Au terme de la rencontre, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et candidat malheureux à l’élection présidentielle, a affirmé avoir dressé « un tableau des violations continuelles des droits de l’Homme en RDC, surtout tout au long du processus électoral».
Parlant de l’élection présidentielle, il a demandé le recomptage des voix pour «rétablir la vérité des urnes».
« D’un côté, le président Etienne Tshisekedi, légitime parce qu’élu par le peuple. De l’autre côté, le président Joseph Kabila proclamé par la Ceni et confirmé par la Cour suprême de justice. Pour rétablir la vérité des urnes et la justice pour tout le monde, il faut recompter les voix pour la présidentielle et là on ne prend pas toutes les provinces. On peut prendre quelques provinces test comme le Katanga, Kinshasa, le Kivu, le Kwilu et la Province Orientale», a déclaré le président de l’UNC.Martin Fayulu, du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), s’est interrogé sur le rôle de la Monusco au cours des élections présidentielle et législatives:
« La Monusco a été témoin des changements des procès-verbaux, des pertes des PV. Alors quel était finalement le rôle de la Monusco ? Et comment est-ce que la Monusco aujourd’hui ne peut pas nous dire clairement ce qui s’est passé réellement parce qu’il était témoin de tout ? »Les résultats de l’élection présidentielle proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et confirmés par la Cour suprême de justice ont donné Joseph Kabila gagnant avec 48,95% devant Etienne Tshisekedi (32,33%). Ce dernier a toujours contesté ces résultats et se considère comme le président élu.
Les opposants ont affirmé qu’Hervé Ladsous a noté leurs préoccupations et a encouragé la classe politique congolaise à dialoguer.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies est en visite en RDC depuis le mardi 24 janvier 2012.
Il a rencontré mercredi 25 janvier le ministre congolais des affaires étrangères, Alexis Tambwe, les membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le Premier ministre, Adolphe Muzito, et le ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu.
radiookapi.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre message.
Je tiens à vous rappeler que vous etes le seul responsable des propos tenu dans vos commentaires...