21 décembre aura permis au Bureau de la Centrale électorale de remettre de l’ordre. ‘‘Le Bureau a eu le temps de réorganiser les équipes parce que nous étions indexés de tricheries. Les agents étaient de connivence avec les partis politiques et donc on a eu le temps de réorganiser les équipes dans chaque Centre Local de Compilation des Résultats’’, a reconnu un agent de la CENI. Cette remise en ordre fait que chaque jour les témoins sont identifiés et veuillent aux intérêts de leurs candidats. Toutefois, la méfiance demeure et la vigilance de mise. La balle est donc dans le camp de la CENI qui est appelée à respecter son ultimatum. Sinon aller de report en report risque de prolonger un suspense qui n’aura que trop duré, surtout pour les élus de Kinshasa.
La Pros.
Kinshasa, le 20/01/2012
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