RDC – La Sûreté belge prédit un complot contre un proche de Kabila !

Dans son dernier rapport annuel, la Sûreté belge prévient son gouvernement comme suit : “ Une action contre un proche du régime Kabila en Belgique n’est pas impossible et pourrait avoir des conséquence sur les relations diplomatiques entre les deux pays “.

Sur la base d’éléments en leur possession, les services spécialisés belges ont établi que les groupes des radicaux anti-kabila prépare un coup d’une rare audace en Belgique . C’est pourquoi, les responsables de la Sûreté belge ont jugé utile d’alerter leur gouvernement. Parce que, si jamais le coup des radicaux réussissait suivant les détails de leur plan, il y aura rien à faire : les relations entre Kinshasa et Bruxelles vont en prendre un sacré coup de froid !
Pour parer contre toute éventualité, la Sûreté belge a décidé de placer dans le collimateur les radicaux anti-kabila. Grâce à un travail acharné, les limiers belges sont arrivés à cerner plus ou moins ce groupe des radicaux. D’après un spécialiste de ce dossier qui s’est confié au journal Le Vif, « le noyau dur des radicaux compte 25 à 30 membres. Ils se réunissent dans des cafés, ont désigné des responsables par zone et organisent des coups avec le soutien d’autres combattants qui viennent de Paris et de Londres. Il y a une certaine coordination entre ces ultras, même si le mouvement est une nébuleuse internationale pas très structurée “.
Les services belges ont par ailleurs compris que ces groupes sont entourés par plusieurs cercles de sympathisants anti-kabila et ont parfois été rejoints par des bandes urbaines qui profitent des manifestations pour se livrer au vandalisme.
Les radicaux anti-kabila, ont déduit les limiers belges, ne limitent pas leur champ action aux émeutes. Ils se livrent ainsi à des agressions violentes contre des personnalités jugées proches du pouvoir.
Affaire d’Etat
Quand au mode opératoire proprement dit, la Sûreté belge a découvert qu’une partie de la filière des radicaux s’informe sur le déplacement des personnalités congolaises en Belgique, sur la localisation de leur résidence belge, sur leur présence dans tel ou tel hôtel de Bruxelles.
D’après les enquêtes en cours, des membres des bandes urbaines de Bruxelles “Black Wolves“ (les loups nègres), « 1.140 » viennent de se mêler aux activistes proches des partis politiques de l’Opposition congolaise. Mais il semble que la Sûreté belge en mène beaucoup plus large qu’elle ne le laisse paraître. Elle connaîtrait, selon certaines indiscrétions, le plan mis en chantier par les radicaux ainsi que les personnalités de Kinshasa ciblées. Les révélations sont classées secrètes pour des raisons évidentes.
Notamment pour faciliter la tâche des services qui s’apprêtent à mettre hors d’état de nuire les radicaux anti-kabila.
La position de Kinshasa face à l’agression barbare de Kengo à Paris a donné le ton de sa mauvaise humeur. Depuis, la Belgique a décidé de prendre au sérieux le dossier de la nébuleuse anti-kabiliste.
L’ancienne métropole sait que cette affaire est désormais devenue très bientôt déterminer les relations entre Kinshasa et ses partenaires occidentaux. A Bruxelles, on en fait ainsi une affaire d’Etat.
La Belgique devient ainsi le premier pays d’Europe à prendre des mesures préventives contre les violences politiciennes qui sévissent sur le vieux continent. Il est sûr que cette position entre pleinement dans le cadre de celle levée de manière claire et publique par le gouvernement belge vis-à-vis de la réélection de Kabila. A savoir que Bruxelles reconnaît cette dernière pleinement et s’engagé dans un partenariat sincère avec Kinshasa.
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