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mercredi 23 novembre 2011

Le bilan mitigé des religieux pour les élections en RD-Congo

Des partisans de Joseph Kabila à Kinshasa en
 juillet 2006.
JEROME DELAY/AP
Des partisans de Joseph Kabila à Kinshasa en juillet 2006.
JEROME DELAY/AP
Des partisans de Joseph Kabila à Kinshasa en juillet 2006.
Des partisans de Joseph Kabila à Kinshasa en
 juillet 2006.« Si on fait un prébilan de l’actuelle campagne électorale, on se rend à l’évidence que les acteurs politiques mènent une campagne électorale sans consistance » affirme le Réseau Paix pour le Congo dans une note envoyée à l’agence Fides portant sur les élections présidentielles et législatives qui se tiendront en République démocratique du Congo, le 28 novembre.
« Il est un fait indéniable que cette campagne électorale a débuté sous haute tension et dans un climat d’intolérance politique. On assiste à des provocations, à des invectives contre l’un ou l’autre candidat, à des polémiques stériles, des slogans creux », affirme le Réseau promu par des missionnaires œuvrant en RDC.
« La persistance de l’éclatement du paysage politique et cette multiplicité de candidatures indique que chacun se met en position d’attente et de négociation par rapport au (x) vainqueur (s) » affirme la note. Plus de 18 000 candidats se sont enregistrés à la députation contre environ 10 000 aux élections précédentes.
Ces candidats appartiennent en majorité à 417 partis politiques reconnus par le ministère de l’intérieur en août 2011, contre 203 partis en 2006. Pour ce qui regarde l’élection présidentielle, il n’y a plus que 11 candidats contre 33 en 2006.
Attiser la haine
La réélection de Joseph Kabila est considérée comme probable par différents opposants mais, avertit la note, « le risque est grand de voir s’enflammer, après l’élection, non plus seulement Kinshasa, mais aussi un certain nombre de provinces. Ce serait une grande irresponsabilité de l’opposition que d’attiser la haine avec comme seul but de discréditer Joseph Kabila aux yeux de la population et de l’étranger ».
« À ce jeu-là, c’est le Congo qui serait perdant, en proie à l’émeute, avec un président mis dans l’incapacité de constituer un gouvernement avant longtemps et dans l’impossibilité de poursuivre la reconstruction du pays, déjà bien lente, et d’assurer la préservation de son unité, faute, qui plus est, de pouvoir compter, sur des forces de sécurité sûres, parce que composées, notamment au Kivu, par d’ex-rebelles mal intégrés », ajoute la note.
« On ne peut croire qu’un tel scénario catastrophe puisse être en train de s’écrire et de se concrétiser après ces élections » conclut la note. Un tel risque a déjà été dénoncé par des responsables de l’Église.

Fides   
@la-croix.com

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