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jeudi 24 novembre 2011

À quatre jours des élections en RDC, les soupçons de fraude grandissent

Par RFI
Selon l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti d'Etienne Tshisekedi, une fraude massive est en préparation pour les élections congolaises du 28 novembre 2011. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) assure cependant qu'il n'en est rien et que le scrutin sera transparent.
Le parti d’Etienne Tshisekedi répète à qui veut l’entendre que c’est une énorme tricherie qui se prépare. Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jacquemin Shabani soutient que plus de la moitié des bureaux de vote sont des bureaux fictifs destinés à bourrer les urnes :« Nous sommes arrivés à pratiquement 55% de bureaux fictifs installés dans les différentes circonscriptions. Nous restons convaincus qu'ils [la Céni, NDLR] ont fait cela de façon intentionnelle ».
Le président de la Commission électorale, le pasteur Ngoy Mulunda plaide la bonne foi : il veut bien admettre des erreurs dans la cartographie des bureaux de vote, mais rejette l’accusation de fraude. « C'est une grande accusation ! Quand on fait un bureau fictif, c'est pour aller voler ! On peut avoir une erreur de repérage et d'implantation. La Céni n'a pas de bureau fictif. Les erreurs humaines de localisation sont commises. On le corrige ! »
Autre sujet d'inquiétude : les listes électorales qui sont à la fois incomplètes et surchargées. Mais aux électeurs qui ne se retrouvent pas sur les listes qui viennent d’être affichées, le pasteur Ngoy Mulunda promet qu’ils pourront voter avec la carte qui leur a été délivrée lors de leur inscription.
Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, président de la Commission électorale de RDC
Originaire de Lubumbashi, au Nord-Katanga, Daniel Ngoy Mulunda, 52 ans, a suivi des études en sciences politiques à Kinshasa avant de s'engager dans l'église méthodiste. Après des études aux États-Unis, il rejoint la Conférence des églises pour toute l'Afrique, présidée depuis 1978 par l'évêque anglican sud-africain Desmond Tutu. Pendant les années 1980, le pasteur Mulunda accompagne le militant pour la paix dans toutes ses missions de pacification.
Daniel Ngoy Mulunda entame des discussions avec le président Laurent Désiré Kabila en 1998 quand la guerre reprend en République démocratique du Congo.
Il est nommé par Joseph Kabila à la tête du Programme œcuménique paix transformation des conflits et réconciliation (PAREC). Homme de terrain, le pasteur congolais a aussi l'oreille du président. Il a été son conseiller politique il y a huit ans.

par rfi

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