L’agression à Paris d’un septuagénaire, le président du sénat congolais Kengo wa Dondo, par des anti-Kabila qui veulent apparemment sanctionner son rapprochement avec Joseph Kabila, vient rappeler l’incroyable gâchis des élections congolaises.

Les élections de 2011 au Congo entreront dans l’histoire comme un des plus grands fiascos de ce début de siècle. Fiasco évident pour la démocratie. Fiasco pour la Commission électorale, dont les manœuvres frauduleuses ont été exposées aux yeux du monde entier, décrédibilisant celui qu’elle voulait promouvoir. Fiasco pour Joseph Kabila, qui s’accroche au pouvoir que lui conteste - il le sait - la majorité des Congolais. Et enfin, fiasco pour les "amis du Congo" qui - sauf Washington - font semblant de croire que tenus le même jour, le scrutin présidentiel serait crédible (la fraude n’aurait pas changé l’ordre d’arrivée des candidats) quand le législatif a besoin d’experts pour crédibiliser son dépouillement.
L'édito du jour par Marie-France Cros
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