Jacquemain Shabani, secrétaire général du parti d'Etienne Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été libéré après avoir passé quelques heures dans les locaux de l'Agence nationale de renseignement (ANR). A sa sortie, il portait des traces de coups. Le numéro deux de l'UDPS avait été arrêté à l'aéroport de Kinshasa alors qu'il s'apprêtait à partir pour l'Europe.
Jacquemain Shabani s'apprêtait à embarquer ce mardi soir à l'aéroport de Kinshasa... Cap sur Bruxelles, puis Berlin... quand les services des migrations l'ont arrêté, puis transféré à l'ANR, l'Agence nationale de renseignement.
De sources concordantes, le numéro deux de l'UDPS a alors été frappé. Selon des responsables du parti, il aurait au préalable été cagoulé et dénudé; il a fallu l'intervention du patron de l'ANR pour que cessent les mauvais traitements, et que Jacquemain Shabani soit relâché, en pleine nuit, à 2h30.
D'après ses proches, il a ensuite été conduit dans un établissement de soins pour être traité. Pas de fractures, mais des ecchymoses sur une main et sur le front.
De retour à son domicile, le secrétaire général du parti d'Etienne Tshisekedi espère, selon son entourage, retrouver son passeport et son billet pour pouvoir prendre l'avion ce jeudi 9 février. Il a rendez vous pour cela ce jeudi à l'ANR...
D'après plusieurs sources, il lui aurait été reproché de transporter un deuxième passeport en plus du sien, ainsi que des documents jugés subversifs. Sous couvert d'anonymat, un responsable de l'UDPS affirme que Jacquemain Shabani n'avait effectivement pas déclaré le passeport qu'il apportait à une tierce personne installée à Bruxelles et que les documents incriminés consistaient en un rapport sur le récent processus électoral, illustré de photos sur des violations des droits de l'homme.
par rfi
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