Accompagné d’une demi dizaine d’autres membres de l’opposition comme Félix Tshisekedi, fils du président de l’UDPS et Martin Fayulu leader du parti Ecide, Vital Kamerhe précise avoir rencontré ces chefs d’Etat un à un et en privé:
«Nous ne sommes pas allés avec la prétention de siéger. Nous ne sommes pas des perturbateurs. Nous savons lire le droit international et à quel niveau s’arrêtent nos prérogatives. Mais (…) en tant qu’ancien candidat président de la République, je pouvais me permettre (…) de rencontrer un certain nombre des chefs d’Etat, les sensibiliser sur la situation d’un grand pays d’Afrique, avec neuf voisins, pour qu’ils ne viennent pas courir après les événements.»Le recomptage des voix est la thèse défendue par une frange de l’opposition congolaise, qui considère que le double scrutin du 28 novembre avait été entaché de beaucoup d’irrégularités. Elle refuse d’admettre les résultats de la présidentielle tels qu’annoncés parla Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 9 décembre, et proclamés par la Cour suprême de justice (CSJ).
Ces résultats ont consacré la réélection du sortant Joseph Kabila avec 48,95%, suivi de l’opposant Etienne Tshisekedi (32,33%). Mais ce dernier, qui se considère comme le gagnant de cette élection, a «prêté serment» à son domicile, le vendredi 23 décembre à son domicile.
Des voix s’élèvent ainsi pour appeler à un dialogue inclusif pour juguler les tensions post-électorales et assurer le respect des principes démocratiques dans la poursuite du processus électoral en République démocratique du Congo. Le dernier appel en date est celui du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf.
radiookapi.net
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