Absence de «KABILA» à Kin : Moment de répit ou flan de spéculation

Les rumeurs, on en a connu autour de cette personnalité énigmatique. Les congolais le savent et s’en souviennent. En 2008 et au début 2011, Joseph Kabila était donné pour mort, alors qu’il était là, soit à sa ferme de Kingakati, soit dans l’un de ses bureaux s’occupant de affaires de l’Etat.

La spéculation mieux, la rumeur se porterait très bien dans la capitale de la République Démocratique du Congo. On dirait que les kinois (habitants de Kinshasa) en ont fait leur mode de vie surtout, en ce qui concerne la situation politique nationale et la vie de ses acteurs. Le Président Joseph Kabila Kabange aurait été le premier à en payer le prix. Malgré le fort encrage de ce qui parait être une culture à Kinshasa, le Raïs en sort souvent grandi. C’est là que les esprits éclairés trouver en cet homme, une dimension qui le place au-delà des incongruités qui caractérisent le comportement de ses détracteurs.
Depuis son accession à la magistrature suprême, dans les conditions imposées par le hasard de l’histoire, ceux qui créent la rumeur et la distille à travers les rues de la capitales n’ont jamais perdu une minute pour le charger de tous les maux ou les noms d’oiseau. En ce moment où le Président de la République a choisit de prendre son repos dans un des coints calmes de son pays, les mauvaises langues ne cessent d’alterner des versions autour de sa personne. Pour les rues de Kinshasa, alimenté par certaines sources très peu fiable qu’on trouve sur le réseau internet, Joseph Kabila serait dans plusieurs scénarios à la fois. D’une part, la santé de ce dernier serait très critique et aurait exigé des soins urgents. Raison pour laquelle il se trouverait actuellement dans un pays d’Asie pour des soins médicaux. D’autre part, le Raïs aurait effectué un voyage en Chine ou au Zimbabwe pour un congé de 3 mois. Qui pire est, il se serait replié sur une île près de Boma ou encore à Nkamba, la cité Sainte de fidèles kimbanguistes, pour chercher la « protection » spirituelle des chefs des lieux. Aussi, aurait-il déserté et sa résidence de la Gombe à Kinshasa, et sa ferme de Kingakati, dans le faubourg de la capitale pour une destination inconnue.
Les versions ont beau être multiples et diversifiées mais elles n’en seraient pas plus que pires créations. Bourdes fallacieuses, montées de toutes pièces par ceux qui ne veulent pas de la quiétude de la vie sociopolitique de la Rdc. Au moment où ses lignes sont entrain d’être couchées, une de nos sources bien placée dans l’entourage proche du Président Joseph Kabila vient de nous confirmer que celui-ci avait décidé de prendre un petit temps de repos à sa ferme de l’espoir. Question de faire une reconstitution physique après un périple d’environ un mois sur près des 2,5 million de Km2 à la reconquête de la confiance de ses concitoyens. Par la même occasion, le Raïs serait entrain d’attendre l’installation de la nouvelle Assemblée nationale pour mettre en place le gouvernement de la « Révolution de la Modernité ». Face à cette version de fait, rien de ce qui se raconte à travers les rue de Kinshasa ne serait plausible.
Les rumeurs, on en a connu autour de cette personnalité énigmatique. Les congolais le savent et s’en souviennent. En 2008 et au début 2011, Joseph Kabila était donné pour mort, alors qu’il était là, soit à sa ferme de Kingakati, soit dans l’un de ses bureaux s’occupant de affaires de l’Etat. Ceux qui veulent sa mort se trompent car leurs fabrique de rumeur en entrain de tarir d’inspiration. Ils pensent convaincre, par leurs mensonges, la population congolaise à remettre en cause la capacité de son commandant suprême à pouvoir s’occuper du destin de ses sociétaires. Loin s’en faut. Heureusement que le peuple ne tarde pas à se rendre compte de l’évidence : la sommation de ce qui se raconte autours de son Raïs ne relève que de la pire bêtise dont l’objectif serait de démobiliser l’élan patriotique et nationaliste encré en lui.

Jean-Luc MUSHI-MPAKU
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