(L'Avenir Quotidien 08/03/2012)
Malgré le changement de comité de gestion de la Société Nationale de l’Electricité (Snel), la situation est restée stationnaire : Kinshasa est toujours dans le noir. Et pourtant, le nouveau comité de gestion avait reçu pour mission d’améliorer la desserte en électricité.Un de nos lecteurs habitant la commune de Bandalungwa qui a requis l’anonymat est venu se plaindre de la situation qui prévaut dans cette commune. « Ce qui se passe dans la commune de Bandal est impensable et même mortel. Le respect du délestage n’existe pas », affirme t-il. Et d’indiquer que « le comité Yengo avait installé dix cabines de délestage, et c’était resté cinq. Ça décharger la charge des anciennes cabines. Parce que ces dernières ont été installées à l’époque des belges et c’étaient déjà surchargé. D’où l’obligation de la création de délestage. »
Pour lui, avec un effectif bien contrôlé et limité, ceux qui sont connectés par ces cabines sont tant soit peu servi. Mais son problème se situe au niveau du dernier lot de cinq autres restants. « C’est venu et voire même installé dans toutes les places où ça devrait l’être depuis le mois d’aout 2011. Jusqu’aujourd’hui, ces cabines restent des échantillons et finalement dans les coins où l’on ajouté ces dernières, c’est resté noir avec une insécurité sans pareille, les kuluna règnent. Le cas le plus probant est celui du départ 1, la cabine n’a pas été connectée mais il était coupé depuis le mois d’août », confie-t-il.
En répondant à la préoccupation s’ils sont fait le départ d’aller voir les autorités de la Snel de ce coin, il a excavé en disant que ils sont partis se plaindre auprès des gestionnaires techniques de la Snel, « nous étions stupéfaits de constater qu’ils ont eu l’information chez nous. Donc, ils n’étaient pas informés de ces travaux. Ils sont aucun détail », regrette-t-il. Et de se dire que le problème se situe au niveau de la direction technique générale qui a donné ces travaux aux tiers au lieu de les donner aux techniciens de la Snel de cette commune.
Dans ses propos, il semble dire que les agents attendent le financement. « D’après nos sources, ils attendent un financement pour financer une autre société parallèle pour qu’elle vienne exécuter le même bulot que la Snel peut faire. Comme d’habitude ! Mais en même temps, nous vivons dans le noir avec nos 28 cabines. »
Pour lui, la faute incombe à la Direction générale de la Snel qui pèche par la lenteur dans les décisions. Il avoue que la direction de Bandal ne peut pas prendre la décision des câbler toutes ces cabines. A la place d’une administration positive, mais il se retrouve devant une qui est plus politique, tourné vers les intérêts pécuniaires au détriment du besoin. « Nous voulons que la Snel revoie sa politique dans la commune de Bandal. Des équipes sur terrain manquent de moyens de travailler. Et ils manquent même l’argent de se payer le moyen de transport pour aller à rescousse d’un coin où la présence des agents paraient capital », martèle t-il.
Le malheur dans tout ça, s’indigne t-il, est le kuluna. « Moi-même, j’ai vu les gens fuir au coin de « Bisengo ». Qui ? Les kuluna avec machettes et autres armes blanches arrivent dans le noir. Aucune solution n’est envisageable, si ce n’est que de devenir marathon. Même quand la police intervient, elle est impuissante pour la simple raison qu’elle ne peut pas tirer ou intervenir en force parce que les kuluna et les citoyens ne peuvent pas être distingués dans l’obscurité. Une fois le courant rétabli, ces derniers fuient et disparaissent dans la nature.
Donc, le manque de l’électricité entraine beaucoup des mauvaises choses derrière. » Ce jeune actif et militant pour le bon vivre de sa commune a émis un vœu de voir la Snel s’occuper vraisemblablement de ce réel problème du courant électrique être rétabli comme s’était le cas dans les années passées. Et il compte entreprendre des démarches même dans les hautes non seulement de cette institution mais également de la ville.
Onassis Mutombo
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