Les résultats des deux circonscriptions électorales ont été rendus publics le week-end dernier à Kinshasa. Sur treize sièges à pourvoir du district de Lukunga (Kinshasa I), l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et le Parti du peuple pour le renouveau démocratique (PPRD) se tirent chacun avec un siège. Le parti d’Étienne Tshisekedi rafle, par contre, deux sièges sur les onze du district de Mont-Amba (Kinshasa II).
Parmi ces élus censés rejoindre les 432 autres connus depuis le 27 janvier, il y a lieu d’épingler de nouvelles figures. Le secrétaire national du Mouvement de libération du Congo (MLC) en charge de la communication, Germain Kambinga, est élu dans la circonscription de la Lukunga devançant ainsi son secrétaire général, Thomas Luhaka, qui perd son siège. Malgré ses 12 944 voix, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, n’est pas retenu sur la liste de son parti. Pius Muabilu Mbayu (5 212 voix) revient à l’Assemblée nationale sous la bannière du Congrès national congolais. Il en est de même pour Wivine Moleka (6 640 voix), membre actif du parti présidentiel.
Deogratias Indulu, Zacharie Bababaswe, Jolie Kenda et tant d’autres qui sont à leur première expérience parlementaire représentent une nouvelle vague de jeunes acteurs politiques sur qui reposent les espoirs des Congolais. Quitte à tirer leur épingle du jeu et démontrer à l’opinion qu’ils ont réellement mérité de la confiance du peuple.
Notons que c’est ce 30 janvier que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) devait publier, comme promis, les résultats restants des législatives pour établir la liste des 500 députés devant siéger à la prochaine Assemblée nationale. Mais un nouveau report a plutôt été annoncé. Selon le vice-président de la Céni, des problèmes persisteraient encore dans quelques circonscriptions, notamment à Kinshasa 4 (district de la Tshangu) et à Mbuji-Mayi. Jacques Djoli a souligné qu’il y a des erreurs à corriger au regard des recours introduits par les contestataires. Il a fait remarquer que son institution n’a pas pour objectif de publier absolument des résultats à un temps déterminé mais s’emploie à présenter un travail soigné susceptible de la créditer davantage aux yeux de l’opinion.
Une opinion qui continue toutefois à s’interroger si les députés nationaux élus dans leurs circonscriptions respectives jouissent effectivement d’une légitimité populaire ou ils sont simplement le produit des nominations à peine voilées cautionnées par la Céni, au vu des milliers de recours en contestation.
Alain Diasso
direct.cd
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