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jeudi 26 janvier 2012

La crise politique persiste après deux mois de l'élection présidentielle et législative (PAPIER GENERAL)

(Xinhuanet 26/01/2012) KINSHASA -- La crise politique monte d'un écran en République Démocratique du Congo (RDC) après la tenue de l'élection présidentielle et législative de 28 novembre 2011, exacerbée par la réélection du président Joseph Kabila et contesté par l'opposant Etienne Tshisekedi autoproclamé « président élu », a observé Xinhua.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait proclamé vendredi 9 décembre 2011 Joseph Kabila vainqueur de cette élection avec 48% des voix suivi de l'opposant Etienne Tshisekedi 33%, résultats confirmés par la Cour Suprême de Justice (CSJ) après l'introduction d'une requête de Vital Kamerhe candidat malheureux à la présidentielle venu en troisième position avec 7% demandant l'annulation de la victoire de Joseph Kabila à cause de la tricherie.
L'élection présidentielle et législative « marquées par des fraudes et beaucoup d'irrégularités », selon les missions d' observation diplomatiques notamment la mission d'observation de l' Union Européenne et le Centre CARTER ainsi que l'Eglise catholique.
« Ces fraudes organisées par le pouvoir de Kabila ont poussées Tshisekedi à s'autoproclamer et à prêter serment comme président élu de la RDC étant donné que nous avons des procès-verbaux qui prouvent à suffisance que c'est notre candidat qui a gagné ces élections », a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l' Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de Tshisekedi.
Pour sa part Lambert Mende ministre de communication et médias explique que « l'auto proclamation de l'opposant Tshisekedi est un non événement il y a qu'un seul président proclamé par la CENI et la CSJ .
Les évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) réagissant dans leur mission prophétique ont estimé que « le processus électorale a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés.
Ils recommandent par ailleurs à la CSJ de dire le droit en conscience et en toute indépendance dans le traitement des contentieux électoraux et la CENI d'avoir le courage de se remettre en question, de corriger impérativement les graves erreurs fustigées qui ont entamé la confiance de la population en cette institution , sinon de démissionner.
Deux serments ont été prêtés par deux présidents en RD Congo, le 20 décembre 2011 Joseph Kabila a été investit par la CSJ et vendredi 23 décembre 2011 Etienne Thisekedi avait prêté serment dans sa résidence devant ses militants et quelques responsables de l'opposition
Depuis la prestation de serment du président autoproclamé, Etienne Tshisekedi reste en résidence surveillée non déclarée. Malgré sa résidence surveillé, l'opposant Tshisekedi a annoncé vendredi 20 janvier 2012 la formation de son gouvernement dans cette semaine, il a aussi annulé l'élection législative dont les résultats ne sont pas encore connus et l'organisation d'un recensement populaire d'ici le mois de février.
Par ailleurs, certains observateurs de la politique nationale congolaise ne cessent de s'interroger à travers les médias locaux sur cette escalade de la crise politique qui risque a déjà de créer des clivages politiques au sein de la population, soulignant qu'ils ne veulent pas que la RDC puisse connaître la situation de la Côte d'Ivoire.


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