32 millions de Congolais sont appelés aux urnes pour élire le futur président et 500 députés. Le président sortant Joseph Kabila est favori, alors que la Commission électorale a assuré que les élections seraient transparentes et apaisées, après des violences entre partisans de l'opposition et de la majorité.
Les Congolais ont commencé à voter lundi pour élire le futur président de la République démocratique du Congo (RDC) et 500 députés. Environ 32 millions de Congolais sont appelés aux urnes. Onze candidats briguent la magistrature suprême, mais le favori est le président sortant Joseph Kabila, 40 ans, dont les affiches électorales proclament depuis un mois sa confiance en la victoire: "100% sûr". Son principal rival est Etienne Tshisekedi, 78 ans, le patron de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), mais ses chances de l'emporter son minimes, l'opposition n'ayant pas réussi à désigner un candidat unique pour cette élection à un tour, face au président sortant qui dispose de gros moyens et des medias d'Etat.
Ni le mobutiste Léon Kengo, 76 ans, président du Sénat, ni Vital Kamerhe, 51 ans, ex-président de l'Assemblée nationale et ancien proche de Kabila devenu opposant déclaré en 2010, ne se sont rangés sous la bannière de Tshisekedi. Concernant l'Assemblée nationale, le résultat est apparemment moins assuré pour le pouvoir et 18.835 candidats se disputent les 500 sièges en jeu.
Des élections transparentes ?
Les appels à des élections "apaisées" se sont multipliés ces dernières semaines, après des violences entre partisans de l'opposition et de la majorité. Samedi, au dernier jour de campagne, Tshisekedi a été privé de meeting à Kinshasa, plutôt acquise à l'opposition, suite à une interdiction de tous les rassemblements politiques par le pouvoir pour "préserver la sécurité publique". Il a même été retenu pendant huit heures par la police.
Des élections transparentes ?
Les appels à des élections "apaisées" se sont multipliés ces dernières semaines, après des violences entre partisans de l'opposition et de la majorité. Samedi, au dernier jour de campagne, Tshisekedi a été privé de meeting à Kinshasa, plutôt acquise à l'opposition, suite à une interdiction de tous les rassemblements politiques par le pouvoir pour "préserver la sécurité publique". Il a même été retenu pendant huit heures par la police.
Très critiquée, voire même accusée de partialité par l'opposition, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a assuré dimanche soir que les élections seraient transparentes et apaisées. Dans un message à la nation, Joseph Kabila a appelé dimanche soir les Congolais à aller voter en masse et dans le calme. "Notre pays vient de loin, d'une situation de guerre et de conflits en tous genres". Cette élection, a-t-il poursuivi, est un scrutin "pour la stabilité et l'avenir".
Arrivé au pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila a été élu au suffrage universel direct au deuxième tour en 2006 face à l'opposant Jean-Pierre Bemba. Interrogé récemment par le quotidien français le Figaro sur l'éventualité d'un gouvernement d'union nationale après les élections, il reste prudent tout en affirmant avoir "toujours été ouvert".
le 28 novembre 2011
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