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mercredi 15 février 2012

RDC : vers un dialogue pour sortir de la crise politique post-électorale

KINSHASA (Xinhua) - L'idée du dialogue inter-congolais pour sortir la République démocratique du Congo (RDC) de la crise politique post-électorale prend de plus en plus corps, malgré la contestation d'une frange de la classe politique congolaise.
Les co-médiateurs de cette rencontre, l'ancien président ghanéen John Kufuor et le révérend Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, ont annoncé dernièrement la liste des invités à cette rencontre.
Vingt et un délégués provenant de trois composantes prendront part au dialogue inter-congolais : la majorité présidentielle (MP), l'opposition et la société civile.
Il s'agit de sept délégués provenant de chaque composante: deux PPRD, un PPPD, un PALU, un MSR, un ARC et un AFDC pour la majorité présidentielle ; deux UDPS, un MLC, un UNC, un UFC, un Ecidé et un de la Démocratie chrétienne pour l'opposition ; un de l'Eglise catholique, un de l'Eglise du Christ au Congo (ECC), un de l'Eglise de réveil, un de l'Eglise musulmane, un de l'Eglise kimbanguiste, un leader d'opinion de la jeunesse congolaise et un de la Voix de Sans Voix pour la société civile.
Les deux médiateurs ont demandé aux trois composantes de confirmer leur présence à Bruxelles.
Dans un communiqué conjoint, John Kufuor et Jean-Paul Moka se sont félicitées des réactions enregistrées depuis une semaine de la part du gouvernement congolais, par l'entremise de son ministre de la Communication et porte-parole, des partis de l'opposition et des principaux représentants de la société civile, telle que l'Eglise catholique, à leur initiative destinée à la solution à l'actuelle impasse politique en RDC.
Trois rencontres qui se tiendront sur trois sites différents marqueront ce dialogue intercongolais. La première rencontre se tiendra du 22 au 27 mars à Bruxelles, regroupant "les 21 délégués sélectionnés par la médiation selon la nouvelle nomenclature" issue de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a indiqué la co-médiation.
Tandis que la seconde rencontre aura ensuite lieu à Accra, capitale ghanéenne et la troisième se tiendra lieu à Kinshasa, capitale de la RDC. In fine, il est question de vider le contentieux avant le mois de juin 2012.
Selon un communiqué de la co-médiation, la rencontre de Bruxelles devrait déterminer le cadre de référence consensuel, la méthode à appliquer, les objectifs communs ainsi que le calendrier des prochaines rencontres.
Une forte équipe technique congolaise et internationale est déjà à l'oeuvre : quatre assistants (un Allemand, un Belge, un Congolais, un Français) et 15 analystes congolais et internationaux, précise le communiqué de la co-médiation.
John Kufuor et Jean-Paul Moka ont réaffirmé à cette occasion que leur mission de médiation, "soutenue par les instances européennes et africaines, est de jeter les bases d'un dialogue franc et consensuel sur les graves insuffisances du processus électoral en cours, afin de rétablir une confiance opérationnelle entre les institutions officielles congolaises, l'opposition et la communauté internationale".
Selon des observateurs internationaux, "de nombreuses irrégularités" ont été enregistrées lors de l'élection présidentielle en novembre dernier, mais elles ne peuvent pas renverser les résultats du scrutin.
La co-médiation a déclaré que dans une seconde phase, ils envisageraient de "vider (...) le contentieux" entre le président de la République Joseph Kabila Kabange et l'opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba, leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

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