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jeudi 2 février 2012

Développement du site d’Inga : Des experts réfléchissent sur les aspects du partenariat public-privé

(Le Potentiel 02/02/2012)
Des experts de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine et du ministère de l’Energie réfléchissent, depuis hier mercredi 1er février à Kinshasa, sur le renforcement des capacités en partenariat public-privé dans le contexte du développement du site d’Inga. Ils débattent de cette matière au cours d’un atelier organisé, du 1er au 3 février 2012, par le ministère de l’Energie et la Commission de l’Union africaine (UA) du département pour les infrastructures et l’énergie.

Lors de ces travaux, les participants vont, notamment étudier les différentes formes du partenariat public-privé, ses aspects juridiques, le contrat d’achat et le processus du développeur, c’est-à-dire celui qui va gagner le marché. Ils débattront également de traitement du dossier partenariat public-privé, des techniques de négociations du marché d’achat d’électricité.
Dans son mot de circonstance, le ministre de l’Energie, Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba Gilbert, a remonté à l’époque coloniale pour expliquer aux participants les origines du partenariat public-privé dans le secteur de l’énergie en République démocratique du Congo.
Il a, à cet effet, déclaré qu’avant la création de la SNEL, il existait en RDC plusieurs sociétés publiques qui s’occupaient de la production, de la distribution et de la commercialisation de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national.
A ses yeux, toutes ces précisions valaient bien leur pesant d’or pour éclairer la lanterne de l’opinion publique qui, à force d’entendre parler aujourd’hui du partenariat public-privé, risque de croire que ce type de contrat n’existait pas autrefois.
Bien que « le contexte ait changé », le partenariat public-privé existait déjà, a-t-il insisté.
Toutefois, le ministre Tshiongo Gilbert a laissé entendre que son ultime souhait est celui de voir le partenariat public-privé accéder « aujourd’hui dans une autre dimension ». Raison avancée : les besoins en énergie ne cessent actuellement d’augmenter.
Au regard de toutes ces évidences, il est normal que l’on parle aujourd’hui de plus en plus des projets de construction d’Inga II et d’Inga III…, a indiqué le ministre de l’Energie.
Saisissant cette opportunité, il a invité les participants à « réfléchir sur ce que l’on doit faire, comment mobiliser les fonds » pour la réalisation de ces projets. Quoi de plus normal qu’il en appelle à la conscience des experts afin qu’ils trouvent des résultats devant permettre aux uns et aux autres à prendre de « grandes décisions ».
Le directeur de l’énergie de la Commission de l’UA, Philippe Niyongabo a, pour sa part, rassuré que son institution restera aux côtés de la RDC pour le développement du secteur de l’énergie dans ce pays. Raison pour laquelle, la Commission de l’UA a lancé des initiatives pour la sécurité et le développement de ce secteur en Afrique.
Parmi ces initiatives, il y a ’’Hydro 20-20’’, a-t-il souligné. Avant d’expliquer que cette initiative consiste à valoriser le potentiel énergétique en Afrique en produisant 10 mille Mégawatts.
Selon le directeur de l’énergie de la Commission de l’UA, l’initiative doit passer par le développement du projet intégrateur comme celui d’Inga qui fait l’objet de cet atelier.

Ludi Cardoso
Par Le Potentiel

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